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Critique de umezzu


Dans les montagnes serbes un barrage montre des signes inquiétants de fissures. La zone avait déjà des années plus tôt été le lieu d'un effondrement d'une partie de montagne. le flot avait noyé tout un village. Seul un enfant de trois ans s'en était sorti par miracle : Jan Kostadinovic. Devenu adulte, il est devenu ingénieur hydrologue et c'est lui que son ex-condisciple Vladimir, adjoint au directeur du barrage, vient chercher à Dubaï pour qu'il revienne étudier le sol et la circulation de l'eau autour du barrage.
Jan remet les pieds dans une région où il a ses fantômes : ses parents, Djol, le berger qui l'avait recueilli plus mort que vif au bord du lac, et son jeune chien leonberg qui lui avait sauvé la vie en le tirant hors de l'eau... Il part à la recherche de la source locale qui ne suit plus son cours habituel, accompagné d'une journaliste de Belgrade, Marija. le duo s'enfonce dans la montagne alors que des phénomènes étranges se manifestent dans la magla, le brouillard local, et qu'au barrage des corps égorgés sont retrouvés un à un.

Je ne connaissais pas cette auteure. du livre, j'avais lu des critiques de mes amis Babelio n'allant pas tous dans le même sens. C'est donc sans aucun a priori que j'ai entamé la lecture. Le climat du début du livre, lié aux événements autour du barrage, est intrigant. La suite part un moment aux limites du fantastique. J'ai alors cru m'être trompé de genre littéraire. Puis, à coup d'invraisemblances et d'exagérations, Delglonze remet son intrigue dans le sens du polar. Un polar sanglant et tendu. le dernier tiers du livre multiplie les retournements, plutôt bien menés. L'histoire confine – est-ce bien le terme d'ailleurs ? – à la folie.
Plus le récit avançait, plus un rapprochement s'opérait avec certains des livres de Jean-Christophe Grangé : mêmes personnages tourmentés, détruits par la guerre (ici celle de l'ex-Yougoslavie), même cheminement vers l'impensable, même goût pour le morbide… Le rythme élevé du roman entraîne le lecteur, qui passe outre le côté non crédible de certaines scènes. Le livre est un page-turner réussi, qui permettrait une adaptation cinématographique spectaculaire.
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