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Critique de Tostaky0


Kosta à 3 ans quand il est sauvé miraculeusement à la suite d'une coulée de boue qui a envahi son village des balkans, causant la mort de centaines de personnes dont toute sa famille.
30 ans plus tard, devenu ingénieur hydrogéologue, marié  et père d'une petite fille qu'il adore et surprotège, il vit à Dubaï,  là où son ami Vladimir vient le chercher afin de faire des relevés sur une source, au coeur des montagnes Serbes, qui alimente une centrale électrique dont les bases sont fragilisées et dont le personnel présente des troubles qui amènent une certaine tension.
D'abord réticent, Jan Kosta accepte de revenir sur les traces d'un passé qui le hante encore.
L'eau de la source, qu'il tente de retrouver, prend vite une couleur rouge sang.
On est chez Sonja Delzongle, là,  pas chez Nicolas Hulot.
On comprend vite qu'il y a des endroits où il vaut mieux ne pas se baigner, de l'eau, pourtant limpide, qu'il vaut mieux ne pas boire.
Et puis il y a tous ces mystères.
Ces murs qui se fissurent.
Cette communauté de moines qui semble avoir disparu.
Comme Kosta dans le bouillard épais du Mont Midžor, on est perdu.
On croit tenir une piste, mais...on s'égare.
La recette de Sonja ?
Prenez une guerre fratricide qui divisa la Yougoslavie, ajoutez-y un combat écologiste dans l'air du temps, une nature sauvage qui se rebelle et peut vite devenir dangereuse, des personnages tourmentés, étranges, inquiétant même et assaisonnez de mensonges, de vengeance et de violence et vous obtenez Cataractes.
Après son Boréal et ses banquises, Delzongle nous emmène dans les Balkans, l'air y est plus chaud, mais l'atmosphère tout aussi...glacial.
Si, parfois, cette lecture m'a déconcerté, je peux vous dire que le coup de poing dans l'estomac, que j'ai pris à la fin, je le sens encore. Pffff, non mais franchement, Sonja, ça se fait pas de faire mal au lecteur comme ça...





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