Le Château des animaux, tome 2 : Les Marguerites de l'hiver

L'hiver s'est installé. Les animaux, malgré le froid mordant, récoltent les maigres cultures de l'hiver pour continuer à remplir le grenier central et construisent la nouvelle tour de guet. En sus, ils ont l'obligation de participer à l'activité de bûcheronnage et de ramassage de bois. Heure supplémentaire qui, malheureusement, n'est pas rémunérée. le comble est qu'ils doivent, en plus, payer ce bois pour pouvoir se chauffer. Miss B et Monsieur César échafaudent toujours des plans pour tourner en ridicule le président Silvio, notamment en dessinant des marguerites. de plus en plus d'animaux viennent également frapper le seau sur lequel est dessinée la tête de Silvio. le combat continue, un nouveau plan d'action se profile et, à la surprise de Miss B, nombre d'animaux se rallient...

Le vent de révolte continue de souffler sur le château des animaux. le rat Azélard prodigue de nouveaux conseils à Miss B et Monsieur César. le trio, bientôt suivi par de nombreux animaux, met en place un nouveau combat, toujours sans violence et sans haine. Mais il risque d'être dur et l'issue s'avère toujours aussi incertaine, Silvio campant sur ses positions de dictateur. Ce deuxième tome se révèle tout aussi réjouissant que le premier. Si les rebondissements sont moins nombreux et le rythme plus lent, il n'en reste pas moins captivant tant Xavier Dorison maîtrise le scénario. Graphiquement, Félix Delep nous offre de magnifiques planches hivernales. Un trait délicat et expressif, une palette tantôt froide tantôt chaude et une mise en page originale.

Vivement le troisième opus !

Le bonheur continue avec ce deuxième tome où la révolte des animaux exploités et opprimés aura des conséquences mais aussi des victoires. Dessins et couleurs toujours aussi sublimes surtout dans l'action. Ah si le peuple d'aujourd'hui pouvait être aussi impliqué en arrêtant d'être des moutons. Bêêêêêê...

J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome où nous retrouvons le château et les animaux soumis à la dictature toujours plus rude du taureau Silvio secondé par ses chiens. Et lorsque les rigueurs de l'hiver viennent s'ajouter aux brimades de leurs oppresseurs, tous les animaux sont prêts à se révolter. Mais Miss B. et César, suivant les conseils de du sage Azélar, prônent la résistance pacifique en refusant de s'approvisionner en bois au grenier central. Malgré le froid, la faim et l'épuisement qui les gagne, les animaux de la basse-cour continuent à résister sans donner prise aux représailles ; et le dictateur, ne sachant comment réagir, campe sur ses positions jusqu'à ce que la situation devienne tellement insoutenable qu'il règle l'affaire d'un coup d'éclat sanglant ...
Les dessins me plaisent toujours autant. Ils rendent avec la même justesse la douceur des paysages estompés par la neige que la violence des oppositions entre le tyran et les résistants.
C'est tellement prenant que c'est dur se dire qu'il va falloir patienter pour connaître la suite puisque le troisième tome n'est pas encore disponible...

Dans ce tome 2 du Château des animaux, nous retrouvons Miss B qui mène la fronde contre le Roi Silvio.
Objet de la révolte ?
Le bois, que l'on fait payer aux animaux, malgré le travail qu'ils fournissent pour le couper et alimenter le feu du château.
Une décision est prise, aux lourdes conséquences. Il faut faire plier le Roi.
L'hiver est terrible, tout le monde souffre.
Le seigneur des lieux ne cède pas.
Ses chiens sont là pour faire régner l'ordre.
Qui sortira vainqueur de ce combat ?
Un album dans la lignée du premier opus, signé, avec talent, Delep et Dorison.
À suivre...

Résistez est une affaire de volonté de tous.
Les animaux sont sous le joug d'un dictateur implacable qui asservit ses sujets. Malgré la corvée de bois qui éreintent les animaux, ceux -ci doivent acheter du bois. Silvio ne cède pas ; le bois ne sera pas gratuit. La colère gronde et malgré l'hiver et ses froidures les animaux manifestent leur mécontentement.
Attendons la suite

L'hiver vient.
Et avec l'hiver, le froid et l'heure blanche. Cette heure de travail durant laquelle les animaux (pas les chiens ni le Président, bien sûr) doivent aller couper du bois pour le chauffage collectif. Une occasion pour les uns de s'enrichir sur le dos des travailleurs, mais une occasion pour ces derniers de montrer leur désaccord et surtout de s'unir dans leurs revendication !

---

Une suite glaçante. Les sacrifices pour "la cause" sont nombreux, les moments où tout peut basculer également, et les petites victoires suivies de lourdes défaites.
Mais c'est un tome de transition où l'on voit poindre des lueurs d'espoir, du côté des "chiens de garde" notamment, sans pour autant pouvoir conclure quoi que ce soit (même si on sent bien le moment arriver où les "ennemis" d'hier seront les alliés de demain).
L'analyse des tyrannies et des processus de groupe se poursuit. Ici c'est concentré sur les à côté du pouvoir, conseillers et autres concubines, bras droits devenant bouc émissaire et autres joyeusetés.
Bref, j'attends la suite !

Dans le château désormais dirigé par l'inflexible taureau Silvio, les animaux doivent trimer tant et plus.
Récoltes, bois, achat de leur propre bois pour se chauffer, don d'une heure de travail en plus de tout le reste, cette heure blanche offerte au maître des lieux, pas de temps pour se reposer, juste travailler sans relâche sous la garde des chiens du maître.

Mais le froid est là, et aidée par le rat Azélar,
Miss B tente d'organiser la révolte pour obtenir de meilleures conditions de vie.
Ce sera une révolution dans le calme et la justice. Travailler, trimer sans relâche, mais ne plus a acheter ce bois vendu si cher par le maître afin de le ruiner et de lui faire entendre raison.
La lutte sera difficile, l'hiver est là, le froid cuisant, il n'est pas toujours simple de faire entendre la voix de la justice à ceux qui tombent de fatigue et de froid.
Comment vont-ils s'en sortir dans ce monde impitoyable où les maîtres d'avant ont été remplacés par d'aussi mauvais qu'eux sinon plus.

La justice et le sens moral de certains est parfois difficile à faire entendre à ceux qui souffrent, il est si facile de ployer, de courber le dos, pour obtenir le confort minimum.

Une bd pour le moins déroutante, des animaux courageux, pervers, fainéants, mauvais, mais qui ont tous les défauts et toutes les qualités que l'on peut trouver chez les humains.
Je n'avais pas lu le premier mais ce n'est pas un soucis puisqu'il y a un court résumé en introduction. Je suis très tentée par la lecture de la série complète désormais.

Je n'ai pas relu le tome 1 avant celui ci... c'est peut-être une erreur... ou pas.... j'ai parfois été perdu dans le détail de certaines relations entre les animaux. Par contre pour le reste de l'histoire, il me reste de bon souvenir du roman original, donc prendre cette adaptation chapitre par chapitre n'est pas gênant. Je me souviens du cadre.
Mais surtout j'ai été happée par cette histoire de lutte pour la justice... attristée par la conclusion, mais pas étonnée non plus... Une chouette lecture, vivement la suite.

L'hiver enveloppe de neige le Château des animaux. Pourtant, le président Silvio – le taureau dictateur – exige toujours plus de ses concitoyens : non seulement, pour se chauffer, ils doivent payer le bois qu'ils abattent ou ramassent dans la campagne, mais ils doivent offrir une heure de travail gratuit en fin de journée, « l'heure blanche ». Malgré les mauvais traitements et la souffrance accumulée, leur courage se transforme en marguerites peintes sur les murs du château, symboles du sacrifice de la chèvre Marguerite, et leur colère s'évacue par des coups de bâton infligés à l'effigie de leur tyran. Les représailles ne vont pas tarder, collier à grelot obligatoire et restrictions sur le bois de chauffe pour décourager les frondeurs. La violence n'en finit pas de monter, mettant en danger l'existence de la communauté rebelle.
Le deuxième tome des aventures de Miss B, du lapin hâbleur César et du vieux sage Azélar est dans une note plus sombre que le premier. L'étau se resserre autour des principaux protagonistes et, entre organisation de la lutte et résistance passive, les animaux paient le prix fort pour défendre leur dignité. le scénario de Dorison suit une ligne narrative moins riche en pas de côté que l'opus précédent pour coller au récit d'une résistance collective en train de naître. Quant au dessin de Delep, il magnifie la saison hivernale à nous donner des frissons.
Vite, la suite !

Un tome 2 somptueux !
Nous retrouvons Miss Bengalore et César, toujours aussi désireux d'en finir avec le tyrannique Silvio.

Avec l'aide des autres animaux ils vont tenter de faire plier leur président pour enfin vivre une vie décente sans contrainte et souffrance. Une lutte acharnée qui est loin d'être facile.

J'ai aimé me replonger dans l'univers de ces animaux.
Le coup de crayon est merveilleux et le scénario : magistral !