Vise juste mais tire sans haine

Merci beaucoup à la masse critique jeunesse Babelio et aux Éditions Plein vent de m'avoir permis de découvrir ce roman.
1939, Laure, jeune étudiante à Paris, suite à l'arrivée des envahisseurs décide d'agir et rentre dans la résistance. Là, elle va tout y connaître et mûrir. Sa jeunesse va commencer à s'envoler.
De ses débuts, à la diffusion de tracts et la délivrance de messages. Elle va prendre de l'importance au sein du réseau et on va la suivre tout au long de son aventure.
Survivra-t-elle ?
Laure est une héroïne attachante. On aime la suivre dans son aventure et l'on se met à sa place. On va être résistante, distribuer des tracts, s'entraîner à savoir se défendre, délivrer des messages comme elle.
On va connaître Laure, sous son pseudo de résistante, Loup.
L'auteure s'est bien documentée et dans ce livre aborde tout le rôle d'un résistant et d'un réseau. Elle va nous parler des envahisseurs, ainsi que de la trahison dans les réseaux et les conséquences que cela entraîne. C'est donc un livre intéressant où l'on apprend beaucoup de choses.
L'écriture est fluide. le livre est composé de courts chapitres qui donnent envie de tourner les pages et de connaître les aventures de Loup.
Ce livre peut-être lu à partir de onze ans et jusqu'à n'importe quel âge. C'est ce qui est intéressant et m'a beaucoup plu.

Voici mon retour de lecture sur Vise juste mais tire sans haine de Victoire Delayance.
Lorsque éclate la guerre en 1939, la vie de Laure est celle d'une étudiante tout à fait ordinaire.
Tout bascule avec l'entrée des troupes allemandes dans Paris.
Hors de question de rester passive face à l'occupant ! La jeune fille croise alors le chemin de la Résistance et découvre un réseau actif, qui imprime tracts, journaux et affiches. Et elle se porte volontaire pour une mission d'envergure...
Mais peut-elle accepter de tirer sur sa cible sans trahir sa conscience ?
Pour respecter ses idéaux, la jeune fille sera confrontée à des choix douloureux…
Accompagnée par le fidèle Bayard, Laure parviendra-t-elle à sortir vivante des pièges de la Gestapo et à rester fidèle à son idéal ?
Vise juste mais tire sans haine est un roman d'action se déroulant pendant la seconde guerre mondiale.
Il nous relate le quotidien de Laure, devenue résistante ; et du réseau qu'elle a intégré. La jeune femme refuse de se soumettre à l'ennemi allemand, elle va donc résister quitte à mettre sa vie en danger. Elle va lutter avec Bayard, entre autre.
Chacun d'eux ignore la vraie identité des autres, en cas où ils seraient capturés par les allemands et torturés.
Très attirée par les romans se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, j'ai apprécié de découvrir des personnages faisant partie de la résistance. Cela change des romans se déroulant dans les camps.
Il s'agit ici d'un roman jeunesse, qui peut être lu par tous (y compris par les adultes), à partir de 11 ans.
Il y a beaucoup d'action, on ne s'ennuie pas une minute. On sent bien les dangers pris par le réseau, à commencer par le personnage principal.
Toutefois, même s'il y a des scènes fortes ce n'est pas un roman qui est violent comme peuvent parfois l'être certains ouvrages sur la guerre 39 - 45. Je rappelle que nous sommes dans un roman jeunesse :)
Mais on comprend bien les dangers pris par les jeunes résistants, leurs questionnements. Ils sont prêts à tout pour défendre la France et leur liberté !
J'ai beaucoup aimé la plume de Victoire Delayance, fluide. Ce roman est bien documenté, il n'y a pas d'incohérences et j'ai beaucoup apprécié ma lecture.
Vise juste mais tire sans haine est un bon roman que je vous invite à découvrir et note quatre étoiles et demie :)

Tout d'abord, merci aux éditions Plein Vent et à Babelio pour l'envoi de ce roman dans le contexte de l'édition masse critique jeunesse et jeunes adultes du mois de mai.
Je dois avouer que je suis un peu embêtée pour faire ma critique de ce roman car mon avis est bien moins tranché qu'habituellement. En effet, cela aurait pu être un excellent roman s'il n'avait pas été ponctué des nombreuses choses que je lui reproche, voilà pourquoi à défaut de pouvoir lui mettre 3,5 étoiles, je lui en attribue donc 3.
Je vais donc alterner entre positif et négatif pour ce premier roman de l'auteure.
J'ai donc voulu donner mon avis preuve à l'appui et en évitant de sembler orientée politiquement ou idéologiquement, contrairement à ce roman. Je ne comptais pas parler de ces sujets-là mais ce livre l'a fait à mon grand étonnement, d'où le fait que je me trouve obligée de tenter d'expliquer au mieux pourquoi certains points ont largement entamés mon plaisir de lecture en tentant ici d'éviter les malentendus ou mauvaises interprétations de mes paroles.
Les chapitres étant très courts (il y en a 51), il est compliqué de se détacher de ce livre : on se dit je lis un dernier chapitre et ainsi de suite et on se retrouve à en avoir lu 10 ! Et ça, c'est bien sûr toujours un point positif pour nous lecteur.e.s.
Ensuite, ma légère intransigeance vis-à-vis de ce livre peut venir d'un point immanquable : il s'agit du deuxième roman historique que je lis, en parallèle de ma tranquille dégustation du merveilleux chez-d'oeuvre historique de la littérature russe qu'est Pour une juste cause de Vassili Semionovitch Grossman, autant dire que la concurrence rude pour ce roman récent. La même guerre de décrite, donc, mais à des milliers de kilomètres, autant pour ce qui est de la distance que pour ce qui est des opinions politiques.
Car on en vient là au point principal que je reproche à ce roman et qui, autant le dire, est responsable de tous mes moments de déplaisir dans ma lecture et des deux étoiles ôtées : bien sûr, je suis dans le complet respect d'autrui pour la liberté d'expression et de pensée mais moins pour un livre orienté vers une pensée presque unique. La richesse provient pour moi de la différence et les pensées troublantes des personnages ne m'auraient alors presque pas dérangées et je n'aurais pas écrit les lignes suivantes.
Je vous laisse imaginer le dérangement ressenti que ça a été pour moi dans ce roman, par ailleurs génial, d'entendre toutes les trois pages parler de Dieu, de messe et de nationalisme à l'extrême en tant que non-croyante. Je respecte totalement le fait que des personnes y croient puisque j'ai fait ma devise du proverbe "La liberté des uns s'arrête là où la liberté des autres commence" mais justement, ce roman prend totalement au dépourvu ses lecteur.e.s sur ce plan là puisque, alors qu'il n'est fait aucune mention de cela dans le résumé alors qu'il y plusieurs fois dans chacun des 51 chapitres une ou des mentions durables de plusieurs pages de la religion catholique qui sont faites. Si cela ne vous dérange pas, alors tant mieux pour vous et vous prendrez beaucoup plus de plaisir que moi à lire ce roman. Simplement, dans un roman historique dédié à la résistance française, je ne voyais pas l'utilité de faire mention toutes les quelques pages de religion (attention, ça ne me dérange en rien quand c'est occasionnel dans un livre, mais là c'était aussi présent que la Résistance et sans présence de pensées contraires de la part d'autres personnages).
De la même manière, alors que j'ai pu avoir confirmation auprès d'un professeur d'histoire de la diversité des membres de la résistance, il n'y a pas un seul résistant internationaliste pacifiste et pas un seul résistant communiste ou socialiste dans ce roman (alors qu'il y a un personnage royaliste et un anticommuniste et en début de chapitre des citations du pape, de Napoléon et autres).
Tout comme, aussi, ce que je trouve bien plus grave que ce que j'ai reproché précédemment à ce roman, qu'il soit ou non censé représenter les pensées des personnages de ce roman, il est rare que l'auteure écrive "les nazis". Bien souvent, pour ne pas dire toujours, il est écrit des choses comme "les allemands" ou "l'envahisseur allemand". Autrement dit, contrairement à ce qui a été prouvé par l'histoire, tout un peuple se retrouve associé au nazisme alors qu'un chef d'état, sa propagande et son peuple sont trois choses distinctes. Oubli qui a conduit à la première et à la deuxième guerre mondiale et qui se répète aujourd'hui et je pense que je n'ai pas besoin de citer de pays ici.
De même, les personnages principaux sont explicitement antisémites à certains moments ou du moins antijudaïques (bien que heureusement contre la politique nazi), pour preuve la citation suivante "Bon, c'est vrai, je suis plutôt antisémite" ou encore "j'ai tout aussi peur des juifs que vous" pages 178 et 179. Je trouve ça assez choquant, roman historique ou non, de la part de personnages principaux dans la résistance française contre "l'envahisseur nazi". de même, des pensées légèrement (pour rester mesurée) sexistes ("Était-ce lâche de laisser une femme faire cette horrible tâche ?") et petainistes sont exprimées par ces mêmes personnages principaux.
Je suis désolée mais tous les points précédents réunis dans les paroles des mêmes personnages principaux et sans personnages aux idées opposées (sauf pour le pétainisme), je trouve que ça commence quand même à faire beaucoup pour un unique court roman jeunesse... Bien sûr, l'avis est propre à chacun.e mais je voulais prévenir puisque je trouve ça assez surprenant dans un tel roman dont le sujet exclusif est censé être la résistance et je trouvais cela indispensable de prévenir afin de laisser tous ces points à la libre appréciation de chacun.e.
Bon, le positif maintenant. L'intrigue est très bien ficelée et j'ai eu bien du mal à m'empêcher d'enchaîner chapitre sur chapitre (et ce malgré toutes mes critiques à ce roman !), les personnages étant sinon (en dehors de tous les points énoncés précédemment) très bien construits, quelques intrigues amoureuses, un début très bien pensé en prolepse et des détails historiques intéressants. Donc en somme un roman tout de même captivant où nous voulons à tout prix connaître la suite.
Est-ce que je conseille ce roman ? Si toutes les critiques que j'ai faites à ce roman ne constituent pas pour vous quelque chose de dérangeant, alors oui, sinon non, à moins que vous soyez tout-de-même prêt.e à faire abstraction de tous ces points.
Je ne peux malheureusement pas qualifier ma lecture d'agréable, à mon grand regret, en raison des points énoncés mais c'est tout de même un roman que je ne regrette pas trop d'avoir lu (bien que je ne l'aurais honnêtement pas fait si j'avais été informée de ces différents points) et qui devrait me rester en tête.
J'espère que les éléments que j'ai apportés sur ce roman auront pu vous aider à juger de si vous souhaitez ou non le lire, c'était en tout cas l'objectif de ma critique qui ne se voulait en rien incitative mais bien informative. Bonne journée !

1939. La vie de Laure est celle d'une étudiante tout à fait normale. Jusqu'à l'entrée des Allemands dans Paris. Hors de question de rester passive! La jeune femme croise le chemin de la résistance, elle va se porter volontaire pour une mission d'envergure. Laure parviendra-t-elle a sortir vivante et a rester fidèle à son idéal ?

J'ai bien aimé ce roman malgré quelques petites choses.
Tout d'abord les personnages sont courageux, déterminé, attachant.
J'ai beaucoup aimé suivre les pensées des personnages, leurs questionnements. Les citations en début de chapitre donne le ton.
Dans ce roman, nous avons beaucoup d'action, un peu d'humour et une touche de romance.
On sent dans la lecture, le travail de recherche de l'autrice, j'ai apprécié qu'il y ait des personnages qui ont réellement exister.
La plume de l'autrice est fluide. Les chapitres sont court.
En revanche au début j'ai ressenti quelques longueurs.
Et je me suis un peu perdu avec tout les pseudonymes.

L'avez-vous lu?

Ce roman, bien que catalogué comme un roman jeunesse, peut se lire à tout âge, du moins à partir de 10-11 ans, je pense, jusqu'à… bah ! jusqu'à ce que la cataracte nous le permette !

🗺 Alors, si je ne dis pas de bêtise, il s'agit du premier roman de Victoire Delayance (le nom de l'auteur est écrit sur la couverture, je sais, merci bien), une jeune étudiante de 17 ans (c'est concernant son âge que je ne suis plus très certaine mais je crois que c'est ça). Et je peux vous dire que cette « petite» a déjà tout d'une grande !

🗺 Victoire Delayance nous propose ici un récit qui se penche sur l'histoire de la Résistance, et des résistants, et son rôle dans la Libération de la France, où les personnages fictionnels côtoient des personnages réels. Et, puisque l'on parle de personnages, ceux-ci sont très bien campés, tant bien en termes de description que du langage plus soutenu de l'époque.

🗺 Certes, on perçoit la douceur de la jeunesse dans les entrelignes, la narration revêtant d'ailleurs une certaine pudicité, mais c'est justement là que réside tout le charme du récit qui, ne l'oublions pas, s'adresse, en premier lieu, à un public disons moins averti. Par ailleurs, il est indéniable que l'auteur a fait un énorme travail de recherche, en témoignent notamment les notes en fin de livre. Ce qui se reflète aussi dans la narration, bien ficelée et parfaitement tangible.

En somme, ce livre remplit incontestablement son rôle : le devoir de mémoire, tout en instruisant et divertissant. Si vous avez chez vous des adolescents amateurs d'Histoire, n'hésitez pas à mettre entre leurs mains ce roman, à paraître le 12 avril.
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