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3,47

sur 260 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Solange et Rose sont amies depuis la petite enfance.
Elles ont quinze ans.
Solange tombe enceinte et accouche d'un enfant dont elle laissera à sa mère le soin de s'occuper.
Rêvant de théâtre et de cinéma, elle ira à Bordeaux, puis à Paris, puis à Londres, puis à Los Angeles
, enchaînant les castings.
Sexe, drogue,rencontre d'artistes à succès.
Rose la sage fera des études de psycho et se mariera avec son amour de jeunesse.

C'est la trajectoire de deux adolescentes des années 80 qui deviennent femme chacune selon leur trajectoire.
D'où le titre ?
Je n'ai pas été convaincue par l'histoire ni par l'intention de l'auteur, ni par l'amitié des deux filles.
La première partie vue du point de vue de Rose m'a lassée, ressemblant à un roman ordinaire et simpliste.
J'ai un peu préféré l'histoire vue par Solange, mais sans conviction non plus.
Le style est plus travaillé.
Aucune des deux héroïnes ne m'a été sympathique.
J'ai toujours mis trois étoiles aux romans de Marie Darieussecq, mais là, je n(en mettrai que deux
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Premier roman de cette autrice qui me faisait beaucoup envie. Il se déroule dans les années 80 et suit deux amies d'enfance, Rose et Solange, aux personnalités très différentes. Il est divisé en deux parties, la première étant racontée du point de vue de Rose, puis la seconde du point de vue de Solange. Malheureusement, la première partie, longue de 150 pages, m'a ennuyée profondément. Je n'ai pas été touchée par l'histoire ni par les personnages, ce qui m'a empêché de continuer avec la deuxième partie. En résumé, une grande déception pour moi.
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Mais quelle publicité sur tous les plateaux TV, radios, etc..
Et tout ça pourquoi ? Notre nouvelle égérie feministe nous détaille un sexe qui est partout dans un monde patriarcal marqué par l'echec.
On sent même une petite jalousie, vite à nous bientôt la revanche.
Grande nouvelle oyé, oyé.
Si encore la qualité d'écriture servait au mieux cette cause
Si encore l'histoire était intéressante
Mais d'une banalité stupéfiante qu'interroge tant de complaisance
Et un grand Marché post metoo dont se servent certaines écrivaines et aussi écrivains, faibles dans leur art, pour compenser une insuffisance littéraire.
Mais le plus criticable ce sont tous ces critiques qui commentent des livres faits sur commande.. Et leurs critiques aussi sur commande.
Pathétique alors qu'il y'a tant de jeunes talents qui ont du mal à exister face à ces quincas qui ont envahi le paysage littéraire et cinématographique
Et qui imposent le plus souvent leur vie ratée à des...quincas eux-mêmes frustrés sous couvert d'un féminisme bien pratique, la nature ayant horreur du vide, pour justifier leurs échecs.
J'ai lu tout Darriussecq et à par"t Vivre est une splendeur", mais ce n'est pas un roman, j'ai déjà tout oublié. La littérature étant avant tout émotion on peut dire que j'ai perdu mon temps
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Je termine, assez déçu, et même un peu irrité, 𝐹𝑎𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 (POL, 2024), le dernier roman de Marie Darrieussecq, autrice que j'ai beaucoup lue, toujours avec intérêt jusqu'ici, au point d'enregistrer jadis un long entretien avec elle pour une revue littéraire. C'est le récit de deux adolescences, puis de deux jeunes vies parallèles, celles de Rose et de Solange, deux amies du village fictif de Clèves, au Pays Basque, que nous avons déjà rencontrées dans d'autres romans.

Le livre se présente comme un diptyque. La première moitié suit Rose, qui a le destin de la plupart des jeunes filles de l'époque (les années 1980, au début du livre). Elle s'est liée depuis l'enfance par un amour incertain, mais durable, qui rédime la vie courante – celle qui brise la barque des grandes passions. C'est, paradoxalement, la partie la plus intéressante, car la plus tenue, la plus vraie, et la langue, quoiqu'assez lapidaire, est émaillée de belles trouvailles.

La seconde moitié du livre nous montre les errances sentimentales (ou plutôt sexuelles) de Solange, qui devient mère à 15 ans. Elle abandonne l'enfançon à sa propre mère, puis échappe à la neurasthénie en rêvant de théâtre – avant de se laisser griser et emporter dans le tourbillon d'un monde factice, celui de la nuit, de la musique et du cinéma, à Paris, puis à Londres, et enfin à Los Angeles, 𝑜𝑓 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒. Après une scène d'accouchement, très forte, qui marque le lecteur, l'essentiel de cette partie m'a semblé aussi faux, dans son écriture, que le petit monde où subsiste tant bien que mal l'héroïne. La langue de l'autrice, qui veut mimer celle du milieu qu'elle décrit, est complaisante, et souvent déplaisante, gorgée d'américanismes, et sans grande invention. Sans parler de quelques allusions mee-tooesques lourdes et quelque peu anachroniques, qui flattent les emballements du moment.

Une courte troisième partie, greffée sans nécessité véritable sur le corps du roman, nous transporte à Los Angeles, où Rose et Solange se retrouvent quelques jours. Qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de Marie Darrieussecq pour terminer son récit par cette excroissance parasite, qui m'a fait penser à ces corps composites que collectionnent les musées de tératologie ?...

Morale : où l'on vérifie que l'on ne se grandit pas à vouloir chevaucher le tigre de l'époque.

PS. Un peu de physique amusante. Marie Darrieussecq est forte en thème (elle a publié il y a des années une intéressante adaptation des 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠, d'Ovide), mais il semble qu'elle ait séché les matières scientifiques – et son éditeur aussi. C'est ainsi qu'on lit avec surprise « le degré d'ℎ𝑦𝑑𝑟𝑜𝑚𝑒́𝑡𝑟𝑖𝑒 », et qu'on découvre cet étrange phénomène de géométrie non euclidienne : « la bite à quarante-cinq degrés par rapport au corps, comme un porte-manteau ».
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Tout est caricatural dans ce livre. L'histoire tout d'abord : les portraits de femmes sont sans aucune nuance, ces dernières sont réduites à des histoires de fesse et de maternité - et aucune n'est attachante. Et puis le style ! A défaut de savoir instiller quelque émotion, quelque poésie, l'autrice accumule les phrases à l'emporte-pièce : la trivialité et la brutalité semblent être l'horizon ultime de son "art" d'écrire. Ce ne sont que des cache-misères.
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Le titre « Fabriquer une femme » me laisse perplexe.
C'est un avis de lecteur donc d'homme, sur un roman de femmes.
Le destin de 2 ados voisines et amies des années 8o. Témoignages des faits marquants de l'époque.
L'une Rose issu d'un milieu favorisé expérimente la vie des filles de son âge avec ses rêves et ses doutes. L'autre Solange, d'une condition plus modeste veut sortir de son milieu. Elle mène une vie dissolue, histoires de fesses, drogue, maternité mal vécue…
Le style est alerte, cru pour ceux qui aiment…
Le roman se scinde en 2 parties, 2 destins la version de Rose, celle de son amie Solange.
Déçu par cette lecture, qui reste néanmoins très plébiscitée...
A vous de juger, surtout vous les femmes des années 80.
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J'avoue ne pas avoir adhéré au destin de ces deux copines que tout oppose, et avoir été agacé par le soin si artificiel apporté à la reconstitution des années 1980, un peu à la façon d'un téléfilm du samedi soir.
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