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4,36

sur 6607 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Que l'écharpe soit avec vous tous » !
Un livre enchanteur, magnétique, déroutant… L'arche de Babel que, bien malgré elle, Ophélie nous fait visiter est pleine de paradoxes. Voilà des gens bridés, censurés, encadrés qui évoluent dans un monde flamboyant, coloré, ou tout est sens dessus-dessous. Ophélie y est bien seule, loin de sa famille tapageuse, loin de Tante Roseline, d'Archibald, et de Bérénilde. Mais que voulez-vous ! elle veut à tout pris retrouver Thorn, son grand escogriffe de mari aussi drôle qu'une poutre, disparu dans des circonstances mystérieuses… Car depuis, elle s'est mise à l'aimer, figurez-vous ! Un amour à la manière d'Ophélie : platonique, échevelé, maladroit… Sans lui, elle se sent bizarrement désemparée, inutile, creuse… L'amour chevillé au corps, elle est capable de tout, notre petite Ophélie ! de voler d'arches en arches et d'y foutre un bazar de tous les diables dans le seul but de le retrouver; de venir en aide à ce grand échalas griffus et cabossé de partout, lui qui ne veut d'aide de personne, et surtout pas d'Ophélie avec ses prédispositions naturelles aux grandes catastrophes… S'il y a un couple qui mérite un happy-end du genre « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants », c'est bien Ophélie et Thorn (même si leur future progéniture a de quoi inquiéter). Mais le happy-end n'est pas pour ce troisième tome, car Thorn n'est guère décidé à montrer le bout de son nez de rapace.
La petite Ophélie, si intrépide, si maladroite, et au coeur grand comme ça ; le ténébreux Thorn aux mille cicatrices ; la tempétueuse tante Roseline et l'éblouissante Bérénilde devenue maman ; Archibald le clochard céleste et Blazius le gauche ; le mélancolique et malchanceux Ambroise l'inversé ; l'imperturbable Elizabeth et l'énigmatique Octavio… Ces personnages, comme d'ailleurs tous les autres, Christelle Dabos les aime par-dessus tout. On le sent à chacune de ses phrases. Et cet amour qu'elle leur porte, il est terriblement contagieux… Ce ne sont pas Srafina et Angie avec qui j'ai eu le plaisir de lire ce livre en commun qui me diront le contraire, n'est-ce-pas ?
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Une trilogie… mais que nenni.. et pourtant j'étais sûre et certaine que je verrais la fin des aventures d'Ophélie et de Thorn avec cet opus n°3.

Alors j'en ressors frustrée parce qu'il va encore me falloir attendre pour un final que je prédis en apothéose, mais en même temps super heureuse de voir que cette merveilleuse histoire ne se termine pas encore.

Le monde de Babel que nous décrit l'auteure est formidable, très formaté, trop peut être. Mais derrière se cache la "dénonciation" du totalitarisme, de la censure. C'est extrêmement bien fait.
Les personnages sont eux aussi très travaillés, très détaillés dans leur physique comme dans leur caractère.
C'est également une façon d'aborder la religion ainsi que la notion de bien et de mal… qui n'est pas toujours là ou on pense qu'on pourrait la trouver.

J'ai juste un petit regret c'est de ne pas avoir retrouvé Archibald assez souvent dans ma lecture, néanmoins il faut avouer que la conclusion de ce tome est juste magistral et nous laisse sur notre faim…

Pour conclure sur ces 3 premiers romans, je pense qu'ils devraient être des incontournables. Je les imagine également travaillés au collège. Je crois qu'en cinquième l'aventure est au programme. On y parle souvent de Jack London et de Jules Verne ( 2 incontournables, bien évidemment) , mais si j'avais la possibilité de rajouter sur la fameuse liste de l'éducation nationale. J'y mettrais bien évidemment ces romans … car il y a matière a discussion, tout en restant plus qu'abordable pour notre jeunesse.
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Mais comment fait-elle ? Troisième tome, troisième univers encore totalement différent des précédents - et pourtant totalement cohérent. C'est encore avec jubilation et frénésie que j'ai dévoré, toujours en trois jours, ces 600 pages, durant lesquels les personnages continuent d'évoluer, lentement, mais sûrement.


Pourtant, le grand absent du début de ce roman est le personnage qui, pour moi, donnait le sel aux tomes précédents : Thorn, le fiancé du tome I, devenu le mari durant le tome II… est porté disparu au début de ce tome III. L'alliance de notre liseuse animiste Ophélie et de ce chasseur apparemment inatteignable faisait le charme de l'histoire : le grand escogriffe qui n'aime personne et ne laisse place à aucune faiblesse, mais s'énamoure d'un petit bout de femme pas si effacée qu'elle en a l'air, mais qui en revanche est la plus maladroite des deux avec ses sentiments… Je ne sais pas si l'auteure s'est vu reprocher la lenteur de l'évolution de leur relation, mais elle insiste beaucoup dans ce tome sur la maladresse d'Ophélie à exprimer ses sentiments. Comme si, animiste habituée à ce que les objets réagissent à ce qu'elle ressent, elle ne savait pas comment l'exprimer à un homme. Et puis il y aussi le fait qu'en fait d'homme, c'est son premier. Cette absence lancinante lui fait prendre de plus en plus conscience de ses sentiments au fur et à mesure que son envie de les exprimer grandit. le vide que laisse Thorn prend paradoxalement toute la place dans les pensées d'Ophélie. Drôle de mariage arrangé, dont j'aime beaucoup voir évoluer la relation. Alors quand on me supprime mon amoureux (oui-oui je me suis légèrement identifiée aux personnages^^), finalement je lis encore plus rapidement pour le retrouver !


Mais j'ai fait plus de pauses aussi. Parce que ce tome est plus éprouvant. On est sous la tension de l'intrigue qui se complexifie, mais sans amis pour nous soutenir et sans amant pour veiller sur nous… On commence par le chercher sur l'arche de Babel, l'arche de la connaissance, « la mémoire de l'humanité ». Ça tombe bien, comme on cherche aussi la vérité sur la chute de l'ancien monde, pour y trouver peut-être la cause des dysfonctionnements actuels, on va devoir apprendre à se fondre dans cette masse de babéliens, obéissant eux aussi à leurs règles particulières. Après sa rencontre décevante et effrayante avec Dieu, Ophélie en avait déduit que « c'était sur Babel que toute l'histoire avait commencé. La grande histoire : celle des esprits de famille, des Livres, de Dieu et de la Déchirure. » Quant à Dieu :
« La mère Hildegarde s'était tuée à cause de lui.
Le baron Melchior avait tué pour lui.
Thorn avait failli être tué par lui. »
Pas de doute, dans ce nouveau monde, comme dans notre ancien, Dieu -ou ceux qui se prennent pour lui - est au centre de toutes les guerres ou presque…! Sauf que sur Babel, le mot « guerre », comme un certain nombre d'autres, est interdit.


Sans Thorn et sans ses alliés habituels qui sont un peu occupés ailleurs (dans des roses des vents, pour tout vous dire, et à carapater après un bébé au don d'ubiquité), Ophélie devra se débrouiller seule. Et on s'est effectivement sentie bien seule toutes les deux dans cet épisode, sans Archibald pour nous divertir, la tante bérénilde pour veiller sur nous, le valet comme ami.
C'est peut-être ce qui m'a rendu ce tome moins chaleureux que les deux précédents. Pour autant je ne me suis jamais ennuyée, j'ai admiré avec quel talent on découvrait encore un autre univers totalement différent des deux précédents, ce qui nous empêche de nous lasser. J'ai finalement aimé ce changement de rythme, qui fait de cette série une surprise à chaque tome.


Et puis, si l'on trouvait de nombreuses références littéraires dans les tomes précédents, comme Alice au pays des merveilles, le passe-muraille, harry potter, les mythologies et j'en passe, ici les guerres de religion mises à part, ce tome est très inspiré de nombreux autres sujets de société comme la révolution industrielle, la naissance de l'ordinateur, mais aussi, un peu comme dans 1984, le pouvoir des mots et de la censure ainsi que de la réécriture des livres d'histoire dans la mise en place d'une dictature par exemple…
Une lecture classée jeunesse qui n'en reste pas moins riche en réflexion autant qu'en culture et en imaginaire. Un livre qui fait rêver autant que réfléchir.


« La seule véritable erreur est celle qu'on ne corrige pas ».
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Quand je repense à ma lecture du tome un que je n'avais pas été à la hauteur de mes espérances, je me félicites d'avoir poursuivi, car sans grande surprise ce troisième volume a été un coup de coeur. Difficile de le lâcher une seule seconde car inévitablement arrivée à la fin d'un chapitre, il fallait que je connaisse la suite. Je ne peux d'ailleurs que féliciter l'auteur pour son imagination, poussant encore un peu plus les limites de son univers sans jamais trébucher.

La mémoire de Babel commence donc avec notre petite Ophélie qui est en plein désarrois. Presque trois ans se sont écoulés, et elle est toujours sans nouvelle de Thorn. Sans compter le fait qu'elle a été obligé de retourner à Anima où ses moindres gestes sont épiés, loin de ses amis. J'avoue avoir eu un peu peur avec cette mise en bouche. J'aime beaucoup Ophélie mais la voir de nouveau à Anima était comme revenir au premier tome. Fort heureusement, Archi arrive à la rescousse très rapidement. Et c'est là que trois aventures commencent. Oui, trois ! Et là, je suis encore plus enthousiaste car ne plus seulement se focaliser sur notre héroïne est un très bon point, surtout vu la complexification de l'intrigue.

Ophélie part donc à Babel, essayant de retrouver son mari, Archi est sur le mystère de l'arche cachée, pays natal de Hildegarde, et nous suivons aussi Victoire, la fille de Berenilde et Farouk. Si les deux derniers ne font que de courtes apparitions au final, j'ai trouvé cependant leurs histoires vraiment intéressantes à tous les points de vues. C'est un peu comme si l'ex-ambassadeur et notre liseuse menaient une enquête en parallèle qui va les mener au même but. J'espère d'ailleurs que la petite bande se retrouvera dans le dernier tome. Voir Thorn et Archi faire équipe devrait être plutôt sympathique !

Babel s'offre à nous très rapidement. On découvre un monde très (trop) codifié qui souffre du syndrome de l'autruche. Aberrant à de nombreux niveaux, surtout quand on comprend vite qu'ils basent leur société sur la connaissance. Mais ce monde de contradictions est aussi un nouveau défi pour l'auteur. Créer une troisième arche bien différente des deux autres n'était pas forcément facile, et pourtant tout coule sans accro. Je n'ai pas vraiment apprécié Babel, mais il n'empêche que j'ai passé un excellent moment, sans compter que l'on rencontre des personnages plutôt attachants. Elizabeth, Ambroise ou encore Blasius et Octavio, notamment. Des personnages secondaires réussis, d'autant plus qu'ils sortent tous les trois du lot de part leur caractère respectif.

Babel a été pour moi, une sorte d'Inde. On retrouve ces castes très codifiés où il est difficile de gravir les échelons. Les sans pouvoirs n'ont pas vraiment d'utilité, ils ne servent pas à la société, ils sont relayés en bas de l'échelle sociale. Il y a aussi la richesse des couleurs et de la faune et de la flore, sans compter le temps. C'est aussi dépaysant que la Citacielle, en plus exotique. Il n'empêche que les dangers rodent à chaque coin de porte. Entre les camarades compétiteurs d'Ophélie, les révolutionnaires et un mystérieux tueur, il y a de quoi avoir des sueurs froides. Mais en soi, c'est cette société qui se veut parfaite qui est la plus dangereuse. de quoi réfléchir comme d'habitude !

L'intrigue avance aussi pas mal dans ce troisième tome. On en apprend plus sur Ophélie et son étrange lien avec Dieu, tout comme sur l'histoire « d'avant ». Si Babel nous ouvre les yeux sur les plans du Créateur, il n'en reste pas moins que c'est notre héroïne qui se dévoile encore un peu plus ici. J'ai beaucoup aimé l'évolution d'Ophélie, ses prises de conscience et son envie de changer. C'est un peu à double tranchant, car on sent qu'elle se perd à certains moments, mais ne même temps, elle continue de nous prouver qu'elle a encore tellement à donner. J'ai eu un peu peur par contre concernant sa relation avec Thorn. J'avais l'impression d'un retour en arrière qui finit par prendre tout son sens mais qui m'a fait quelques frayeurs. Ces deux-là font tellement la paire alors qu'ils sont à l'opposé l'un de l'autre qu'on frôle presque la perfection.

Un avant dernier tome très bien mené, avec des révélations qui nous tiennent en halène et une héroïne qui n'a pas dit son dernier mot. le tout dans un univers riche et enchanteur. de quoi passer un très, très bon moment.
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Grand plaisir de retrouver l'héroïne aux lunettes émotives et à l'écharpe fusionnelle! D'autant que l'attente fût longue.
La crainte d'une lassitude est latente lorsqu'on accroche les wagons d'une série : pas de déception ici, et c'est même sans doute celui que j'ai préféré des trois parus. L'action est sans doute moins alambiquée, tout se passe quasiment sur Babel, les personnages sont moins nombreux. On a affaire à une véritable intrigue policière , dont l'enquêtrice est Ophélie elle-même.

L'ensemble reste tout de même très inventif : hybride de Lewis Caroll et de J. K. Rolling, on imagine sans peine un Tim Burton s'emparer de l'affaire pour concocter une réalisation sur grand écran.

On perçoit aussi l'évolution d'Ophélie, qui affiche deux ans de plus, qui tire partiellement parti de ses expériences passées. Si elle reste encore prisonnière de son manque de confiance, elle parvient à se dépasser d'autant qu'elle prend aussi conscience de la mission de grande envergure qui se dessine pour elle, bien au delà de sa volonté de retrouver son époux. Déterminée et prête à enfreindre les tabous, elle garde cependant des zones de fragilité qui la rendent toujours aussi touchante.

J'ai beaucoup apprécié le décor et l'analyse du fonctionnement de la cité de Babel, une arche dont l'apparente perfection cache un pouvoir totalitaire et avec ce que cela implique : délation, contrôles, surveillance ubiquitaire, négationisme…

L'auteur n'oublie pas les livres, qui sont au coeur de l'intrigue, dans cette sorte de grande école où la concurrence fait rage pour devenir « virtuose ».

Le quatrième tome se fera t-il aussi longtemps attendre? Est-il prudent de laisser les arches dans l'état de précarité et d'instabilité décrit par l'auteur?
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Coup de coeur ! Merveille ! Coup de génie ! Addictif !

Je n'ai que des mots comme ça qui me viennent à l'esprit après cette lecture. Ce qui est génial avec cette saga c'est que l'on va de coup de coeur en coup de coeur, et quand on pense que ça peut s'essouffler, on se retrouve avec un autre tome, toujours plus addictif, toujours plus original.

Ce qui est génial, c'est que désormais on connait les personnages principaux, on arriver à cerner leur caractère, on peut parfois anticiper leurs réactions. A eux, se mêlent de nouveaux personnages que l'on doit apprendre à découvrir, on doit essayer de trouver qui sont les alliés et qui sont les ennemis.

On en découvre toujours un peu plus sur l'histoire de ce monde, comment il est construit et par qui il est peuplé. C'est un univers très attirant et drôlement bien bâti.

Personnellement, je n'ai pas eu un tel engouement pour une saga depuis Harry Potter, que je pensais indétrônable tellement cela à marquer mon enfance/adolescence. Et pourtant La Passe-Miroir est en train de me montrer que plusieurs romans, plusieurs saga, peuvent marquer une vie.
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Je continue tranquillement de lire cette série de livres et je ne suis pas déçue.

Ophelie a grandi, muri et est vraiment devenue une jeune femme passionnante, débrouillarde et courageuse.

Sa recherche de Dieu, de son mari et de l'histoire de son monde m'a fait passée un excellent moment de lecture.

J'ai lu que la quatrième et dernier tome avait déçu pas mal de lecteurs. Je croise les doigts pour que cette aventure se finisse comme elle a commencé, sur des idées et des mondes magnifiques.

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Ce troisième tome le confirme, l'imaginaire de Christelle Dabos est phénoménal ! L'autrice continue sur sa lancée, mêlant fantaisie et enquête, puisque Ophélie est toujours sur les traces de l'histoire du monde, de la Déchirure et des arches – et par la même occasion à la recherche de son mari qui reste introuvable suite à son évasion du Pôle. Une quête qui conduit la jeune fille, sous une fausse identité, vers Babel, arche moite, luxuriante et cosmopolite qui se distingue tant par ses prouesses architecturales et technologiques que par son sens civique un brin outrancier – le goût de la délation et de la censure ne sont pas sans évoquer Orwell et Huxley à qui de petits clins d'oeil sont adressés. Mais l'autrice puise également de façon très créative dans divers univers, de la société de castes indienne aux mythologies grecque, égyptienne et biblique, pour composer un monde singulier. Qui n'en donne pas moins à réfléchir au côté babélien et aliénant des sociétés ultra-modernes…

« La connaissance sert la paix » : telle est la devise de Babel et pourtant, les secrets de la cité semblent farouchement dissimulés. Qu'à cela ne tienne, Ophélie est fermement décidée à faire la lumière sur le passé et le présent. Archibald mène sa propre enquête de son côté. Quant à Victoire, la fille de Berenilde, elle met le doigt malgré elle sur son propre lot de révélations… Entre ces trois fils qui convergent et le changement de décor déstabilisant, le roman est riche de rencontres, de péripéties et de rebondissements. C'est si dense que je n'ai pas toujours trouvé évident de garder le fil – ce qui pourrait être lié au fait que ma lecture du tome précédent remontait à plusieurs mois. Mon fils, qui a lu les quatre tomes à la suite, a eu moins de mal à s'y retrouver. Dans tous les cas, cela vaut le coup de s'accrocher pour arriver au final, très réussi.

Mon seul bémol concerne l'évolution d'Ophélie, dont j'aime l'obstination et la résilience, mais dont j'attendais plus d'assurance après ce qu'elle a vécu et dont je ne comprends pas toujours les réactions vis-à-vis de Thorn.

En somme, ce tome est aussi addictif que les précédents, avec en toile de fond un questionnement intéressant des ressorts du pouvoir et le rôle de la mémoire, mais aussi des tensions entre légitimité et légalité. Impossible, après avoir parcouru la dernière page, de ne pas se plonger très vite dans le quatrième et dernier volet de la série !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Lu et dévoré, à l'instar des deux autres il me faut maintenant attendre la suite... comme tout le monde!

Nouvelle arche, nouveaux personnages, nouveaux rebondissements, l'univers de Christelle Dabos est vraiment passionnant.

Les personnages des tomes précédents m'on un peu manqué mais Ophélie tient bien la route et quelques surprises sont au programme.

J'ai bien aimé la fin et je pense que cela suffira pour me faire tenir jusqu'à l'ultime aventure.

C'est le genre de livre où on se dit que l'on va encore lire "un chapitre" avant d'aller dormir et qu'on en lit 4. C'est le genre de livre qu'on lit en marchant de la gare au travail pour terminer un chapitre parce qu'il est inconcevable de le laisser en suspens. Bref, une série à mettre sur ma pàr (pile à relire) ^_^





Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (108)
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Ce n'est pas « Où est Charlie ? » mais « Où est Thorn ? » ^^


Dans ce livre, on est toujours avec notre chère amie : Ophélie. Aaaaah, elle m'avait manqué en fait. le tome 2 remonte au dernière vacances (février). Et je dois dire que le tome 2 a été une découverte incroyable ! Ce tome-là tout autant, en fait. Notre liseuse préférée, décide de partir sur un coup de tête sur l'Arche de Babel. Elle a le sentiment que des informations clés pour trouver Dieu et Thorn
sont là-bas. Elle y va donc seule, avec son écharpe et ses mains de liseuse…

Babel, c'est une Arche un peu futuriste : des trains qui volent, des automates partout,… seul chose quoique étrange : le Mémorial. le Mémorial, c'est une grande bibliothèque, mais c'est aussi une … comment dire ? Une école pour apprendre à être avant coureur ? En fait, je ne sais pas tellement comment expliquer car ce n'est pas très bien expliqué… Bref, c'est l'endroit où Ophélie va se concentrer pour ses recherches…

Au Pôle, Berenilde se trouve avec tante Roseline et Archibald ainsi que Victoire, la fille de Farouk. Eh oui, Farouk, il a des gosses, mais il ne prend même pas le temps de s'en occuper ! Pff !
Bref. Victoire, elle, a un pouvoir spécial, comme si elle pouvait diviser son corps et son esprit en 2 parties distinctes quand elle le désire, pour aller ‘‘espionner'' avec son esprit (et d'ailleurs, elle va en faire, des découvertes ;-)

Bref, c'est un bon roman passionnant et entraînant, mais quoique un peu flou vers la fin… qui nous laisse en suspense avec l'eau à la bouche ! =D

Bref, tout ça pour dire que ce livre a été quelque chose qui m'a beaucoup intéressé pendant ce confinement ! J'ai pris un réel plaisir à cette lecture, comme tous les autres tomes !

On m'a dit qu'il existait un tome 4. Gooo pour le lire prochainement !

Bonnes lectures, portez-vous bien et 169 critiques !

[critique du tome 2 pour ceux qui veulent ^^]
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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