J'avais besoin de reprendre mon souffle après le coup à l'estomac reçu à la lecture de “L'enragé”.
Rien de tel qu'une balade dans les Pyrénées en camping-car comme échappatoire.
Rien de tel que de lire l'un des dix livres préférés des Français.
Pourtant, cela ne démarre pas dans la liesse : Emile, 26 ans, Alzheimer précoce, deux ans d'espérance de vie.
On a déjà fait mieux pour débuter un feelgood !
Je me suis demandé quel était ce modèle de Camping-car. Ce n'est pas le van pourri de la couverture, celui d'Emile est plus confortable avec trois couchages et une trappe latérale de rangement.
Mais l'accès au lit en position haute se fait avec une échelle de corde ! Bizarre aussi ce réservoir d'eau de 100 litres qui semble amovible.
Enfin, la charge, et donc la recharge de la batterie de la cellule, ne semble pas poser problème après des arrêts prolongés.
Oui, il est magique ce véhicule, je veux le même qui ne semble pas encombrant en plus et a toutes les qualités pour réaliser ce voyage.
Ce préambule pour tenter de donner un point de vue différent à ma chronique, tant celles que j'ai lues racontent l'histoire ni plus ni moins.
Il me sert aussi à vous dire que ce premier roman présente quelques maladresses.
N'en parlons plus, car c'est une bonne idée, celle du camping-car, la preuve,
Virginie Grimaldi l'avait déjà utilisée en embarquant son héroïne dans un van direction la Scandinavie.
Melissa Da Costa nous propose une lecture agréable, légère malgré l'histoire plombée, qui nous fait apprécier
tout le bleu du ciel et quelques arcs en ciel !
Parfaitement romancé, il fonctionne comme un “tourne-page” qui nous emmène dans des paysages toujours agréables.
On s'attache aux principaux personnages, avec lesquels l'autrice favorise l'empathie.
Ce premier roman a été auto édité initialement chez Amazon avec ce titre qui est un résumé en soi : “Recherche compagnon de voyage pour ultime escapade.”
Je le défends contre les “dézingueurs” le notant d'une demi étoile.
Le livre n'est pas clivant, ces personnes disent souvent ne pas l'avoir lu en entier… dérogeant à une règle que je me suis imposée : si j'abandonne un livre, je n'en parle pas.
Je l'ai lu jusqu'au bout et avec plaisir.
C'est sûr qu'en corrigeant les quelques maladresses stylistiques,
Melissa Da Costa saura encore captiver les lecteurs avec ses romans suivants.