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sur 2913 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À l'instar de Khaled Hosseini, le cerf-volant de Laetitia Colombani nous fait voyager…pas à Kaboul, mais dans un petit village d'Inde où Léna, ancienne enseignante française, tente d'oublier la tragédie qui a bouleversé sa vie, la poussant à tout quitter. Un jour, lors d'une balade matinale sur une plage encore dépourvue de touristes, elle aperçoit une petite fille qui joue au cerf-volant. Touchée par le sort de cette gamine d'à peine dix ans, exploitée par un restaurateur, Léna se met en tête de lui apprendre à lire et à écrire afin qu'elle puisse s'élever de sa condition…à l'image de ce cerf-volant défiant les lois de la gravité.

Comme dans « La Tresse », Laetitia Colombani entremêle trois portraits féminins, trois destinées cabossées qui se rencontrent le temps d'un roman. Outre cette institutrice cherchant à se reconstruire après un drame personnel, le lecteur retrouve Lalita, qui n'est autre que la fille de Smita, l'un des personnages principaux de « La Tresse ». La troisième femme, Preeti, également issue de la caste des Intouchables, dirige une brigade féminine d'auto-défense qui vient en aide aux nombreuses victimes d'agressions.

L'Inde que l'on visite en compagnie de ces trois personnages, n'est pas celle des touristes, mais celle des coulisses, peuplées de mendiants, d'intouchables et d'illettrés. Un endroit sans perspectives, frappé par la misère, où l'enfant est synonyme de main-d'oeuvre et les filles régulièrement victimes du sport national : le viol ! Privées d'instruction, on leur ôte la principale clé qui mène à la liberté : l'éducation ! Sous la houlette de coutumes et traditions ancestrales, les droits des femmes et des enfants se retrouvent constamment bafoués…

« le cerf-volant » de Laetitia Colombani est un magnifique roman féministe sur la reconstruction, qui dénonce la condition féminine et l'exploitation des enfants-esclaves en Inde, tout en soulignant l'importance de l'éducation afin de pouvoir s'extraire de cette misère…

« School ! School ! le gamin continue de crier et ce mot est comme un affront à la misère, un grand coup de pied balayant les castes millénaires de l'Inde, rebattant les cartes de la société. Un mot en forme de promesse, un laissez-passer pour une autre vie. Plus qu'un espoir : un salut. »
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Léna, jeune femme française part en Inde à la suite d'un drame personnel.
Elle retrouve difficilement une raison de vivre en se battant pour améliorer les conditions de vie des déshérités dans ce lointain pays, dans un village pauvre.
Elle nous fait découvrir le travail des enfants dès leur plus jeune âge, dans des conditions inhumaines.
Les traditions renferment les petites filles dans l'ignorance, le mariage précoce, les brutalités.
Léna veut apporter sa pierre à l'édifice en instruisant ces enfants.
La petite Preeti , freinée par sa dyslexie, affronte avec courage les obstacles de l'obscurantisme, de la pauvreté qu'engendre ce classement des êtres et les intouchables dont elle fait partie. le problème avait déjà été abordé très humainement dans "La tresse".
L'inde, c'est "le chaos" dit Preeti et on le perçoit très fort dès le début du livre.
Les balançoires, les escarpolettes, le cerf-volant s'élèvent dans les airs comme l'instruction, l'éducation permettra aux enfants de s'élever. C'est devenu le credo de Léna.
C'est un roman très intéressant où Laetitia Colombani a voulu nous livrer le message de cette Inde en détresse.
Le côté informatif, documentaire de l'ouvrage sont très bien passés mais il manque pour moi l'intensité du récit, l'attachement aux personnages mis à part la petite Preeti.
204 pages, c'est peut-être un peu court pour contenir tout ce que je demande.
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Si vous avez lu "La tresse" de Laetitia Colombani, vous vous souvenez certainement de Smita, dont le rêve était d'envoyer sa fille la petite Lalita à l'école. Mais comme elles appartenaient à la caste des Intouchables, ce rêve semblait inatteignable...
On retrouve Lalita dans ce roman dont elle est l'une des héroïnes, elle vit chez un "oncle et une tante" qui l'exploitent comme une esclave dans leur gargote. Mais un jour arrive dans leur petit village indien de Mahäbalipuram une jeune enseignante française qui a besoin de se recontruire après un drame personnel. Venue pour quelques semaines, elle va croiser la route de Lalita, alors que la fillette joue avec son cerf-volant sur la plage lors de ses rares moments de loisir. Entre la petite Indienne qui ne parle plus depuis longtemps et la prof dévastée par le chagrin, une relation va se nouer, et lorsque Léna est sauvée de la noyade par Lalita, celle-ci décide se lancer dans un projet fou : construire une école pour les enfants du village. Mais pour cela elle va devoir surmonter de nombreux obstacles : l'opposition des parents qui préfèrent que leurs enfants travaillent et rapportent quelques roupies supplémentaires à la maison, l'administration locale complètement corrompue comme c'est malheureusement souvent le cas en Inde, entre autres difficultés. Mais elle va bénéficier d'une aide imprévue : celle de Preeti, alias la Chef, qui dirige fermement la Red Brigade locale. Les Red Brigades, ce sont des groupes de filles, de femmes qui ont décidé de se défendre contre les nombreuses agressions et viols dont elles sont victimes. Une initiative qu'on ne peut que saluer, mais qui est assez mal vue dans le village. Qu'importe, Léna et Preeti vont tout mettre en oeuvre pour que l'école voie le jour...

Ce roman m'a beaucoup touchée, d'autant plus que "La tresse" m'avait un peu laissée sur ma faim, j'étais frustrée de ne pas avoir pu suivre un peu plus longtemps Lalita. Je n'étais sans doute pas la seule, puisque l'auteure a décidé de continuer son histoire. J'ai trouvé l'histoire plus fouillée, plus aboutie, peut-être parce qu"elle se concentre à un seul endroit, même s'il y a trois héroïnes comme dans la précédente. Des thèmes brûlants sont abordés, comme le système des castes dont l'Inde peine à sortir, alors même qu'il est depuis longtemps illégal de discriminer les Intouchables (ou Dalits). L'instruction des enfants dans les milieux ruraux a également encore bien des progrès à faire, même s'il y a du mieux depuis quelques années, on voit sur le bord des routes des colonnes de garçons ET de filles en uniforme se rendant à l'école. Mais de nombreux parent sont encore besoin de l'aide économique qu'apporte le travail de leurs enfants.
Un autre très gros problème : l'insécurité dans laquelle vivent les filles, à la merci des prédateurs qui savent que l'impunité leur est quasi-garantie, les violences et les viols n'étant que très rarement sanctionnés. Et que dire des mariages forcés de fillettes à peine pubères, engrossées alors qu'elles sont encore elles-mêmes des enfants ! Une pratique également interdite, et qui recule dans les grandes agglomérations, mais qui demeure encore trop présente en zone rurale.
L'inde est un pays qui possède de multiples facettes, certaines absolument fascinantes, d'ailleurs je rêve d'y retourner, et juste à côté, pour qui sait ouvrir les yeux, des traditions cruelles et iniques, surtout pour les femmes. de nombreux progrès sont en marche, notamment grâce à des ong, ou à des associations comme les Red Brigades, mais le pays est si vaste que ces initiatives n'arrivent que très lentement dans les campagnes ou les zones peu fréquentées par les touristes. D'autre part, nulle part ailleurs je n'ai vu une telle dichotomie entre opulence presque indécente et extrême pauvreté quelques mètres plus loin. Et les gouvernements qui se sont succédés ces dernières années n'ont pas franchement fait progresser les causes des plus démunis...
Je me suis un peu éloignée du livre, désolée, mais je n'ai pu m'empêcher de me remémorer des images encore très fortes dans mon esprit, et qui ont certainement influée dans le plaisir que j'ai pris à cette lecture. Si j'avais un reproche à faire, c'est que j'aurais aimé encore plus de développements concernant certains thèmes. Et la fin ne m'a pas vraiment convaincue...
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Joli conte que ce "Cerf-volant". Comme dans "la tresse" de la même auteure, 3 femmes, 3 destins difficiles. Une française et deux indiennes.
Pour moi ce livre est un conte. Donc il est cruel (rappelez-vous la pauvre petite sirène d'Andersen !). La cruauté ici réside dans les faits réels décrits. le récit rappelle que l'éducation est un luxe pour beaucoup (trop) d'enfants. A fortiori pour les filles. A fortiori pour les Intouchables. A fortiori pour les miséreux. Alors quand on cumule l'ensemble....
Il y a quelques moments de lumière et d'espoir dans ce livre, mais l'ensemble reste assez sombre.
Un roman riche des informations données, qui se lit aisément et rapidement. Un livre que je vais passer à mes filles.

Soit je vieillis, soit c'est parce que j'ai 2 filles, mais j'ai l'impression que l'égalité homme/femme est un mythe qui n'aura jamais lieu.....
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Une jolie histoire dénonçant la condition féminine et le travail des enfants en Inde.

Elles sont trois, trois amochées, trois cabossées que le fil d'un cerf-volant va réunir le temps d'un roman.

Lena: - l'éducation comme arme de construction massive, elle y croit
Dans une vie antérieure, elle était enseignante et heureuse.
Une tragédie personnelle l'a frappée, la laissant totalement déboussolée et c'est lors d'un voyage en Inde qu'elle trouvera un nouveau but à sa vie.

Preeti : - "Don't be a victim. Join the Red Brigade"
Jeune femme victime elle-même des violences faites aux femmes a décidé de ne plus se laisser faire.
Elle a choisi d'enseigner à certaines les techniques d'auto-défense et d'en raccompagner d'autres lorsque leur quartier n'est pas sûr. Elle défend ainsi d'autres femmes 'cibles d'un sport national' en Inde: le viol.

Lalita: - son voeu le plus cher est de devenir conductrice de bus pour pouvoir retourner dans son village auprès de son père.
Elle trouvera en l'éducation scolaire une nouvelle façon d'échapper au sort réservé aux petites filles pubères mariées de force.

Trois vies que le destin a failli briser et qu'un cerf-volant va réunir.
La vie ne tient parfois qu'à un fil.

Léna, Preeti et Lalita (Holy)

L'éducation est un moyen de s'élever, de sortir de sa condition, d'avoir accès à la connaissance et d'avaler un repas chaud.

Se consacrer aux autres permet de surpasser un drame personnel qui a failli nous briser et de rebondir.

C'est dans la réalité de terrain et l'action concrète que l'humain se révèle et aide son prochain.

En Inde, 13 millions d'enfants travaillent et sont donc de facto privés d'éducation, filles et garçons. Une main d'oeuvre bon marché et docile.
L'éducation primaire y a pourtant été rendue obligatoire pour les 6-14 ans depuis 2010.
Les premières délaissées sont les filles qui continuent aussi à être victimes de leur ''sexe (mariage forcé, viol)

[cfr les mines de mica (les minerais brillants servant pour la peinture, le vernis à ongles, etc ].

Le cerf-volant est un court roman bourré de vitamines soleil et d'espoir, sorti le 9 juin 2021 aux Editions Grasset quelques jours seulement avant la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants (12 juin).

Raison pour laquelle j'en ai sollicité la lecture comme un pendant au roman
Les Disparus de la Purple Line de Deepa Anappara lu au mois d'avril.
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Il était une fois (dans les années 1990) une jeune femme de 22 ans nommée Croquignolle. Avide de liberté, d'aventures, de voyages, de découvertes et d'envie d'aider, elle s'est engagée durant un an et demi à vivre dans un bidonville de Bangalore dans le sud de l'Inde.

Passionnée de rencontres, au carrefour des choix de sa vie, elle s'est engagée corps et âme dans la mission d'accueil et d'accompagnement des enfants du quartier, livrés à eux-mêmes, victimes de la pauvreté, de l'alcoolisme des laissés pour compte et du désoeuvrement. le logement qu'elle partageait avec d'autres femmes était devenu un refuge de sérénité, de calme et d'amour au coeur de ce quartier grouillant de vie et de problèmes.

Alors vous comprenez bien que, lorsque Croquignolle a lu le cerf-volant de Laetitia Colombani, un feu d'artifice de visages, d'odeurs, de saveurs, de couleurs, de langages, de caresses, de larmes, de révolte, de passion, de silences, de prières a rejailli du fond de son coeur pour illuminer son ciel déjà scintillant de toutes les étoiles rencontrées sur son chemin depuis tant d'années.

Le cerf-volant est le livre d'une quête. Celle d'une identité après la disparition brutale de l'amour d'une vie.
C'est le livre d'une rencontre. Celle de Lena et d'une fillette de dix ans dont l'ignorance des lettres et des mots n'ôte rien à la beauté de son coeur.
C'est le livre d'un engagement. Celui qui nous empêche de rester inactif face à l'injustice qui touche particulièrement les plus démunis.
C'est le livre de l'humanité. Celle qui habite le coeur de tous les hommes, qui se retrouve souvent cachée sous les couches d'avidité, de cupidité, de pouvoir et de peur.
C'est le livre de l'encouragement. Celui qui met en route, qui nous dit : « Vas-y, éteins ton écran, pars à la rencontre ! »
C'est le livre de la misère. Celle que l'on peut vaincre si on s'unit pour la faire taire et vaciller.
C'est le livre des souvenirs. Ceux qui rallument la flamme indienne ancrée en tous ceux qui, un jour ou l'autre, ont côtoyé cette terre et cette culture millénaires.
C'est le livre du sens. Celui dont la quête est passionnante et passionnée.
C'est le livre d'un cadeau. Celui de Wilena à Croquignolle qui a permis à cette dernière de passer un lumineux moment de lecture, à la recherche de celle qu'elle était à 22 ans.
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Spécialiste de l'écriture sur la condition féminine à travers les lieux et le temps, Lætitia Colombani a choisi de nous entraîner à nouveau en Inde sur les traces de Lalita, héroïne de son premier roman "La Tresse". Bien loin des clichés touristiques, elle nous plonge dans le quotidien de ces petites filles issues de la caste des intouchables.

Fuyant la France et son métier, pour tenter de survivre à un drame personnel, Léna, enseignante, découvre la triste réalité vécue par ces fillettes, condamnées à ne pas aller à l'école, à travailler très tôt et à contracter dès 12 ans un mariage arrangé par leurs parents.Tenter à son modeste niveau de faire évoluer les mentalités et d'améliorer leur condition de vie, va lui donner l'occasion de se reconstruire personnellement. C'est un combat tout à fait honorable mais ô combien délicat qu'entreprend Léna car elle a bien compris que la lutte contre la pauvreté passe d'abord par l'instruction des petites filles, mais on ne s'attaque pas impunément à des traditions millénaires.

J'ai retrouvé dans ce roman la plume fluide et sensible de l'auteure que j'avais pu apprécier dans ses romans précédents. Elle met en avant, avec talent, ce visage méconnu de l'Inde. Mais pour moi, le scénario est plus attendu que celui de "La Tresse" ou des "Victorieuses" où s'entremêlaient plusieurs destins. J'accorde un 14/20 à cette histoire, belle certes, mais un peu trop lisse et convenue.
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Avec le cerf-volant de Laetitia Colombani paru chez Grasset embarquement immédiat pour le Golfe du Bengale dans un village au bord de mer , un village bien loin des clichés paradisiaques offerts au tourisme de masse..
Documentaire romancé, roman documentaire le cerf-volant ouvre une porte sur la vie de ces millions d'Intouchables corvéables à l'infini, humiliés, traités comme des moins que rien à qui tout droit à l'instruction est refusé. Alors lorsque l'on est une fille n'en parlons même pas.
Lena a tout perdu avec la mort de François son époux. Alors elle largue les amarres et part pour quelques semaines en Inde. Pourra t'elle y faire son deuil en toute sérénité?Y apprivoisera t'elle un futur alors que sa vie s'est arrêtée un jour de juillet? ..
Avec ses mots Laetitia Colombani focalise l'attention sur ces enfants misérables, privés de toute instruction. Ne sachant ni lire ni écrire ils sont à la merci des ainés et en particulier de leurs parents et des traditions, Qu'importent les lois si elles ne sont ni appliquées ni respectées!
Un message salutaire puisse t'il être entendu
.#Lecerfvolant #NetGalleyFrance
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« L'éducation n'est pas une préparation à la vie : l'éducation est la vie même ». John Dewey.

Léna, professeur, est partie en Inde dans un village côtier du Golfe du Bengale.
Un évènement tragique l'a bouleversée et amenée à laisser sa vie d'enseignante en France pour partir, loin.

Un jour... au bord de mer… Un cerf-volant, dans le ciel, tenu par une petite fille…
Puis une rencontre …
« Elle est venue ici, cherchant l'exil et le silence, et a trouvé le contraire de ce qu'elle attendait. »

Pour qu'enfin fasse jour l'espoir… la promesse d'une vie meilleure.

« Les enfants ont tout sauf ce qu'on leur enlève » a écrit Jacques Prévert.
C'est forte de cette conviction que Léna se lance dans un projet fou loin du drame qui l'a anéantie.

« L'Inde rend fou »…. Un pays à la fois magnifique, plein de senteurs, de saveurs, de couleurs, de courage…et aussi d'injustice, de violence, terrible cour des miracles.
*
Ce roman porte le bel enseignement de l'émancipation grâce à l'éducation, mais révèle aussi toutes les difficultés à faire changer les choses, poids des traditions et coutumes enracinées entravant liberté, rêves et volonté.

Une aventure poignante dans un pays ancré dans les traditions et toujours fidèle aux clivages imposés par le système des castes.

Une histoire qui pointe la condition tragique des filles dans encore trop de pays dans le monde, dont l'Inde ; et défend aussi la solidarité féminine, l'amitié puissante et la générosité du coeur.
Trois destinées et portraits féminins touchants.
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Suite au décès de son mari, Léna, une enseignante française, décide de partir en Inde changer d'air. Elle manque de se noyer en se baignant et est sauvée par une fillette. Elle va retrouver celle-ci et apprendre qu'elle travaille dans un restaurant tenu par son oncle et sa tante, ne parle pas et qu'elle ne sait ni lire ni écrire, comme tant d'autres enfants en Inde. Parallèlement, Léna fait la connaissance de Preeti, une jeune femme chef des Red Brigade, un groupe féminin d'auto-défense contre les agressions et viols courants dans ce pays. Avec Preeti, elles décident de monter une école pour scolariser les petites filles et toutes celles qui veulent s'instruire mais cela ne va pas sans mal dans ce pays profondément ancré dans ses traditions.

C'est le troisième roman de Laetitia Colombani que je découvre et je trouve des similitudes entre chacun de ses romans qui aborde la vie de femmes modestes en France ou dans un pays étranger.
Ce dernier roman est très dépaysant puisqu'il se passe en Inde, ce qui est original. le personnage principal est attachant, elle est prête à se donner à fond dans un nouveau projet altruiste suite au décès de son compagnon.
Les traditions du pays autour de la vie quotidienne, des castes, du sort réservé aux fillettes, de la scolarisation sont très bien décrites, c'est très vivant et instructif.
En revanche, j'ai trouvé parfois qu'il y avait des passages plus lents, présentant pour moi moins d'intérêt, un peu répétitifs dans ce livre, je me suis parfois ennuyée et c'est bien dommage.
Je trouve que le cerf-volant est un peu en-dessous la qualité des Victorieuses par exemple mais j'ai néanmoins apprécié le dépaysement et les valeurs qu'on trouve ici dans ce roman.
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