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3,75

sur 454 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ma première rencontre avec Philippe Claudel et clairement, elle est ratée.

J'ai essayé mais vraiment, le roman me tombait des mains toutes les dix pages alors j'ai abandonné vers la 200ème page parce que hein….quand ça ne veut pas, c'est vraiment trop laborieux et puis, il y en a tellement d'autres que je veux lire sans avoir beaucoup de temps.

Roman historique qui se déroule dans une petite ville imaginaire aux frontières d'un empire. Il démarre avec le meurtre du curé de la cité et nous voilà partis dans une enquête avec l'inspecteur local envahi en permanence de pensées libidineuses. Un triste personnage qui ne pense qu'à sauter sur son épouse voire à violer une jeune adolescente….

C'est simple : j'ai détesté les personnages, celui de l'inspecteur tout particulièrement, l'histoire ne m'a pas passionnée, et le style ne m'a pas convaincue.

Je n'ai jamais aperçu ce que l'auteur voulait raconter et pourquoi il avait choisi des personnages aussi peu aimables. Je vois que certains amis babeliotes ont adoré, ce qui est un parfait mystère pour moi. En ce qui me concerne, je passe à autre chose.
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Comme son titre l'indique ce roman est crépusculaire. Philippe Claudel devait être d'une humeur massacrante pour écrire une telle histoire, est-ce l'effet enfermement du Covid qui a provoqué cela ? Ce roman est lourd, plombant, sinistre, comme l'écriture et le style. J'ai même l'impression qu'il a ajouté des phrases (inutiles) pour faire encore plus lourd. Pour commencer l'année c'est pas le bon livre qu'il vous faut. J'avoue avoir eu du mal à suivre, j'ai beaucoup sauté et au final j'ai l'impression que cette lecture n'était pas très nécessaire à l'élévation de mon esprit et de ma connaissance. Dommage, j'ai un souvenir de Philippe Claudel à la Cité du Vin de Bordeaux pour laquelle il avait lu une nouvelle très gouleyante, je resterais donc sur ce souvenir.
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Roman qui a fait parler de lui cette année, Crépuscule vous plonge au sein d'un Empire imaginaire troublé par un meurtre odieux quand le curé de la ville est retrouvé assassiné par des enfants ; deux policiers, Nourio et son adjoint Baraj mènent l'enquête sur ce sujet terriblement sensible, sous le regard inquiet d'une communauté musulmane en minorité dans la région. Comment se fabrique une contre-vérité à partir d'un fait divers ?

Fable sur les travers des sociétés humaines et satyre de notre époque, le propos aurait été intéressant s'il n'était pas traité de façon aussi caricaturale et simpliste : l'Eglise a toujours bon dos quand il s'agit de dénoncer la bêtise et la veulerie qui caractérise notre société occidentale pourtant si déchristianisée. Il faut voir l'Evêque - vieux, ridicule, azheilmérien - et son vicaire illuminé hurlant à la pénitence, tel Philippulus dans l'Etoile Mystérieuse d'Hergé. Mais l'auteur ne réserve pas l'exclusivité de ce ridicule à ce nouveau bouc émissaire contemporain, il élargit le propos à toute forme de religion quand il lâche que "les lieux de culte devenaient des lieux de spectacle". En effet, il s'agit pour ici d'une comédie humaine. L'homme sans transcendance n'est n'est pas très joli à voir. Il n'est que l'ombre de lui-même, les meilleurs étant devenus des chiens au terme de cette parabole.

Livre d'atmosphère situé dans cette contrée reculée que l'on devine arriérée telle l'Albanie d'Avril Brisé d'Ismael Kadaré, il plonge le lecteur dans une noirceur trop systématique (les vieilles sont édentées, on ne boit pas mais on lape, la lumière est chiche, les hommes ont des allures de lémuriens ou des nez de poivrot, le héros policier est en fait un obsédé sexuel tourmenté, etc). Trop souvent il use de ficelles qui pourront éventuellement faire penser au lecteur de droite

Crépuscule est une suite de tableaux à l'ambiance macabre que j'ai lu, comme l'écrit son auteur, "jusqu'à la nausée, jusqu'à la stupeur, jusqu'à l'abrutissement", porté malgré tout par un style puissant et évocateur. L'auteur nous questionne ici et nous conduit au bord de cette falaise qui craquelle, dont l'érosion intérieure menace d'affaissement subit. Notre société sans doute.

Thomas Sandorf

Merci à Netgalley et à Stock pour cette lecture
Lien : https://thomassandorf.wordpr..
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Une province perdue aux confins de l'Empire. le curé est retrouvé mort, tué sauvagement à coups de pierre. le Policier, Nourio, aidé de son adjoint, Baraj, mènent l'enquête. Nourio est en proie à bien des pressions, lui qui devient peu à peu la marionnette , non seulement de ses supérieurs et des hommes influents du village, mais aussi des sentiments obscurs qui l'entrainent vers la jeune et douce Lémia…

Au fur et à mesure de ma lecture, j'avais l'impression de décoder des références littéraires ( par exemple Giono « Un roi sans divertissement », avec la neige, la chasse…), ou politiques (le boutiquier appelé Semmour…). Cela en devient lassant, comme ces scènes décrites avec crudité chaque fois que Nourio éprouve des pulsions sexuelles (perverses ou non). le ridicule arrive même parfois avec cette volonté de faire comme si tout avait sens : chaque personnage est présenté comme un type (emploi des majuscules : le Policier, l'Adjoint…) , dont le nom n'est pas innocent (Baraj est le barrage qui protège Lémia de Nourio qui est entraîné par des pensées contre-bature et qui essaie de la violer…).
Bref, je n'ai pas du tout aimé. Ah si, il y a une chose que j'ai bien aimée : c'est la couverture, que j'ai trouvée très belle ! 😊
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J'ai stoppé ma lecture après une centaine de pages. Je n'étais pas convaincue par l'écriture, que j'ai trouvée ampoulée et inutilement redondante, mais les scènes de sexe, particulirement glauques, m'ont achevée.
Je passe mon tour sur ce roman qui promettait une réflexion sur l'âme humaine le multiculturalsime mais qui semble prétexte à une pensée bien crado, érotisant de manière très gênante le viol et la pedocriminalité
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