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sur 1769 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Première enquête du célèbre Hercule Poirot... Il était évident que j'aurais lu cet ouvrage un jour, afin de découvrir les débuts de ce personnage mythique (ou, plus précisément, la première fois qu'Agatha Christie a écrit un roman dans lequel il était enquêteur, c'est donc la rencontre des lecteur·rice·s avec Poirot).

En effet, ce n'est pas la première fois qu'Hercule Poirot élucide un meurtre. Cette fois, il va devoir découvrir qui, parmi une famille britannique, a tué Emily Inglethorp. Tout le monde soupçonne son mari, Alfred Inglethorp, d'autant que personne ne l'aime. Mais la résolution de l'énigme paraît trop simple à Hercule Poirot qui va chercher à découvrir le fin mot de l'histoire...

Celle-ci nous est racontée par un narrateur interne, Arthur Hastings, qui sera celui qui demandera à Hercule Poirot de l'aider dans l'enquête. Cet aspect ne m'a pas particulièrement plu, mais c'était un moyen intéressant de mener l'enquête sans savoir ce que Poirot avait en tête.

J'ai lu cet ouvrage il y a quelques mois et, bien que l'intrigue soit sympathique et prenante, il ne m'a pas laissé un souvenir marquant puisque j'ai dû le feuilleter de nouveau pour m'en rappeler. Ce n'est pas la meilleure histoire d'Agatha Christie, mais c'était tout de même une bonne découverte.
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Première enquête d'Hercule Poirot sur le sol britannique pendant la première guerre mondiale.

Hastings, en permission pour blessure, est invité à séjourner à Styles Court par un ami de jeunesse. Il va retrouver Poirot séjournant dans le village comme réfugié. L'histoire est rapportée par Hastings et il l'articule autour de lui-même,

Dans cette enquête Poirot est déjà empli de tics, très conscients de ses capacités hors norme de réflexion et de déduction mais pas encore autant imbu de lui-même que par la suite.

Hastings a un ego démesuré et ne supporte pas de ne pas comprendre tout en se gargarisant, à tort, d'avoir trouvé la clé de l'énigme posée par ce crime ! Il est d'une niaiserie assez difficile à supporter !

En bref, Agatha Christie tâtonnait pour établir la personnalité de ses personnages et nous les rendre supportables. Bien qu'ayant aimé et lu toutes les enquêtes d'Hercule Poirot, j'ai toujours préféré un Poirot dans la démesure à un Hastings inconsistant !

Ce livre n'est pas le meilleur mais il se laisse lire. Je l'avais oublié et je pense que ça de même pour cette relecture.

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C'est la Grande Guerre. Au moment où nous entrons dans le récit, Hastings a trente ans et il est en permission pour un mois après avoir été blessé et rapatrié du front. Chargé de rédiger le compte-rendu de l'affaire de Styles, c'est de son point de vue que l'histoire nous est narrée. Permettez-moi d'en parler comme une vieille connaissance avec laquelle je viendrais de renouer, tel ce dernier lorsqu'il croise par hasard John Cavendish, qu'il connaît pour avoir séjourné à Styles Court dans son enfance, et qui l'y invite, ou lorsqu'il tombe sur Poirot à la sortie du bureau de poste. Car comme beaucoup, c'est adolescente que j'ai rencontré Agatha, Poirot, Hastings et les autres. le style est dynamique, peu de descriptions, beaucoup de dialogues. Ancré dans l'imaginaire collectif, je me demande si les traits de Poirot ne s'en sont pas trouvés forcis, car il m'a semblé représenté beaucoup plus humainement dans le roman que ce que nous retenons généralement de lui - imbu de lui-même, maniaque de l'ordre, obséquieux... Il use de psychologie et d'instinct alors qu'il fait fonctionner ses fameuses petites cellules grises, et il suscite l'admiration qui lui est due. C'est Hastings qui m'a paru plus narcissique avec son ego fragile, boudeur et offusqué lorsqu'il ne parvient à tirer les mêmes conclusions que son ami. Et comme Poirot est Poirot, il parviendra à résoudre le meurtre d'Emily Inglethorp, anciennement Cavendish, tel que l'on attend de lui.
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On dira ce qu'on voudra, mais un bon petit Agatha Christie, de temps en temps, c'est toujours sympa !
Comme une petite madeleine de Proust (saveure strychnine !), ou comme un bon Cluedo des familles !

Je n'avais plus pris de nouvelles de ce cher Hercule Poirot depuis fort longtemps, et ce fut un plaisir de le retrouver sous la plume "so british" de celle qui la première, jadis, me donna goût aux romans policiers.
Bon, je vous mentirais en disant que j'ai dévoré cette Mystérieuse affaire de Styles avec la même frénésie que celle avec laquelle je me ruais, ado, sur les enquêtes du grand détective belge (faut dire qu'on en a, de l'appétit, à quinze ans !), mais je suis quand même ravi de cette petite lecture estivale.
D'autant plus ravi qu'il s'agit là du tout premier roman de la "reine du crime", publié en 1920 - il y a plus de cent ans, rendez vous compte ! - alors qu'Agatha n'avait que 27 ans, et que tout est déjà là.
Tout : la plume au charme délicieusement suranné, l'intrigue construite avec autant de minutie que celle mise en oeuvre par l'assassin pour l'élaboration de son crime, la perspicacité hors norme de Poirot, son amusante estime de lui, ses petites maniaqueries ("il aurait souffert davantage d'un grain de poussière sur ses vêtements que d'une blessure par balle"), les secrets de famille percés à jour les uns après les autres et les dialogues au cordeau, à la fois plein d'ironie et de déférence polie.
Tout, vous dis-je.

Alors qu'importe si l'effet de surprise s'est un peu émoussé avec le temps, et si l'on a vaguement l'impression de croiser à chaque fois plus ou moins les mêmes personnages (la famille aisée moins unie qu'il n'y paraît, les domestiques un peu louches, les visiteurs de passage...).
Avec Agatha, ça fonctionne toujours !

Ici, le drame se noue dans la belle propriété de Styles Court, où le capitaine Hastings (l'une des figures récurrentes dans l'oeuvre d'Agatha Christie, qui fait ici office de narrateur) est en villégiature chez son ami John Cavendish. C'est la mère de ce dernier, récemment remariée à Alfred Inglethorp (un curieux bonhomme loin de faire l'unanimité dans le clan Cavendish), qui est victime d'un empoisonnement. Alfred est immédiatement soupçonné, mais l'affaire se révèle bien sûr légèrement plus complexe...
Heureusement, Poirot passait par là, et il ne se fait prier pour faire démonstration de son prodigieux talent, non sans taquiner au passage notre pauvre Hastings sur son manque de clairvoyance.

Le lecteur lui aussi, même s'il dispose de tous les indices, aura bien de la peine à reconstituer le puzzle dans le temps imparti. D'accord c'est les vacances, mais est-ce une raison pour s'abstenir de solliciter un peu nos petites cellules grises ? Hum ?
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Dans La mystérieuse affaire de Styles, nous assistons à l'entrée en scène du détective belge qui deviendra l'un des héros favoris de l'illustre "Reine du crime".

Les premiers pas du petit moustachu s'avèrent quelque peu hésitants mais laissent entrevoir la grandeur dont il fera preuve par la suite. La romancière l'entoure déjà de personnages avec lesquels il collaborera très souvent : son fidèle ami, Arthur Hastings, et Japp, inspecteur à Scotland Yard. Les deux hommes seront souvent désappointés par les bizarreries d'Hercule Poirot et prêteront de ce fait fréquemment à sourire.

Agatha Christie réunit ici tous les ingrédients pour nous captiver : un meurtre commis par empoisonnement dans une chambre close d'un manoir, plusieurs suspects potentiels avec des personnalités bien marquées, des retournements de situation, de curieux détails qui semblent à première vue sans grande importance mais qui, mis en lumière par notre fin limier, éveillent notre curiosité. Malicieuse, l'Anglaise, s'amuse, en outre, judicieusement à nos dépends avec une règle qui, à mon sens, constitue un des fondements du roman policier (Je vous laisse découvrir par vous-mêmes ce à quoi je fais allusion). Ajoutez à tout cela des pointes d'humour et vous obtenez un ensemble fort appréciable.
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Pour du tarabiscoté, c'est du tarabiscoté, heureusement que ce n'est pas la première fois - bien que ce soit le premier roman d'Agatha Christie - que je rencontre Hercule Poirot...

Mme Inglethorp est morte. Qui a fait le coup ? Son jeune mari, Alfred, comme le clame haut et fort sa vieille amie Evelyne ? Cynthia, qui travaille en laboratoire et a accès à quantité de poisons, dont la strychnine ? John Cavendish, son beau-fils pressé d'hériter ? Sa femme Mary ? Son frère Lawrence ? Ou encore ce mystérieux docteur juif allemand ? (oui, c'est dérangeant à notre époque -enfin j'espère que ça en dérange d'autres que moi ! - mais c'est ainsi, les romans d'Agatha Christie reflètent souvent la réalité des mentalités de son époque, c'est pas une raison pour tout mettre à la poubelle, c'est une fenêtre aussi sur l'ambiance de l'époque et je trouve que ça a un intérêt, même si je le vois davantage historique que littéraire ;-)

Bref. Cette première aventure d'Hercule Poirot, premier roman de la Reine du Crime, c'est Hastingsg qui nous la raconte à la première personne. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que notre Hercule le balade en long, en large et en travers ce pauvre et ridicule Hastings - qui ira tout de même jusqu'à demander la main d'une des "suspectes"...

Bref. Tout désigne le mari, dans cet empoisonnement à la strychnine. Un peu trop grossièrement d'ailleurs. Et tout l'art de Poirot consistera, pour cette première, non pas à démasquer l'assassin, mais à ne pas le démasquer trop tôt.

Lecture sympathique, donc, mais trop capillotractée à mon goût. C'est comme ça des fois avec Agatha. Combien de tasses pour le café ? 6 ou 7 ? Attention, ce détail est capital, surtout que l'un des convives ne le sucre jamais...

Lecture plaisante donc, mais clairement, ce roman ne restera pas longtemps dans ma mémoire...
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Je ressors assez mitigée de la lecture de ce roman. Ce n'est pas mon premier Agatha Christie et d'habitude, je suis assez bon public mais là, j'ai eu du mal. J'ai trouvé le schéma de narration très répétitif et le ping-pong entre Hastings qui ne pige rien à rien et Poirot qui résout tranquillement son meurtre m'a un peu lassée.
La fin est à demi-surprenante. Agatha Christie nous a quand même habitué à bien mieux que ça.
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Un malheur va frapper la demeure de Styles Court et la conclusion est sans appel : meurtre par préméditation. Un certain Hasting fait alors appel à son ami Hercule Poirot pour résoudre l'enquête.

C'est le premier roman d'Agatha Christie qui met en scène le fameux détective HP et ami Arthur Hasting que l'on retrouvera dans d'autres romans.

Ce roman est en tout point similaire aux autres de la même veine : un crime, un/des coupable(s), une résolution. Pour tous les fan d'Agatha Christie, vous êtes servi ! Ce n'est pas mon enquête préférée, mais je dois dire que j'ai passé un agréable moment de lecture. Tout comme les personnages, on cherche le coupable allant de fausses pistes en fausses pistes avant de découvrir l'implacable vérité. Comme à mon habitude, il arrive un moment, souvent au milieu du roman, où Hercule Poirot commence à m'énerver : c'est le premier à savoir la vérité mais le dernier à vous la dire ! Il joue avec vos nerfs et titille votre curiosité avec malice et sans vous en rendre compte, vous vous prenez au jeu. Finalement, vous apprenez la vérité et n'avez plus qu'une envie : lire un autre roman de l'auteur pour retrouver ce sentiment de frustration si plaisant qui se marie à merveille avec votre curiosité foisonnante.

En conclusion, une bonne enquête d'HP racontée du point de vue d'un tiers personnage. Bien qu'elle ne soit pas ma préférée, je ne peux nier l'avoir appréciée. Un court roman qu'on lit avec délectation et curiosité jusqu'au bout dans l'espoir d'avoir le mot de la fin.
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Je suis très en retard dans mes chroniques pour le challenge de Mybookvision autour d'Agatha Christie, même si je m'accroche. J'ai lu cette enquête au début de cette année, mais ce n'est que maintenant que j'en parle ici. Mes souvenirs ne sont plus très clairs, mais l'essentiel est là.

Hastings, blessé pendant la guerre est invité par son ami John Cavendish dans la propriété familiale de Styles. Émily Cavendish, propriétaire des lieux et figure charismatique est une femme de tempérament, pour qui l'opinion des autres n'a que peu d'importance. C'est ainsi qu'elle se moque éperduement que personne n'apprécie son jeune époux. Jusqu'à ce qu'un soir, toute la maisonnée entende les cris d'Émily que l'on assassine. Mais qui a pu l'empoisonné ? Tous les regards se tournent vers le mari bien évidemment.

Ce roman met en scène la première enquête d'Hercule Poirot sur le sol britannique. Réflugié belge, il se trouve à proximité de la demeure de Styles lorsque le meurtre est commis. le lecteur découvre l'originalité du petit détective aux cellules grises laborieuses. Hasting endosse le rôle de faire-valoir dans cette enquête., dans le même esprit de Sherlock Holmes et le docteur Watson. Mais Agatha Christie atténuera cette position au fil des enquêtes pour faire d'Hasting un partenaire. le personnage est représentatif du lecteur ordinaire.

C'est avec plaisir que le lecteur se lance - comme pour chacun des romans de la grande dame - dans la question du Whodonit. Qui l'a fait ? Car invariablement, lorsque il ouvre un roman d'Agatha Christie, le lecteur ne peut s'empêcher de se poser des questions, de suspecter les personnages un par un, puis de revenir en arrière et enfin de ne plus trop savoir quoi penser de tout ça. Jusqu'à ce que le mystère soit éclaircit par Monsieur Poirot ou Miss Marple.

Dans ce roman-ci, le cas de la chambre close ajoute encore un degré de difficulté à la résolution de l'enquête. L'autrice frappe fort pour sa première enquête, et elle a bien fait car cela fonctionne parfaitement, alors pourquoi s'en priver. La résolution de l'enquête surprendra un peu le lecteur comme d'habitude, même s'il avait soupçonné quelque chose. Car chez Agatha Christie, rien n'est acquis avant la résolution du crime.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Résumé : Hastings nous raconte sa première enquête menée avec Hercule Poirot. Mrs Inglethorp est assassinée dans son manoir de Styles Court. Mais le meurtrier est difficile à confondre puisque beaucoup de personnes auraient pu tirer profit de sa mort et qu'on ne trouve pas d'indice. Mais Hercule Poirot n'a pas dit son dernier (premier) mot : sa première enquête, en compagnie de Hastings, va nous montrer dès ce premier roman d'Agatha Christie , que son héros va se révéler fin limier.

Mon avis : Nous sommes plongés dans une ambiance « totally british » tant au niveau du décor que des personnages.
Agatha Christie nous propose, dans ce premier roman, une étude approfondie de son personnage devenu mondialement connu. C'est Hastings (comme Watson pour Sherlock Holmes) qui décrit les méthodes méticuleuses d'Hercule Poirot, ses petites manies, son ego surdimensionné. Un petit mètre soixante-deux, une moustache cirée et une petite tête en forme d'oeuf qui contraste avec son « intelligence hallucinante » et ses talents d'enquêteur qui font de lui « l'un des membres les plus célèbres de la police belge. Comme détective, son flair était surprenant et il avait accompli de véritables tours de force en débrouillant certaines des affaires les plus complexes de l'époque ».
Agatha Christie pose également ici les jalons de ses futurs romans : une enquête que l'on suit avec le héros et dont nous découvrons tous les indices avec lui avant la fin. Nous les analysons et élaborons des hypothèses avec lui. Mais personnellement, je ne peux rivaliser avec le flair légendaire d'Hercule Poirot puisqu'Agatha réussit toujours à me mener sur une mauvaise piste.

Conclusion : un excellent premier opus pour la reine du crime et du roman policier !
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