Motherwell a toujours refusé d'engager une oeuvre dans une direction unique : intéressé par le surréalisme, curieux des possibilités plastiques offerte par le géométrisme de Mondriano, mais aussi lecteur des philosophes, des penseurs zen et des poètes, il conçois des tableaux intellectuellement exigeants, fondés sur un répertoire de formes et d'intentions à la fois varié et ambitieux. Opposé à l'art pour l'art, Motherwell proposait d'esthétiser le politique.
Pour Motherwell, tout tableau doit relever aussi bien du ''fini'' que du ''non-fini'' dans la mesure où son processus d'engendrement caractéristique s'inscrit dans une poétique et ne répond pas à aucun projet précis.
Quand j'ai de la joie, je l'éprouve uniquement en me livrant à de libre variations su ce que J'ai découvert, ce que je sais être mien.
La peinture : c'est un moyen de penser.