Interrompu ! Impossible d'aller au-delà des 60 premières pages. Déçu ? Pas vraiment. Après le bouleversement ressenti il y a une dizaine d'années à la lecture de Voyage, je n'avais pas relu autre chose de Céline.
Une envie d'en connaître davantage, quelques achats compulsifs d'autres ouvrages de cet écrivain inclassable et je commençai ce roman.
Et là, choc, surprise, difficulté d'adhérer et d'entrer dans le texte. Ce style, déstructuré, où les points de suspension se succèdent les uns aux autres, où les expressions mêlent langage châtier et argot voire vulgarité… On sent dans les quelques pages l'amertume de Céline, une volonté de s'auto-réhabiliter après son retour d'exil danois, mais en 60 pages on ne voit rien d'autre, pas de but, pas de fil, pas de chemin.
Céline disait, semble-t-il, qu'il n'était et ne prétendait pas être un auteur à messages. C'est réussi… ou alors je n'avais ni l'esprit, ni l'humeur pour affronter et peut-être goûter une simple mais tellement originale figure de style ?
A voir, dans quelques temps, dans quelques années peut-être ?
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Stoppé à mi-chemin. Céline se caricature, l'inspiration n'y est pas, le ton non plus. Trop d'interjection, d'interpellation, de digression, de volte-face... élocution saccadée, pensées tortueuses... à l'excès, un vrai bourbier, on s'étouffe, on patauge... Les douves! sables mouvants, on n'y comprend rien, rien ne ressort, aucun fil conducteur, aucune atmosphère.
Ici point d'histoire, de trame ou de matière à réflexion, vous n'aurez qu'une suite de phrases n'ayant qu'un lien ténu entre elles. A éviter.
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