AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 3039 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je n'aime pas trop le terme "critique", je préfère "avis".
Et pour ce livre, c'est encore plus flagrant.
Je ne me permettrai en aucun cas de critiquer cet auteur qui raconte des pans de vie de personnes de son entourage. Des personnes en état de souffrance face à des évènements de leur vie : décès, maladie, handicap...
Mon ressenti face à cette lecture est un malaise. J'avoue ne pas avoir aimé ce livre. J'ai d'ailleurs abandonné à la page 125.
Pour moi l'auteur, parisien caricatural vivant dans un milieu culturel, intellectuel et relativement aisé, se trouve confronté à des personnes proches de lui mais éloigné de par le mode de vie, personnes proches ayant subi la perte d'un être aimé.
De 2 choses, soit ces rencontres le font réagir, lui montre le côté fragile de la vie, ou soit il en profite pour raconter une histoire. J'ai eu le sentiment d'un faire-valoir qui m'a mis mal à l'aise. Pardon si je me trompe...
Page 125, j'abandonne par ennui face à cet étalage. Pardon aux personnes dont l'auteur relate l'histoire.
Commenter  J’apprécie          446
le tsunami. le cancer. la mort. l'amputation d'un jeune tout cela raconte à souhait. vous le vivez de l'intérieur. ça mijoté dans votre tête et votre coeur. une recette d'émotions déprimantes à souhait. si vous avez besoin d'un coup de pouce pour vous suicider alors lisez ce livre et c'est bon. a fuir si vous n'avez pas le moral ou si vous souhaitez garder un bon moral. n'étant pas suicidaire j'ai abandonne a un tiers du livre qui ne fait que 334 pages!
Commenter  J’apprécie          154
Le tsunami, le cancer et le surendettement sont des sujets particulièrement graves et émouvants. Au début du récit, j'ai apprécié la sensibilité de l'auteur en partageant de belles émotions. Mais vers le milieu du livre quelques phrases sur Béthune ont attiré mon attention : " Quant à Béthune, c'est comme Bruay justement, le Nord déshérité: chômage, misère, terrils en déshérence et viols, sur les parkings, d'analphabètes alcooliques par d'autres analphabètes alcooliques" plus loin " J'essaie de l'imaginer, ce jeune juge qui clopine sur les trottoirs de Béthune. Il n'y habite pas, il ne faut pas exagérer..." et " C'est par ailleurs une ville (Vienne) aussi bourgeoise que Béthune est déshéritée" également " Elle est du Nord, en a assez du Nord et lui aussi."
Voici les médiocres clichés habituels sur le Nord balancés par des bobos parisiens qui ont rarement dépassé le parc Astérix dans cette direction.
Quelle déception ! Que penser des pages sur le Sri Lanka, sur le tsunami, sur toutes ces belles personnes ?
J'ai terminé péniblement le livre indifférent au destin des deux petits juges, étonné de l'absence de lien entre les deux histoires .
L'évocation d'autres livres de l'auteur dans les dernières pages (c'est culotté) m'a mis la larme à l'oeil...enfin !
Commenter  J’apprécie          141
A la recherche d un roman facile à lire et distrayant pour un trajet en voiture ,j ai emporté ce livre par hasard ,il trainait dans une vieille plile « àlire«  dans une maison de vacances .
Après les premières pages ,j ai été sidérée :MR Carrère allait -il s inspirer du malheur de proches pour noircir ses angoissantes pages blanches ?
Il nous décrit la mort d une petite fille de 4 ans lors du grand tsunami de la fin du 20 ème siècle et en parallèle la longue maladie et la mort de la soeur de sa compagne ,Helene.
Ce n est pas folichon et on est agacé par l égocentrisme de l auteur ,incapable de s'effacer ou de s oublier ,se comparant sans cesse aux protagonistes de ce « roman » et surgissant à tout bout de champ ,comme un diable d une boîte ,d'entre les pages de cet opus.
Un petit talent journalistique ,néanmoins
Quelques pages étonnantes sur des pervers recherchant des relations sexuelles avec des personnes amputées ...
Tout cela est glauque ,très glauque
À lire sur une île déserte à défaut d autre livres ,avant de vous servir du papier pour un autre usage ....
Commenter  J’apprécie          121
En vacances au Sri Lanka, et témoin chanceux du tsunami, Emmanuel Carrère écrit sur un jeune couple qui y a perdu sa fille. Il enchaîne en racontant sa belle-soeur qui décède d'un cancer, et l'amitié qu'elle entretenait avec un collègue, juge à Vienne, Etienne, et réchappé lui-même de la même maladie. Il finit ainsi la 4ème de couverture :"Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai."
Je ne peux pas nier le fait qu'Emmanuel Carrère écrive de belle manière ni qu'il semble concerné par les vies des gens qu'il raconte. Seulement, moi, je ne l'ai été que partiellement. J'ai d'abord eu du mal à faire le lien entre le jeune couple qui a perdu sa fille dans le tsunami et la belle famille de l'écrivain. Ensuite, malgré de très belles pages, je n'ai jamais vraiment réussi à étre intéressé. Trop de longueurs, de répétitions. A ceux qui trouvent ce livre profond, je dirai que je le trouve plutôt moyen, trop fouillis survolant plusieurs thèmes et finalement n'en approfondissant aucun. Je suis franchement déçu.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
Commenter  J’apprécie          110
Ce livre n'est pas un roman mais un témoignage de l'auteur sur deux évènements dont il a été témoin : la mort d'un enfant lors du tsunami et la mort d'une jeune femme mariée, mère de trois enfants victime d'un cancer.

Ce livre m'a laissé perplexe. Dès le départ, j'ai eu une désagréable impression de voyeurisme et d'un très fort égocentrisme de l'auteur. Pour nous parler du tsunami il commence par nous expliquer que sans celui ci il se serait séparé de sa compagne, que celui ci les a rapprocher. Après, il nous parle de ce couple qui a perdu son enfant, de leur recherche du corps et de leurs difficultés à le rapatrier. Il nous parle de cette femme Ruth qui recherche son mari et qui espère qu'il ai survécu. Tout cela, l'auteur nous l'entrecoupe de ses réflexions sur son couple et sur lui même . le tsunami a fait des milliers de morts et on a le droit a la jalousie qu'il ressent pour sa femme parce qu'elle accompagne le mari a la recherche de son enfant " ...je comprenais aussi que si elle n'en disait pas davantage c'était pour ne pas trahir l'intimité affreuse et bouleversante qu'elle venait de partager avec Jérome, et cette intimité me faisait mal." Quand j'ai lu cette partie du livre je n'ai ressenti que de l'agacement pour le nombrilisme forcené de l'auteur.

La deuxième partie, celle du cancer de la belle soeur de l'auteur est du même tonneau. Pour nous décrire le lieu où habitait le couple, il nous parle de son roman "l'adversaire" "...j'avais trouvé l'endroit d'autant plus sinistre qu'il me rappelait beaucoup, par l'habitat et les habitants, celui où avaient vécu Jean-Claude Romand et sa famille pas très loin de là, dans le pays de Gex"."Leur société me rappelait celle que j'avais connue dans le pays de Gex...je pouvais me croire revenu au temps où je recueillais les témoignages des amis de Florence et Jean-Claude Romand".

L'auteur juge les gens et ceux qui n'ont pas réussit professionnellement ne trouve pas grâce a ses yeux. C'est le cas du mari de sa belle soeur qui n'est que dessinateur de bandes dessinées. Son ton est très condescendant. "les bandes dessinées auxquelles il s'appliquait dans son atelier au sous sol de la maison ne lui rapportait pas grand chose, c'était Juliette qui faisait vivre la famille... Patrice trouverait du travail. Sa douceur et sa modestie n'en faisait pas un foudre de guerre...Plus tard il se remarierait. Un garçon aussi beau, aussi gentil, trouverait forcément une femme gentille aussi. Il ne se complairait pas dans le deuil".

Par contre l'ami juge de Juliette,Etienne, lui a droit a un vrai panégyrique. L'auteur nous détaille son combat contre les société de crédit, on a l'impression de regarder Capital un dimanche soir sur M6. Je n'ai pas compris l'intérêt de cette digression qui s'étale sur plusieurs dizaines de pages.

Ce livre m'a permit de découvrir l'auteur en tant que personne et pour moi il n'en sort pas grandi. Je l'ai trouvé imbu de lui même, condescendant avec les personnes qui ne sont pas de son milieu et doté d'un énorme ego. L'émotion est très diffuse et c'est l'agacement qui a prévalu.

Ma note 3.5/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
Commenter  J’apprécie          113
Une fois n'est pas coutume, je vais dire du mal. Ah, oui, tiens, je vais même me lâcher : l'auteur parait un peu égocentrique dans un roman russe. Alors on se dit " ah, chouette, un romancier français qui enfin va s'intéresser à autre chose que son petit nombril pensant et souffrant ". Mais là, déception, malgré le titre, trompeur, il s'intéresse encore, malgré le tsunami, les horreurs, les morts, les souffrances, davantage à lui-même qu'aux autres. Tout le long du roman on a le sentiment qu'il ne voit dans cette catastrophe que matière à écrire et à surmonter l'ennui, ou l'angoisse de la page blanche. Ou celui, pire, qu'il nous dit " et bien moi, j'y étais, nananana nère" .Un peu, encore une fois, comme dans Un roman russe. Et encore, si seulement c'était bien écrit ...
Avec Limonov au moins Emmanuel Carrère écrit sur un personnage enfin intéressant. Ou peut être avait il terminé sa psychanalyse ?
Mais la critique est facile : je ne saurais pas écrire, même comme Emmanuel Carrère en manque d'inspiration.
Commenter  J’apprécie          80
Pas fini... je n'ai pas du tout accroché à l'histoire... le récit débute par le tsunami et je n'y ai pas trouvé l'émotion que j'y attendais d'autant qu'il s'agissait de raconter la mort d'un enfant. On a l'impression que l'auteur dilue son idée, pourtant bonne au départ... cela m'a découragée pour la suite.
Commenter  J’apprécie          50
Raccourcis méprisants sur le nord, les pauvres,... ; affirmations psychologiques plus que contestables, le tout porté par une écriture qui abuse des périphrases venant couper la fluidité du récit... je ne recommande pas.
Commenter  J’apprécie          40
Ennuyeux à mourir...
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (6574) Voir plus



Quiz Voir plus

Limonov

Limonov a fondé le parti national-bolchevique. Ses sympathisants sont …

des nasbols
des lepénistes
des zeks

8 questions
179 lecteurs ont répondu
Thème : Limonov de Emmanuel CarrèreCréer un quiz sur ce livre

{* *}