AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 87 notes
5
5 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne suis pas du tout impartiale, je suis amoureuse et je mets donc cinq étoiles à Dixie City. Cinq étoiles parce que depuis toujours j'aime James Lee Burke et Dave Robicheaux. Cinq étoiles parce qu'ils aiment la Louisianne, ses habitants et son histoire, inconditionnellement. Cinq étoiles parce que rien n'est que blanc ou que noir chez les personnages de Burke même si souvent on a l'impression du contraire. Cinq étoiles pour l'humanisme de son justicier, pour le gros bon sens de son acolyte et fidèle ami de toujours , Clete. Cinq étoiles pour la flore, les odeurs, la cuisine, la musique et l'eau de la Nouvelle-Orléans. Pourtant, rien ne nous surprend dans la construction des tomes de la saga des Robicheaux. Tout est prévisible, tout est attendu et je donne tout de même cinq étoiles à ce romantisme teinté de gris sombre, à ce lyrisme qui me charme tant et qui fait que je reviens toujours vers James Lee Burke et Robicheaux. P. 152 "Comme je descendais Bourbon ce soir-là, non loin de Basin, l'une des anciennes limites de Storyville, l'air était rempli d'une brume mauve illuminée de néon, parfumé des odeurs chaudes de bière et de whiskey en gobelets de carton, et le ciel au-dessus de ma tête barrée par un nuage rose solitaire venant du lac Pontchartrain. La rue, fermée à la circulation automobile, était embouteillée de gens, le visage heureux et empourpré dans le tintamarre des orchestres de rockabilly et Dixieland. Des bonimenteurs en panama de paille et gilets à rayures bariolées faisaient la retape devant les rades à strip; des gamins noirs dansaient à l'intention des touristes, dans le tintement métallique des claquettes ferrées rapportées à leurs chaussures sur le béton; un orchestre de rue, uniquement constitué de Noirs, tintant de tambourins et cornant de trombones, faisait beugler Millersburg au coin de Conti; et un demi-bloc plus haut, manifestant une humeur moins hédoniste, un groupe de fanatiques religieux, munis de pancartes porteuses d'avertissement apocalyptiques, essayaient d'épingler quiconque acceptait d'écouter leur message de désespoir." Et pour toutes ces images, cinq étoiles.
Commenter  J’apprécie          520
Je continue à être sous le charme des talents de conteur de James Lee Burke.
Dans cette septième aventure de l'inclassable Dave Robicheaux, j'ai à nouveau été happée par l'histoire, bercée par le style de l'auteur.
Cette histoire commence à la Nouvelle Orléans, où Robicheaux et Batist, son ami et associé, se trouvent pour régler une réparation de bateau. Très vite, tout dérape et Batist se fait arrêter sous l'accusation de meurtre . En effet, certains dealers de la ville sont tués de manière assez atroce et la police soupçonne un meurtrier en série.
Pour payer la caution de son ami, Robicheaux se retrouve contraint à faire un marché assez particulier. Il accepte de retrouver l'épave d'un sous-marin nazi.
Il se rend compte que son commanditaire n'est pas le seul intéressée par cette épave. La mafia locale va s'en mêler ainsi que des personnes qui semblent appartenir à des groupuscules extrémistes. Leurs motivations paraissent assez nébuleuses et le mystère plane.
A ces éléments se rajoutent un Clete Purcell au sommet de sa forme , de la corruption policière, un bien curieux pasteur, mais pas seulement...
Robicheaux va rencontrer en plus de tout cela, un homme malfaisant, insaisissable, qui semble avoir pour objectif de tourmenter et harceler le policier. James Lee Burke va dresser un portrait impressionnant d'homme malveillant et dangereux .
Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler l'histoire, qui est selon moi, excellente.
Les descriptions de l'auteur continuent à me faire rêver, avec cette fois ci, en plus des marais et du bayou, une petite incursion en mer à la recherche de cette mystérieuse épave...
Commenter  J’apprécie          190
Faisons court, pour une fois, avec Dave Robicheaux.

J'ai déjà critiqué les six précédents opus, si le coeur vous en dit.
Ce que je peux dire, c'est que j'ai ouvert Dixie City isolé. Et comme à chaque fois, le voyage a été haut en couleur et m'a rappelé d'une manière étrange la maison.
Quelle immense joie sereine de retrouver Dave, Bootsie, Clete, Alafair, Tripod et les autres.
Quelle facilité a Burke d'esquisser des portraits magnifiques et complexes en quelques lignes.
Quelle recherche de lumières, d'odeur, d'ambiance, de sons, de souvenirs.
Quelles envolées lyriques magnifiques, lorsque les humeurs maussades de Dave viennent se diluer dans une Nouvelle Orléans aussi pleine de vices que de petites joies.
C'est, tout simplement, incroyablement bon.

Ici, Dave va se piquer une fois de plus à certains gangs de Louisiane après l'absurde mise en examen de son employé Batist. Quelle importance trouver à ce sous-marin nazi coulé, que Dave a aperçu dans les fonds à plusieurs reprises?

Comme d'habitude, on pourrait discuter de l'histoire longtemps sans pour autant saisir l'intérêt de ces bouquins. Si c'est haletant à suivre, la richesse est ailleurs.

Lisez James Lee Burke. Vous ne le regretterez pas, c'est promis.


Commenter  J’apprécie          20
Très très noir ce Burke ! Un méchant vraiment ignoble , des néo-nazis et vrais racistes , un sous-marin perdu , ingrédients d'une potion de sorcier maléfique qui amène Dave et Clete aux frontières du mal absolu et met en danger famille et amis . C'est rude mais haletant, on ne lâche pas la lecture .
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre, 7° ou 8° de la série Dave Robicheaux, offre une promenade remuante dans l'écosystème de James Lee Burke, entre bayou et quartiers de la Nouvelle-Orléans. Tout est superbement incarné, les personnages bien sûr, campés dans des personnalités excessives tout en étant réalistes. Mais aussi les lieux, cent fois visités au gré des romans de la série, mais que l'on sent "vivre" comme s'ils étaient plus qu'un décor. L'intrigue et les rebondissements se nourrissent de ces descriptions extrêmement vivantes (bien que la mort, souvent atroce, est souvent rencontrée).
La langue est magnifique, les mots sont recherchés et placés à leur place, il faut avoir un dictionnaire à portée de main mais en définitive, il ne sert pas à grand chose car l'auteur pioche surtout dans des langages argotiques. On doit saluer l'oeuvre du traducteur en l'occurrence Freddy Michalski auquel j'adresse mes plus vifs remerciements.
James Lee Burke est le plus bel ambassadeur du roman noir américain.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (239) Voir plus



Quiz Voir plus

James Lee Burke

James Lee Burke est né le 5 décembre 1936, mais où ?

Atlanta, Géorgie
Houston, Texas
Bâton-Rouge, Louisiane
Tallahassee, Floride

10 questions
60 lecteurs ont répondu
Thème : James Lee BurkeCréer un quiz sur ce livre

{* *}