Faisons court, pour une fois, avec Dave
Robicheaux.
J'ai déjà critiqué les six précédents opus, si le coeur vous en dit.
Ce que je peux dire, c'est que j'ai ouvert
Dixie City isolé. Et comme à chaque fois, le voyage a été haut en couleur et m'a rappelé d'une manière étrange la maison.
Quelle immense joie sereine de retrouver Dave, Bootsie, Clete, Alafair, Tripod et les autres.
Quelle facilité a Burke d'esquisser des portraits magnifiques et complexes en quelques lignes.
Quelle recherche de lumières, d'odeur, d'ambiance, de sons, de souvenirs.
Quelles envolées lyriques magnifiques, lorsque les humeurs maussades de Dave viennent se diluer dans une Nouvelle Orléans aussi pleine de vices que de petites joies.
C'est, tout simplement, incroyablement bon.
Ici, Dave va se piquer une fois de plus à certains gangs de Louisiane après l'absurde mise en examen de son employé Batist. Quelle importance trouver à ce sous-marin nazi coulé, que Dave a aperçu dans les fonds à plusieurs reprises?
Comme d'habitude, on pourrait discuter de l'histoire longtemps sans pour autant saisir l'intérêt de ces bouquins. Si c'est haletant à suivre, la richesse est ailleurs.
Lisez
James Lee Burke. Vous ne le regretterez pas, c'est promis.