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Critique de HORUSFONCK


Bravo réussit un exploit: garder Spirou léger et joyeux tout en insufflant une gravité et une profondeur seyantes à cette période du début de la seconde guerre mondiale.
Le groom, né du crayon de Rob-Vel, repris par Jijé et magnifié par André Franquin; s'enrichit des rencontres que lui fait vivre Émile Bravo.

Comme pour les Épatantes Aventures de Jules, Bravo parle à tous -enfants, ados, adultes. Bravo n'assène ni ne pontifie pas, il raconte simplement avec un humour discret, une simplicié et une efficacité pointue, sans ambiguïté lorsqu'il s'agit de dénoncer ce mal monté en graine: le nazisme... Ou de dire cette évidence d'une seule guerre de 1914 à 1945 avec une pause pendant vingt ans... Parole d' Anselme, rescapé des tueries de 14-18.

Je retrouve le Spirou de " Spirou sur le ring", ou Andre Franquin illustrait un match de boxe entre le groom, ami des enfants, et Poildur le voyou du quartier... Épisode scintillant de bonne humeur et significatif de cet "esprit Spirou" moins présent dans les aventures suivantes.
Bravo, immense artiste, restitue le Spirou des débuts, en le modernisant.
Nul autre que lui ne semble capable de restituer cette générosité, cette gentillesse du groom... Spirou, capable de cogner lorsque c'est nécessaire et inévitable...

Alors, comme le lecteur de l'hebdomadaire Spirou de jadis, j'attends la suite
des aventures du groom dans son état-Bravo.
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