Grossir le Ciel

Je me sens bien seule ce soir parmi toutes ces étoiles qui encensent ce livre de Franck Bouysse.
Il a fallu que je passe les 70% de lecture pour avoir un soupçon (fragile) d'intérêt pour cette histoire. On sait tout de Gus. Son enfance. Son quotidien d'homme seul qui s'occupe de ses vaches et de son chien. L'auteur semble se complaire à donner des détails, loin d'être aussi croustillants qu'un croissant de chez Carrefour, sur les journées de Gus. Comme par exemple on sait que Gus s'essuie les pieds avant de rentrer chez lui, qu'il ouvre le placard pour attraper une tasse, et qu'il tire une chaise pour s'asseoir. J'exagère. À peine. L'auteur semble glorifier des détails insignifiants, si ce n'est que la vie de Gus est rythmée par sa vie d'agriculteur, certes. Bref …. On se demande où l'auteur veut en venir. L'intrigue arrive, loin mais loin … Tellement loin que je l'ai perdue de vue. Quoique pour la perdre, il aurait fallu l'avoir trouvée … Un semblant d'action "POLARisante" débarque, une vingtaine de pages avant le clapet final. Portée par une vérité qui tombe dans l'assiette, comme une perdrix tirée lors d'une partie de chasse. Ça déborde, ça tache, et franchement, ça m'a déçue. Et l'épilogue ... J'ai dû le relire trois fois, sans finalement saisir ce que l'auteur a voulu nous expliquer. Des personnages débarquent, tel un cheveu sur la soupe pour faire tout basculer, sans l'once d'une explication.
Je m'étais laissé tenter à lire cette œuvre, par les retours de mes amis lecteurs du Web, plutôt positifs, et aussi par la petite note qui fait la différence, lors d'un achat compulsif : la fameuse bande qui fait de l’œil « Sélection Polar SNCF 2017». On se dit que ça va être grand, palpitant, alors qu'on est coincé dans une rame de métro. Mais rien ne vient.
Grossir le Ciel …. La seule chose qui ait grossi à la lecture de cet ouvrage, c'est l'ennui. Mise à part deux ou trois passages de quelques lignes, cette lecture a été insipide.

PS : il y a, dans la version numérique, une erreur de dialogue au chapitre 9 (nom des personnages) lors de la conversation entre Gus et Paradis :
- Sûr, mais tu seras d'accord qu'on n'est pas au bon endroit pour parler ... affaires.
Gus, baissa d'un ton en prononçant "affaires", comme le ferait un conspirateur dans une alcôve.

--> Or, ici ce n'est pas Gus qui parle, mais Paradis.

Un roman policier qui se passe au fin fond des Cévennes, recommandé par une foule de lecteurs, babeliotes et autres, voila qui était de nature à me promettre une belle soirée !
Ma déception fut certainement à la mesure de mes attentes car je n'ai rien trouvé dans ce texte qui puisse justifier l'engouement des lecteurs. le prix SNCF du polar serait-il destiné à faire plonger les voyageurs dans une douce somnolence propre à leur faire oublier les retards endémiques des TER ?
Il est quelque peu surprenant que ce livre soit qualifié d'ailleurs de polar, car d'intrigue policière avec la classique enquête et recherche de suspect, il n'y en a pas trace. L'auteur nous présente avec un luxe de détails insignifiants, la vie quotidienne d'un homme solitaire vivant avec la seule compagnie de son chien dans une région rude et glaciale (ceux qui ne connaissent pas les Cévennes ne risquent pas d'être attirés !).
Découvrant un beau jour des traces de sang dans la neige, Gus le "héros" se demande bien ce qui a pu se passer mais son vieux voisin Abel ne souhaite pas répondre à ses questions. Donc on en reste là et les non-dits se multiplient entre les deux hommes rudes et silencieux qui paraissent vivre, non pas au 21ème siècle mais dans un passé trop lointain pour être crédible, loin de toute civilisation.
Dire que l'intrigue se développe au fil des pages serait totalement faux car c'est seulement à la fin, que la découverte d'un secret de famille chasse le profond ennui... pour qu'un épilogue incompréhensible vienne clôturer ce texte.
Je pensais offrir ce livre à la branche de ma famille qui vit dans les Cévennes mais bien entendu, je vais m'en abstenir parce que je ne voudrais pas qu'ils puissent être blessés par la présentation des "autochtones" comme une bande de culs-terreux sans foi ni loi, des hommes qui violent leurs femmes dans les granges, des femmes qui manient la fourche de manière féroce, des voisins indifférents, des policiers brillant par leur absence même quand une jeune femme disparait dans la région...
Le concert de louanges qui entoure ce roman me parait totalement incompréhensible. N'aurais-je manifestement pas su lire entre les lignes pour en extraire la substantifique moelle ?

Mon périple de juillet m'a conduit vers ce roman au coeur des Cévennes. Je dois vous l'avouer je n'ai pas compris où je suis tombée.

Ce roman, qui attire par sa couverture, me laisse pantoise. Je ne sais pas quoi en penser. Un mélange de « j'ai rien compris », « sympa ce secret », « mais c'est cruel », « je m'ennuie ».

Gustave, Gus pour les intimes, est un paysan solitaire qui vit avec son chien Mars dans la ferme familiale. Ses parents sont morts tragiquement.

Son voisin Abel, bien plus âgé, peut paraître très froid aux premiers abords. Lorsqu'il s'est confié à Gus, il m'a touchée.

Malheureusement, je ne comprends pas l'engouement pour ce roman. Suis-je passée à côté ? Il est qualifié de policier, aucune enquête. Non vraiment je ne comprends ni ce livre ni sa fin !

Je vais me coucher, c'est mieux, je pense !

Dites-moi si vous l'avez lu et ce que vous en avez pensé. Ça me perturbe. J'avais pourtant aimé Né d'aucune femme.

Réputation surfaite pour ce bouquin qui ne vaut pas un clou, du moins pour ceux qui ont un minimum d'exigences sur le style ...

Ce roman est arrivé dans ma liseuse un peu par hasard (j'avais vu passer un article sur Franck Bouysse - que je ne connaissait pas - annonçant que l'auteur changeait de maison d'édition et que cela constituait un véritable événement... alors curiosité aidant, j'ai téléchargé cet ouvrage aux nombreux commentaires dithyrambiques et l'ai fait passer en tête de ma PAL).
Au final, une grande déception, notamment au regard de l'accroche "polar" qui accompagnait la jaquette. (j'ai attendu jusqu'aux dernières pages d'une intrigue rurale qui ne démarrait pas, j'ai patienté longtemps, longtemps, j'ai tenté de deviner où pouvait bien se situer l'angle polar et... et RIEN au final.
Certes FB a été capable de narrer son histoire jusqu'au bout, demeurant cohérent, équilibré, dans le ton. Mais cette histoire n'avait malheureusement pas grand chose pour elle, pareil pour l'intrigue (qui n'existe en fait pas, ou en tout cas sur un axe polar, même soft...), même constat pour l'ambiance (certes le rural est là, mais... il est décrit avec une précision chirurgicale un brin décalée dans la tonalité agreste retenue pour la narration). Quant à cette espèce de révélation et la chute des derniers paragraphes, une triste fin pour une lecture au final très ennuyante. Dommage.
Alors comme je n'aime pas tirer sur l'ambulance, je vais en rester là pour cette critique. (et j'irai tout de même lire son dernier - si je trouve un peu de temps cette année - tout le monde mérite une seconde chance, non?)

La première chose à savoir sur ce roman (et peut-être la seule lol), c'est que je ne l'ai pas du tout aimé. En toute honnêteté, a force d'entendre que c'était une pépite, voir une claque, j'ai fini par me décider à le sortir de ma pal où il dormait tranquillement depuis que je l'avais trouvé dans une boîte à livre pour le lire dans le cadre de la LC du groupe Ilestbiencelivre " Lire un Franck Bouysse " qui avait lieu la première semaine de mars.

Me voilà donc avec ce petit poche d'à peine 235 pages en main, me faisant la réflexion que si il est aussi génial qu'on le dit, je devrais n'en faire qu'une bouchée. Eh bien non. Loin sans faut. J'ai mis 3/4 jours à en venir à bout. Non pas qu'il soit mal écrit, le style est même très soigné, mais il est d'une platitude soporifique du début à la fin. L'auteur vous raconte les journées d'un fermier, du genre taiseux, Gus, et de son voisin un peu acariâtre. Les descriptions sont superbes et très visuelles, on voit les images tandis que les lignes défilent mais il ne se passe franchement pas grand chose. le suspense promis n'est, pour moi, pas au rendez-vous dans ce thriller rural d'un ennui mortel.

Quant à la fin, je l'ai vu venir à des kilomètres et en fermant ce livre, j'ai eu cette désagréable impression d'avoir perdu mon temps. Je suis sincèrement navrée pour tous ceux et celles qui ont adoré ce livre, il faut croire que moi, je suis passée complètement à côté. Rendez-vous manqué avec Franck Bouysse mais peut-être renouvellerai-je l'expérience un de ces jours avec le fameux Glaise dont tout le monde parle.
Lien : https://myleunelectures.blog..

L'histoire ne m'a pas du tout interessée et le rythme était bien trop lent pour que je réussisse à trouver un intérêt à ce roman. On patauge, on patauge pour un final bien décevant.

Une histoire de paysans sans intérêt policier si ne n'est une sombre et inutile histoire de meurtre à la fin qui n'apporte rien. déçu