Police

J'ai été intrigué par ce livre avec son titre écrit à l'envers, mais je sors déçu de ma lecture la quatrième couverture annonce en effet un huis clos tendu à l'extrême ce qui est tout sauf le cas ou alors je n'ai pas du tout la même définition du huit clos et d'une car les policiers sont tout de même mobile et tendu à l'extrême non plus car on se détache de cette lecture très rapidement

On suit donc ici certains policiers Virginie, Aristide et Erik et tout d'après moi et traité en surface dans ce récit (voir même survoler), il est évoqué brièvement la dureté du travail, des situations rencontrées et puis cette rencontre avec ce jeune homme qui va un peu remuer leur quotidien en effet Virginie va être plus sensible que d'habitude à cette mission.

Je n'ai donc pas aimé plus que cela cette lecture qui sera je pense très vite oubliée.

Pas convaincue par ce court roman.
C'est un huis clos qui réunit dans une voiture trois gardiens de la paix et un reconduit à la frontière. le temps du trajet jusqu'à l'aéroport on découvre les personnalités de cette femme et ces hommes, qui se cachent sous l'uniforme.
J'ai été parfois dérangée par le manque de distance de ce qui est narré. La brutalité de la situation. Leur travail est moralement difficile. Mais l'absence du point de vue du migrant accompagné à l'avion ne fait que renforcer l'indélicatesse de ce qui est dit du travail de gardien de la paix.
Trop psychologique et pas assez de dialogue. Un roman pas fait pour moi.

L'impression de voir, par écrit, une de ces émissions qui se multiplient sur les écrans où est prôné l'héroïsme des flics. L'histoire de trois d'entre eux qui doivent emmener un étranger à l'aéroport pour retourner dans son pays. Je n'ai pas aimé le style inégal et l'histoire plate.

Pas convaincue...

Depuis sa sortie, ce roman me fait de l'oeil. Mais j'ai attendu, et j'ai surement bien fait, car je ne suis pas convaincue par ce roman.

Le défaut majeur de cette oeuvre, et c'est triste à dire, c'est le décalage entre sa 4ème de couverture et son histoire.
On nous annonce un huit clos, mais il n'en est rien.
On nous annonce que le huit clos est "tendu à l'extrême", mais ce n'est pas le cas.
On nous annonce des vies qui basculent, mais il n'en est rien.
On nous laisse entendre un récit qui montre le beau visage de la police, mais l'intrigue principal est celui d'une femme adultère...

Et c'est dommage, d'avoir concentré les deux tiers du récit sur cet adultère, parce qu'il y a de bonnes choses. Je pense notamment aux deux chapitres, qui nous plonge dans l'usure quotidienne de Eric. C'est beau, c'est touchant et c'est admirablement bien écrit.
Je pense à la manière dont l'auteur se joue du masque que porte Aristide, afin de se protéger, c'est bien pensé.
Je pense à cet homme menotté, qui nous livre une histoire terrible, mais qui n'est pas assez exploité.

Et que dire de cette fin... abrupte, insensée, incompréhensible, elle signe un fiasco par sa simple existence.

En bref, des passages magnifiques, des idées qui valaient la peine, mais un tout qui manque de tension, et de lumière sur les points les plus intéressant du récit.

Belle lecture à tous.

Lu juste après "entre deux mondes " de Norek car j'ai vu une vidéo où Norek nous incite à lire Hugo Boris
Déception lors de cette lecture
Je m'attendais à un autre sujet
La jungle de Calais puis juste après la reconduite aux frontières ça fait trop je crois pour moi
Je me suis ennuyée les 2 tiers du livre avec l'histoire entre Virginie et Aristide , l'avortement en toile de fond
Le départ des trois policiers vers l'aéroport Charles de Gaulle avec l'expulsé Tadjik là on y est ..... on entre dans le vif du sujet
Beaucoup d'émotion , de suspens , de questionnement
Et une fin totalement improbable qui m'a déçue
Avis très mitigé sur ce livre donc

Toute la finesse des flics en tenue !
Une patrouille de trois lourdauds vont prendre en charge un étranger pour reconduite à la frontière.
Ils sont bien épais et parlent comme des charretiers.
Mais avec cette mission, Hugo Boris va percer ces carapaces qui ressemblent plus à une armure. Être confrontés à la misère sociale avec des vies personnelles difficiles, les trois flics se protègent pour ne pas sombrer. Ils se voient héros du quotidien, virils et machistes pour les deux hommes.
Mais leur humanité n'est que masquée. Insidieuse, elle revient et les emporte dans la trahison de l'uniforme.
Le récit haletant est dans l'action. J'aurais aimé appuyer sur pause pour mieux sentir le combat intérieur des personnages. Mais il n'est que survolé.
Hugo Boris a préféré s'en tenir aux codes du polar.

rois policiers et une mission qui sort de l'ordinaire en fin de journée. Conduire au centre de rétention de Roissy un homme pour une expulsion du territoire. Dans la voiture, Virginie qui a repris du service après son congé maternité outrepasse ses fonctions et ouvre l'enveloppe contenant le dossier de l'homme. Elle lit que dans son pays le Tadjikistan, il a été torturé. Il est calme et ne dit rien assis à l'arrière. Ses deux autres collègues policiers Erik et Aristide sont plongés dans leurs pensées.

"Il n'y a pas marqué assistante sociale, ni avocate, ni infirmière. Il y a marqué police" sur son uniforme et pourtant Virginie doute de ce qu'ils font. A la rigueur mais la suite, ces trois policiers qui sont prêts à laisser partir cet homme : je n'y ai pas cru un seul instant. Certes, Hugo Boris dépeint parfaitement le quotidien de ces policiers.
La fatigue, le travail peu gratifiant qui colle à la peau où "l'on se prend de plein fouet, sans filtre, tous les problèmes dans lesquels se débat ce pauvre monde". En plus, on a l'impression d'être dans cette voiture de police, de ressentir l'atmosphère . Pour moi, ce sont les seuls points positifs de ce livre. Et je trouve dommage que l'auteur n'ait pas développé le personnage du clandestin.
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..

Je n'ai pas été captivé. J'aurais préféré avoir plus d'une journée de leur vie mais aussi peut-être le récit de la vie des trois personnages. Ceci étant encore une preuve qu'il y a vraiment des failles dans l'administration et que dans certaines situations mieux vaut ne pas avoir d'état d'âme.

Un roman très naïf.
L'histoire manque cruellement de réalisme.
Alors... Oui, les policiers sont des personnes comme les autres: des parents, des femmes, des maris... Ils sont sensibles et altruistes. Ils doivent pourtant se blinder pour résister aux malheurs qu'ils côtoient quotidiennement. Sans quoi beaucoup sombreraient.
Ceux que l'on croise dans ce roman sont expérimentés et ne se laissent plus attendrir par de simples paroles, surtout si la justice (si laxiste) a pris une décision d'expulsion. Rappelons, pour l'histoire, qu'un très faible pourcentage de clandestins retournent dans leur pays et y restent.
Alors laisser croire que trois policiers chevronnés vont volontairement perdre leur travail ( et accessoirement être poursuivis en justice, car forcer le passage de la sécurité va paralyser l'ensemble du traffic et engendrer des coûts exorbitants) pour une personne qu'ils ne connaissent absolument pas et qui est très "hypothétiquement" en danger de mort me laisse circonspect.
Si, au moins, on avait pu avoir le point de vue du migrant! On aurait pu croire que la mort l'attendait! Mais non, rien de tout ça.
De plus, le roman est ennuyeux et de nombreux passages auraient pu (dû) être écourtés.
À vite oublier! Mais ce n'est bien entendu que mon avis.