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EAN : 9782290327937
376 pages
J'ai lu (11/12/2002)
3.35/5   81 notes
Résumé :
Tcholko, jeune guerrier barbare des steppes sibériennes, et Arthéa, prêtresse de la Lune dans la lointaine Atlantis, sont originaires de deux mondes que tout sépare.
Mais, à la suite d'un grave accident, leurs destins vont se rejoindre et les pousser à mettre en commun le meilleur de leurs deux cultures. Désormais, deux objectifs vitaux les rassemblent : survivre dans le désert glacé de Sibérie et atteindre Séphren, la capitale atlante. Arthéa doit à tout pr... >Voir plus
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L'hiver vient dans la taïga sibérienne, le clan doit abandonner le campement de l'été pour s'installer dans les plaines jusqu'au retour du printemps et laisser derrière lui faibles et vieillards. Grand-père sait que cet hiver sera son dernier, il est temps pour lui de transmettre à son petit-fils sa connaissance secrète du monde au-delà des glaces éternelles du septentrion au travers de la légende de Tcholko, courageux guerrier qui a voyagé à bord des bateaux volants.

Afin de s'attirer les faveurs de ses pairs le brave Tcholko part en quête d'un trophée digne de son courage, hors des frontières du territoire de son clan. Un territoire hostile où il fait la rencontre d'une mystérieuse prêtresse échouée qui lui promet mille merveilles en récompense de son escorte et d'un retour, saine et sauve, auprès des siens. Tcholko ne se laisse pas seulement appâter, ni séduire par les formes sulfureuses de la belle Arthéa prêtresse Atlante, il sait qu'il lui faut faire ce voyage, la chamane du clan avait prédit qu'il entreprendrait ce périple vers les rivages d'une île mystérieuse pour y accomplir sa destinée.

Atlantis les fils du rayon d'or c'est la rencontre, des millénaires avant notre ère, d'un jeune guerrier Toungouse (Tunguz dans le texte) – peuples primitifs et nomades aux rites chamaniques originaires de Sibérie (le mot chamane vient étymologiquement de la langue de ces peuples) – avec le mythique peuple Atlante, civilisation éclairée dont le savoir repose sur une forme de magie autre que spirituelle. Une magie qui lui confère technologie et connaissance étendue, un savoir conséquent face auquel les connaissances des peuplades ignorantes, tirées des enseignements de la nature, ne sont que stupides superstitions de barbares. Mais cet orgueil insensé rend l'arrogant peuple Atlante aveugle aux germes destructeurs qui le rongent et que seul un homme à l'instinct de guerrier, un barbare peut détruire.
Pierre Bordage amène une réflexion sur l'illusion des peuples civilisés de disposer d'un savoir supérieur à l'égard de peuples moins évolués et sur les limites de la barbarie définie comme l'état d'une société qui manque de civilisation, mais civilisé ou non, un homme est un loup pour l'homme.

Atlantis les fils du rayon d'or ne m'a nullement convaincu tant le récit m'a semblé manquer de profondeur. Je n'ai pas cru un seul instant à l'univers dans lequel Pierre Bordage nous plonge, ni dans les personnages pour qui je n'ai éprouvé aucune empathie. Un monde de « Préhistoire Fantasy » qui n'est pas né de l'imaginaire de Pierre Bordage. Atlantis les fils du rayon d'or est un roman qui a été commandé à l'auteur par la maison d'édition J'ai Lu et l'éditeur de jeux vidéo Cryo Interactive un an après la sortie du jeu Atlantis : Secrets d'un monde oublié. Une expérience que réitéra Pierre Bordage quelques années plus tard avec Kaena La Prophétie roman tiré du premier film européen réalisé en images de synthèse.

Ce roman n'en reste pas moins un conte empreint de tendresse et une aventure plaisante. Pierre Bordage à ce talent de notre pas rendre une lecture insipide
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Chevauchée à travers les steppes et voyage jusqu'à Atlantis, une épopée fantastique.

Un grand-père raconte à son petit-fils des événements incroyables qui se sont produits il y a bien des années. Des voyageurs du ciel ? Impossible ! Un lac salé immense avec des monstres marins, un royaume lointain où les femmes ont le pouvoir, des pays où il n'y a jamais de neige, qui pourrait imaginer que cela existe vraiment ?

D'abord en tentant de sauver une femme, mais animé ensuite par les visions des sorciers de son peuple, et par une soif de savoir, Tcholko ira à la découverte d'un monde bien différent de sa tribu. Il fera cependant connaissance d'êtres humains qui sont aussi ses semblables.

Pas vraiment un chef d'oeuvre, mais une bonne histoire, divertissante car bien loin de notre monde de confinés urbains.
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Une nouvelle fois j'ai apprécié retrouver Pierre Bordage dans ce roman fantasy peu connu .
Tcholko ,jeune guerrier du lac Baikal sauve une jeune femme venue d'un pays lointain . Celle-ci arrive à le convaincre de venir l'aider à sauver son royaume. S'ensuit une long périple ,quelques embûches,une histoire d'amour un poil compliqué , un peu de magie ,on mélange et hop on a une histoire prenante ,bien écrite et des personnages qui évoluent au contact des autres. le personnage chasseur de rat aurait même mérité une plus grande place dans l'histoire ou un spin off ( ça se dit pour les livres ?) .
Bref avec ce roman Pierre Bordage ne déçoit pas mais confirme son talent .
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1. Très loin (vers le lac Baïkal ) et il y a très très longtemps ,un jeune guerrier barbare parti chasser la dot de sa future, sauve une superbe rouquine d'un viol collectif . Cet acte ouvrira pour lui une aventure peu commune car la demoiselle est une Atlante égarée . Pour lui permettre de rentrer chez elle, il va se trouver mêlé à une guerre de pouvoir et de religion dans l'île d'Atlantis. Récit de facture classique paru en 1998 en guise de préquelle d'un jeu vidéo : on y retrouve le récit cadre fait par le vieillard chenu sur le point de mourir, l'affrontement entre barbarie et civilisation , entre le muscle et l'esprit , entre la virilité et la féminité et Bordage puise allègrement dans les mythes ( l'Atlantide, le Minotaure, les cultes de la Lune et du Soleil …) . Au total c'est plutôt bien fait , cohérent et agréable à lire malgré la prévisibilité des péripéties.
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"Tcholko, jeune guerrier barbare des steppes sibériennes, et Arthéa, prêtresse de la Lune dans la lointaine Atlantis, sont originaires de deux mondes que tout sépare.
Mais, à la suite d'un grave accident, leurs destins vont se rejoindre et les pousser à mettre en commun le meilleur de leurs deux cultures. Désormais, deux objectifs vitaux les rassemblent : survivre dans le désert glacé de Sibérie et atteindre Séphren, la capitale atlante. Arthéa doit à tout prix arriver à temps pour prévenir la reine qu'un gigantesque complot menace la paix d'Atlantis.
L'alliance contre nature de la technologie atlante et de la magie barbare sera-t-elle de taille face aux forces du dieu Soleil ?"
C'est tout naturellement l'histoire de ses parents que Tcholko raconte à son petit-fils Jahik.
Ce récit est vraiment très bien écrit.
J'ai vraiment apprécié la lecture.
Le style est parfait;
Le titre ainsi que la couverture correspondent à l'histoire.
Auteur à suivre
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Alors que le soleil atteignait le zénith et dispersait les dernières gelées, des bribes de voix et de hennissements se glissèrent entre les sifflements du vents. Tcholko descendit de cheval et l'attacha aux branches d'un buisson. Il lui en coûtait d'abandonner sa monture, d'en faire une proie sans défense pour le grand félin, mais elle aurait sa présence et de compromettre ses chances de délivrer Arthea. Il refusa de s'encombrer du sac, même si celui-ci contenait des vivres pour quinze jours et constituait un gage de survie dans un environnement aussi hostile. Il se débarrassa de sa veste et de son pantalon de loup afin de recouvrer sa liberté de mouvements. C'est alors seulement qu'il éprouva la monrsure de la bise, cette haleine qui semblait s'exhaler de la bouche glacée d'Erlik-Khan et qu'aun arbre, aucun relief n'était en mesure de retenir.
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Elle fit le rapprochement entre les paroles du vieillard et l'affluence régulièrement décroissante aux assemblées d'Ammu. La grande prêtresse avait évoqué cette désaffection lors d'une cérémonie de la pleine lune mais, aux quelques voix qui s'étaient élevées pour emettre en cause les règles archaïques du culte, elle avait répliqué qu'on ne changeait pas une tradition vieille de plus de deux millénaires. Les jours suivants, les contestataires avaient été exilées dans les communautés extérieures.
"Je reconnais que les filles d'Ammu vous ont négligés et que les taureaux ont comblé un manque, d'éclara-t-elle. Mais croyez-vous vraiement qu'ils oeuvrent pour votre bonheur ? Ne voyez-vous pas qu'ils se servent de vous pour prendre le pouvoir ?
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Dépouiller une ancienne d'une partie de ses effets risquait de la condamner à mort à l'approche de l'hiver. Les Tunguz, et, avec eux, l'ensemble des populations nomades du Bahikal, n'avaient pas pour habitude de s'encombrer de vêtements superflus, et cette femme, qui ne possédait sans doute qu'une pelisse de rechange, serait emportée par le froid si celle-ci venait à se déchirer ou à perdre de son étanchéité. Devant la gravité de son acte. Tcholko faillit renoncer, mais l'image d'Arthéa, aussi nue et fragile qu'un nouveau-né, tellement pâle que son âme semblait promise aux démons d'ErliktKhan, étouffa ses remords. Il commença ensuite à s'intéresser aux juttes et aux coffres de bois.
"Ils sont rop petits pour toi !"
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"Si les vautours ne mangent pas ces cadavres, leur viande pourrira, infectera la terre, l'eau, sèmera la mort des sarps et des sarps à la ronde. Telle est la loi de la nature.
- Les humains ont le pouvoir de plier la nature à leurs désirs, répliqua-t-elle avec vivacité.
- Les hommes n'arrêtent pas les torrents de boue, ni la foudre, ni les incendies de forêt, ni les tremblements de terre, ni les tempêtes de neige... les hommes ne sont que des insectes face à la lumière du soleil."
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Un proverbe du clan dit qu'un lâche s'arrange toujours pour entraîner quelqu'un avec lui dans la mort, de crainte de se retrouver seul devant les démons d'Erlik-Khan. La peur transforme les hommes en êtres imprévisibles, déroutants, et celui-là, avec ses yeux exorbités et ses lèvres retroussées, paraissait résolu aux pires extrémités.
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