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sur 2174 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'en suis encore toute amusée, toute attendrie, toute étonnée, toute éblouie.
Je souris, je ris, je compatis, et je danse, aussi.
Vous m'accompagnez ? S'il vous plaaaaaaiiiiit !
Lancez-vous dans ce petit roman « épistolaire » (guillemets car ce sont des mails) qui se veut sans prétention, un roman « de vacances » (que je déteste cette expression reprise sur Babelio !) mais qui, tout en douceur et en légère ironie, nous entraine dans la gravité.
La disparition d'une femme aimée. La mort d'un enfant. C'est léger, ça ? Je dois continuer ?
Et pourtant, je danse. Je danse face à la vie qui déborde de cette histoire. Face à l'amour, à la joie d'être ensemble ou au plaisir d'être solitaire et de mettre de l'ordre.


« Quand j'écrivais des romans, je m'engueulais souvent moi-même : stop ! Assez de psychologie ! Assez de drames ! de la légèreté, mon garçon ! Laisse donc entrer la vie là-dedans ! Et je me rappelais mes enfants qui, chaque fois que je rentrais après quelques jours d'absence, me réclamaient en tapant en cadence de leurs petits poings sur la table : une anecdote ! »
Voilà ce que déclare Pierre-Marie Sotto, le grand écrivain titulaire d'un prix Goncourt, à Adeline Parleman, une lectrice passionnée qui se met soudain à lui écrire, après lui avoir envoyé une grosse enveloppe (un manuscrit ?) que Sotto ne veut surtout pas lire.
« Lorsque j'écris un roman, je m'efforce d'y mettre de la cohérence, de la structure. Ici, au contraire, je peux me promener selon mon humeur et la vôtre, je peux oublier mes poussins en route et les récupérer la fois suivante, ou pas. Je ressens une liberté grisante. Ca part dans tous les sens et cette accélération, ce désordre me plaisent.
J'aime aussi cette parcimonie avec laquelle vous me donnez à voir qui vous êtes ».

Moi aussi, j'aime bien! C'est ce que je préfère, d'ailleurs, dans un roman !
La vie des personnages se révèle peu à peu, et je ne vais surtout pas vous la révéler. Tout le plaisir a été pour moi. Et je vous souhaite la pareille.
Sachez juste que Pierre-Marie Sotto a une famille nombreuse et recomposée, des amis sincères, un éditeur compréhensif et charmant, et une admiratrice très entreprenante. Sa femme ? C'est justement là que se situe le problème.
Adeline est seule.

Et puis je termine par un ultime extrait (j'en ai coché plein tellement j'adore ce roman ) :
« Il n'y a qu'à vous que je peux écrire une chose pareille : malgré l'horreur des faits que nous venons d'apprendre, je continue de me réveiller chaque matin avec étonnement et un appétit intact pour la vie ».

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Wow... Quel roman...

Toute une soirée imprégné de ces lignes, à ne pas savoir s'en décrocher... Il est ensuite difficile d'en sortir et de trouver les mots justes...

Ce roman, rédigé sous forme d'un échange de mails entre deux Êtres qui ne se connaissent pas, Pierre-Marie, un auteur à succès et Adeline, une admiratrice secrète, est un Boléro... Celui de Ravel...

Il s'en va crescendo au fil de ses pages... Léger dans ses premiers mouvements, ce sont les clarinettes et les violons pizzicati... il s'habille de ritournelles, de petites notes claires et de rires... Puis on se laisse emporter par le rythme... qui s'accélère... les hautbois et les trombones font leur apparition... D'autres instruments... D'autres personnages... Quand arrivent les grosses caisses, le ton devient plus lourd... sérieux... pesant... L'heure est grave... Des secrets tombent, des douleurs se réveillent...

Ces deux Êtres se cherchent, s'apprivoisent... finissent par se trouver une même harmonie... Marcheront-ils l'un vers l'autre lorsque la musique s'arrêtera ?

Pour citer Adeline, on reçoit leurs messages comme on reçoit un bonbon. On les pose sur la langue et on les laisse fondre doucement, au gré de notre promenade à travers leurs échanges...

J'ai voulu marquer les passages qui m'ont touché. Après 20 pages, j'ai arrêté de les écorner et remplacé par des post-its... A la dernière page, j'avais épuisé mon bloc de petite feuillets jaunes tellement cette écriture est touchante.

Mes excuses auprès de Pierre-Marie... Lui qui déteste tant les points de suspension. Il m'a permis de me rendre compte que mes critiques en sont remplies ;o)

Quel magnifique roman.
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Ce livre est un vrai petit bijou, dans tous les sens du terme. D'abord par l'aspect extérieur, puis par la forme du récit à l'intérieur: c'est un échange de mails qui me rappelle les bons vieux romans épistolaires dont je n'arrivais pas à me détacher!
C'est donc d'abord un magnifique objet-livre: la couverture ne donne qu'une envie, celle de plonger dedans et de se laisser entraîner dans une valse! Passé la couverture, on danse avec les personnages et les émotions et on se laisse entraîner sans possibilité de résister! Toute la journée, je n'avais qu'une hâte, me replonger dedans et j'attendais avec impatience des nouvelles des personnages comme si en fait les mails m'étaient adressés. On passe du rire aux larmes et nombreux sont les moments où je me suis surprise à en verser une petite ! Mais rassurez-vous, quelques instants après, j'esquissais un sourire puis riais aux éclats! Car ce livre est aussi très drôle! Un vrai moment de bonheur et je remercie et salue les deux auteurs pour ce petit trésor à l'état pur!
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« Votre douleur est ce par quoi se brise la coquille de votre entendement. Et comme il faut que le noyau du fruit se rompe pour que le coeur du fruit s'offre au soleil, ainsi vous faut-il connaître la douleur. »

Cette citation de Khalil Gibran résume bien le fond de ce roman, et avec elle la bonne surprise que j'ai eue avec cette lecture que j'avais cataloguée « légère » !

Pourtant, ce texte rédigé sous forme d'échanges épistolaires entre une menteuse qui écrit très bien et un ancien prix Goncourt esseulé m'a tenue en haleine pendant des heures. Voici un livre qui repousse l'heure de couper la lumière. Ces livres-là sont rares.

« C'est votre douceur qui me donne du vague à l'âme. » écrit Adeline à Pierre-Marie et c'est ce qui transparait entre les lignes de ces mails échangés. Il faut reconnaître que le principe protège des aléas habituels dans tout échange : échanges dématérialisés, aucun risque d'être vu(e), on peut se cacher derrière les mots, on se sent davantage à l'aise avec ceux qui sont loin, et puis - comme toujours – plaisir de se savoir moins seul(e), impatience de l'Autre, parce qu'il faut bien le reconnaître « la vraie vie est foutraque ».

« Cet échange n'est comparable à rien d'autre que j'aurais déjà expérimenté » dit l'un des protagonistes, et j'ai cru à fond à cette amitié virtuelle qui fait du bien aux deux parties, et encore plus à nous lecteur/trice.
Et je l'ai notamment crue grâce « au grain » : Adeline écrit « ce qui me séduit plus que les histoires, c'est ce qui les habille, leur texture, le tissu dont elles sont tissées, le grain comme on dit en photographie. »
Oui c'est le grain qui porte dans Et je danse, aussi ! Il émane de ce texte un « je ne sais quoi formidable malin et tendre à la fois.»

Ces emails (idée pourtant intéressante pour moi au départ) sont bien plus que des emails ; ils sont emplis à la fois de fraîcheur et de réflexion, de joie de vivre et de détresse, du contact de l'autre et du vide du quotidien, et plus encore. (Aucun point de suspension dans cette critique. Ceux qui ont lu Et je danse, aussi ! comprendront pourquoi).

Les douleurs se partagent-t-elles vraiment ? Comment leur faire perdre leur pouvoir de nuisance ?
Pierre-Marie et Adeline ont creusé la terre de leurs jardins pour en faire remonter les choses enfouies. Leur bonne entente (pourtant pas gagnée d'avance) qui se tisse au fur et à mesure de l'exhumation des douleurs est capable de tout absorber.
« Si ce chagrin n'est pas soluble dans l'écriture, dans quoi pourriez-vous le diluer ? » demande Adeline.

Cette histoire de deux solitudes, véritables échanges non dénués d'humour et d'une sagacité intellectuelle qui m'a ravie, est aussi ponctuée de pointes de folie qui transportent tout sur leur passage « depuis nos cachettes respectives – la vôtre pue la raclette, la mienne sent le champignon moisi -, nous nous offrons un espace de liberté totale, c'est magnifique ! pour l'instant, je n'ai besoin de rien d'autre… ».

« Je suis peut-être naïve, mais il me semble que l'écriture réclame une certaine humilité et que les écrivains sont toujours amenés à avouer leurs faiblesses, leurs failles, leurs faiblesses. La matière première de l'écriture doit venir de là, non ? de ces trous de l'âme d'où s'écoulent nos souffrances. »

Tout en parlant de solitude, de pavés dans la mare, c'est aussi la création littéraire qui est évoquée même si « lorsque j'écris un roman, je m'efforce d'y mettre de la cohérence, de la structure. Ici, au contraire, je peux me promener selon mon humeur et la vôtre, je peux récupérer mes poussins en route et les récupérer la fois suivante, ou pas. Je ressens une liberté grisante. Ça part dans tous les sens et cette accélération, ce désordre me plaisent. » (Pierre-Marie).

Avec cette inconnue qui se révèlera bien différente de ce qu'il pensait au départ, l'auteur à l'écriture en berne apprécie la parcimonie avec laquelle son interlocutrice lui donne à voir qui elle est. Sorte de jeu entre souris, ou entre chats, car ici pas de chat et une souris, seulement des êtres blessés en attente d'une information capitale qui ne vient pas.
CE MYSTERE nous tient en haleine dans Et je danse, aussi Il faut le reconnaître. J'ai été happée, piégée totalement par les emails de Pierre-Marie et d'Adeline, plus quelques autres protagonistes pas piqués des vers.

Dans ce roman écrit à deux mains, on y lit tellement de choses, la peine, l'humour, la foi en la vie, l'amour de la lecture, la revanche, et de nombreux phares posés ça et là pour éclairer les lecteurs un peu perdus que nous sommes (souvent). La délicatesse des échanges parfaitement maîtrisée par nos deux auteurs-jeunesse remplit nos yeux et nos coeurs de lecteur/trice.

« La magie entre nous, ce sont ces mots sur l'écran, non ? Il ne faut pas la dérégler. Notre rencontre virtuelle aurait-elle un sens ? » (Pierre-Marie)
Surement, car « Il n'y a pas des hasards, il y a des occasions. » (Adeline)

Nous, les lecteurs avons besoin d'auteurs comme ça. Et qu'ils viennent de l'univers de la jeunesse ne me surprend pas. Il ne faut pas trop grandir sinon la vie et ses aléas risquent fort de nous ensevelir. Gardons aussi un peu la folie et la spontanéité des enfants pour survivre en cas de vents violents pour dire « Et je danse, aussi »
Lien : http://justelire.fr/je-danse..
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Tout d'abord et avant tout un grand merci à Carole pour cette pioche ;-) C'est la deuxième fois qu'elle osculte ma PAL et le choix est toujours aussi bon !!

Pierre-Marie est écrivain. Il connait une période de panne créatrice mais il est toujours attendu par ses admirateurs. Et un matin, c'est d'une admiratrice qu'il reçoit une enveloppe. Il ne veut pas l'ouvrir, pensant que c'est un manuscrit et il n'a pas pour habitude de donner son avis sur l'écriture des autres. Mais cette Adeline insiste, elle lui envoie un mail. Sans qu'aucun des deux ne s'y attendent, nait alors un échange de messages, qui devient vite indispensable au bon déroulement des journées de l'une comme de l'autre. L'amitié devient plus sincère et les problèmes qu'ils rencontrent sont alors partagés. Jusqu'au jour où Adeline dévoile la vérité et explique à Pierre-Marie ce que cache la grande enveloppe, sous peine de faire voler en éclat leur amitié naissante...

Un roman épistolaire moderne, dans lequel je me suis glissée avec bonheur. Une écriture simple, rythmée et passionnante. Voilà longtemps que je n'avais pas grappillé quelques secondes dans la journée pour lire une page, et encore une autre... Une première partie légère et drôle, puis une seconde plus sombre mais tout aussi prenante. Les personnages sont sympathiques et semblent prêts à sortir des pages pour venir frapper à votre porte. Anne-Maure Bondoux est une auteure que j'ai découvert il y a peu mais que je vais me dépêcher à découvrir plus précisément !!!
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Si un jour j'avais la chance de correspondre avec un auteur, j'aimerais tant que ce soit avec Jean-Claude Mourlevat !

Parce que...Allez, j'ose le dire, Jean-Claude Mourlevat, c'est un peu comme le doudou qu'on aurait conservé dans une boîte parce qu'on a passé l'âge de s'endormir avec en suçotant son pouce. J'ai passé tant de soirées à lire son premier album, Histoire de l'enfant et de l'oeuf, à une de mes filles qui me le réclamait sans cesse. Passé aussi pas mal de temps à lire avec mes élèves L'enfant océan, roman pour les 10-11 ans, qui me procure toujours autant d'émotions. C'est aussi avec mes élèves de CM que j'ai découvert La rivière à l'envers et lu cet auteur pour la toute première fois.
Pendant quelques années, je l'ai laissé un peu en suspens, ressortant de temps à autre les oeuvres évoquées plus haut mais sans m'intéresser aux nouvelles.
Puis, récemment, avec ma fille qui a bien grandi, nous avons lu le chagrin du roi mort et avons retrouvé avec joie les mots de ce conteur hors-pair.
Il est temps de rattraper le temps perdu, de ressortir définitivement le doudou de sa boîte et de le laisser trôner sur un coussin en bout de lit.
Il nous reste quelques ouvrages à lire et je m'en réjouis !


Et je danse, aussi est le petit dernier que je viens de dévorer.
J'ai eu un peu peur au début. Peur de ne pas retrouver les mots qui réconfortent, les mots qui ouvrent l'esprit, les mots qui font rêver, les mots qui sonnent si justes à mon oreille.
Je danse, aussi dénote totalement de ce que j'avais lu jusqu'à présent de Mourlevat.
Premièrement, il l'a écrit en collaboration avec une autre auteure.
Deuxièmement, c'est plutôt un ouvrage destiné aux adultes.
Troisièmement, cette romance épistolaire n'a rien d'un conte philosophique ou d'un conte revisité ou encore d'une histoire fantastique.
En le commençant, j'ai inévitablement pensé au roman de Glattauer : Quand souffle le vent du nord, qui repose également sur un échange de mails. Forcément, j'ai eu la frousse. Je n'avais pas envie de m'embarquer à nouveau dans une banale histoire de rencontre virtuelle entre deux inconnus.
Mais, tout de même, c'est du Mourlevat !!
Et ça change tout !
Tout y est : les choses simples qui font le petit bonheur, l'amitié, la bonne humeur, l'humeur taciturne des lendemains de cuite, la philosophie de la vie, les trahisons qui vous anéantissent, l'humour qui vous rend le sourire, les palpitations de l'amour naissant, les boulets dont on ne sait pas comment se débarrasser, les cachotteries, les jardins intimes qu'il convient tout de même d'arroser de temps en temps, les énigmes, les mystères, les « pourquoi », les « comment », les « parce que » qu'on veut éviter à tout prix...
et trois points de suspension parce que je n'ai pas le talent de Pierre-Marie Sotto, personnage de ce livre et écrivain talentueux de son état pour dire en quelques phrases tout le bien que je pense de ce livre.
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J'ai terminé ce livre il y a quelques semaines et je n'arrive pas à donner mon avis sur ma lecture depuis. J'ai choisi ce livre à la médiathèque de mon village pour de mauvaises raisons. Deux auteurs donc un de trop pour moi, un échange épistolaire, une lecture facile pour une fin d'année chargée et un cerveau surchargé. J'ai même poussé le vice à choisir le livre en gros caractères pour ne pas avoir à sortir les lunettes.


Je pouvais commencer à lire cette histoire que je pensais insipide. Mais si Pierre-Marie écrivain en panne d'inspiration est prévisible, Adeline, bourrée d'humour, entretient le suspense. Leur échange autour de ce paquet envoyé par Adeline va prendre un tour inattendu. de confidences en vérités, de séduction en vacheries, leur destin est lié, mais si vous voulez tout savoir, et bien, il vous faudra lire ce récit drôlissime et émouvant parfois. Je l'ai lu d'une traite, je l'ai aimé et j'y pense encore avec sourire.
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Quelle lecture prenante ! Il ne m'aura pas fallu longtemps pour parcourir toutes les pages de ce roman. Déjà à la base, j'ai un faible pour les romans épistolaires, mais j'ai beaucoup aimé celui-ci.

Il traite de nombreux sujets, parfois légers, parfois douloureux, mais toujours en subtilité et en douceur. Impossible de ne pas s'attacher aux personnages, impossible de ne pas ressentir leurs émotions.

Pierre-Marie Sotto et Adeline Parmelan commence une véritable amitié par hasard, et grâce à un lourd secret qui pèse sur chacune de leurs vies respectives. Je n'en dirai pas davantage car ce serait gâcher l'histoire et ce serait vraiment dommage de ne pas se plonger dans cette lecture. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il s'agit d'un coup de coeur car je n'ai pas eu cette petite pointe de nostalgie en refermant ce roman, mais c'était une lecture sublime malgré tout. Beaucoup de sentiments, beaucoup de réflexions sur la vie.
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Et je danse aussi ou comment je me suis laissée entraîner dans la ronde sans y prendre garde.
Tourbillons d émotions, rires souvent, tendresse, colère, désespoir, empathie... une palette d émotions que je ne pensais pas ressentir avec une histoire basée sur un échange de mails.
Tout commence bizarrement. Pierre Marie sotto écrivain talentueux recompense par un Goncourt reçoit une grosse enveloppe qu' il ne souhaite pas ouvrir. Encore une lectrice qui doit lui soumettre un manuscrit. Il décide de renvoyer la lettre à l expéditrice qui au dos de l enveloppe lui a laissé son adresse mail. Prise de contact. Adeline lui demande de ne pas ouvrir la fameuse lettre. Bizarrement un échange de mails se met en place , une sorte d' amitié se tisse, l' anonymat de l 'écran permet les confidences. On entre dans l' intimité des personnages. On apprend des choses graves sur chacun. Pierre Marie et adeline sont touchants et en même temps drôles.
Ce roman m a touché car je me suis vue il y a quelque temps échanger avec un membre de babelio. La discussion en privé est partie d une citation , j allais dire banale, mais pas tant que ça puisqu' elle a suscité un message privé d une personne qui a su lire au dela de ma citation. Échanges de messages privés. Et voilà que derrière mon clavier je me mets à lui parler de choses que je ne confie jamais, je déverse un gouffre de douleurs à cette main tendue au bord du ravin. Je pleure derrière mon écran. Mais moi aussi je me suis remise à danser. Merci ceache. Merci Pierre Marie et Adeline pour ce moment d humanité. Merci Gwen qui m a permis de découvrir cette belle histoire.
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J'ai a do ré !

Ce livre donne envie de vivre à 100 pour 100.

Rire, chanter, rêver, pleurer, lire, écrire, manger, boire, se promener, découvrir, admirer, partir, dormir, ne rien faire etc ...... etc .......

J'ai savouré cette lecture mail après mail .

Cela fait du bien, merci à Monsieur Mourlevat que j'adore et à Anne-Laure Bondoux qu'il me faut absolument découvrir.
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