J'ai acheté ce livre dans le cadre de mon activité professionnelle, pour m'aider à la recherche de prévention et des actions à mener en entreprise sur le sujet des conduites addictives.
Je n'ai pas eu les informations escomptées, je cherchais plus de données scientifiques et comportementales pour mieux appréhender les risques d'addictions, les causes qui les conduisent et l'attitude des témoins vis-à-vis des personnes en souffrance. Ayant réalisé la formation PPSM (Premiers Secours en Santé Mentale) il y a un an et demi, j'ai déjà quelques pistes sur ce dernier point. L'INRS a également édité une documentation il y a un an pour comprendre et prévenir les risques en milieu de travail.
La plupart des addictions sont présentes dans le bouquin : tabac, alcool, cocaïne, cannabis, sexe et jeux d'argent pour les plus connues, on y retrouve aussi un peu d'addiction au travail (le workaholisme), l'obsession du corps comme le sport et les UV, les psychotropes et quelques autres drogues de synthèse. L'auteur nous propose à chaque sujet le retour d'expérience de l'un de ses patients et quelques questions à se poser en tant que consommateurs. On repère aussi quelques arguments pour déculpabiliser les proches des personnes malades.
Même si je ne m'y retrouve pas dans les informations que je recherchais, le contenu du livre est intéressant, je le recommande surtout pour augmenter son niveau de culture générale sur le sujet. L'imaginaire collectif concernant les personnes addictes n'est pas très glorieux en France. Les soins non plus semblerait-il. Encore faudrait-il suffisamment de professionnels dans ce pays de plus en plus touché par la souffrance mentale : travail de fou, individualisme, éco-anxiété et post Covid ne font pas bon ménage.
Pour finir, j'ai trouvé l'auteur particulièrement drôle, je me suis marrée sur bien des remarques. Les références à la culture pop sont très riches et variées. Même si le sujet est cynique, je me suis bien amusée, LOL
Commenter  J’apprécie         10
Les propriétaires de félins le savent, ces petits fauves aiment se frotter frénétiquement à la bien nommée "herbe à chat"... Sniffer de l'herbe peut sembler incongru pour des animaux carnivores, mais il se trouve qu'elle contient une substance, le népétalactol. Il va stimuler leur système de récompense via la libération d'endomorphine, ces opiacés que le cerveau fabrique lui-même. Mais alors ces 𝘭𝘰𝘭𝘤𝘢𝘵𝘴 seraient-ils des junkies en manteau de fourrure ? Non, il semble que Mère Nature a aussi bien conçu son affaire que 𝑪𝒂𝒕𝒘𝒐𝒎𝒂𝒏 sa combinaison de latex dans 𝑩𝒂𝒕𝒎𝒂𝒏 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒇𝒊.