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sur 1960 notes
« Malavita », la mauvaise vie, a-t-on idée d'appeler sa chienne ainsi ! La condition d'ex-affranchi conduirait-elle à l'autodérision ?

Des idées saugrenues, Giovanni Manzoni n'en manque pas. de là à imaginer le plus loyal des mafieux de Newark, un homme d'une férocité implacable, tomber un jour dans la trahison.
Aujourd'hui repenti, il a entraîné Maggie et leurs enfants Belle et Warren dans une fuite éperdue de ce côté-ci de l'Atlantique. Nuit et jour protégés par les services secrets américains, les Giovanni viennent d'aménager sous un nom d'emprunt dans une ville normande de moyenne importance. La région n'avait pas connu pareil débarquement depuis la guerre : ah ces américains, la discrétion n'est vraiment pas leur fort !

Tonino Benacquista signe avec « Malavita » un roman d'une drôlerie irrésistible, truffé de situations burlesques. Lorsqu'une fieffée crapule quasi analphabète passe du maniement des armes à celui d'un clavier de machine à écrire, son entourage forcément rit sous cape. Le lecteur lui aussi se délecte du piètre style littéraire de ce gangster qu'il vaut mieux ne pas contrarier.

Finir au pays des pommes le corps criblé de pruneaux : Giovanni connaît mieux que quiconque la loi du milieu. De nature insouciante il entend malgré les circonstances mener à sa guise sa petite vie de paria ; Giovanni Manzoni n'est pas homme à s'apitoyer sur son sort, qu'on se le tienne pour dit…


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Malavita ravira certainement les fans de gangsters avec sa sauce bien épicée sicilienne où tous les mafiosos semblent jouer la girouette dans ce roman déjanté.

À l'affiche, nous avons la famille Blake. le père, la mère et ses deux enfants, Belle et Warren. La tribu quitte ses racines d'Amérique pour emménager dans un trou perdu de Normandie. D'entrée de jeu, on ressent que cette famille n'est pas toute juste et trimballe avec elle un lourd secret. La famille Blake se cache, se protège, mais aussi, elle y va cash. le père, Frédérick zone toute la journée en pyjama et pour se donner bonne conscience s'invente une nouvelle vie d'écrivain, lui qui ne retient même pas une liste de course. La mère, Maggie semble vouloir se racheter d'on ne sait quoi en accumulant les heures comme bénévole pour la bonne charité. Belle, quant à elle, est tellement belle qu'elle ne doit pas faire grand chose pour avoir le monde à ses pieds et Warren, tellement mafioso dans l'âme qu'il embobine les camarades d'école les uns après les autres.

J'ai adoré les premiers pages de cette histoire où j'ai pris un réel plaisir dans les tribulations de cette famille loufoque et un brin psychopathe. J'ai souri de nombreuses fois aux répliques et aux réactions des uns et des autres.

Néanmoins, la mayonnaise est retombée lorsque l'auteur bifurque à l'intérieur de ce fameux secret, y insérant une panoplie de personnages secondaires pour lesquels je me demande toujours ce qu'ils sont venus faire là. Et pendant tout ce temps, on perd littéralement la trace de la famille Blake.

L'épilogue m'a encore moins convaincue par son côté trop rocambolesque, vengeance, règlements de compte. Bref, je n'ai jamais vu le parrain parce que les histoires de mafia ne m'intéressent pas. J'aurai peut-être passé mon chemin en regardant de plus près le fin fond de ce roman. Par contre, la plume de Benacquista fut une belle surprise et je serai très curieuse de lire un second roman de cet auteur, en adéquation avec mes intérêts littéraires.
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Roman lu. Roman vite oublié sera !!
Perso, je n'ai pas trouvé grand intérêt à cette lecture.
L'histoire ne m'a pas captivée, les personnages non plus. Je ne sais pas à quoi je m'attendais réellement, mais le résultat est décevant en ce qui me concerne.
Sans plus...
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Malavita fut une parenthèse littéraire délirante dans ma semaine de boulot. Emporté par hasard pour un trajet de RER, je me suis vite retrouvée happée par ce texte, fascinée par les personnages et l'histoire qui se déroulait sous mes yeux.

Une famille comme les autres s'installe dans la petite ville de Cholong-sur-Avre, en Normandie. Une famille apparemment comme les autres. Mais une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner …

Car la petite famille Blake, Américains fraîchement débarqués, cache bien des secrets. En l'occurrence que le père est un ancien mafieux, un repenti qui a balancé ses compagnons sous la pression, et qui aujourd'hui vit grâce au programme américain de protection des témoins … Seulement si Fred Blake est un repenti, ce n'est pas pour ça qu'il ne regrette la vie de prince noir qu'il menait à New York. le retour à la vie « normale » est bien dur (« Comment font les honnêtes gens ? Comment peuvent-ils vivre en se sentant si vulnérables ? Qu'est-ce que ça fait d'être une victime ? ») … le personnage de Fred est merveilleusement construit dans toute son ambiguïté d'ancien mafieux, de père de famille, et d'homme qui se cherche, et qui cherche une nouvelle raison de vivre.

Sans oublier que les mafieux américains sont toujours sur leurs traces …

« Combien vaut un homme ? Quel est le prix d'une vie humaine ? Savoir ce qu'on vaut, c'est comme connaître le jour de sa mort. Je vaux vingt millions de dollars. C'est énorme. Et bien moins que ce que je croyais. Je suis peut-être un des hommes les plus chers du monde. Valoir aussi cher et vivre une vie aussi merdique que la mienne, c'est le comble de la misère. »

En bref, tous les ingrédients sont là pour faire de ce roman un texte déjanté, surtout quand le fameux Fred se fait passer pour écrivain et finit par se lancer vraiment dans ses mémoires … Or, comme le disent ses enfants :

« - Trois mois qu'il s'enferme dans sa putain de véranda, dit-il, tout son vocabulaire doit y passer plusieurs fois par jour.
– Dis que ton père est analphabète …
– Mon père est un Américain de base, tu as oublié ce que c'était. Un type qui parle pour se faire comprendre, pas pour faire des phrases. Un homme qui n'a pas besoin de dire vous quand il sait dire tu. Un type qui est, qui a, qui dit et qui fait, il n'a pas besoin d'autres verbes. Un type qui ne dîne, ne déjeune et ne soupe jamais : il mange. Pour lui, le passé est ce qui arrivé avant le présent, et le futur ce qui arrivera après , à quoi bon compliquer ? As-tu déjà listé le nombre de choses que ton père est capable d'exprimer rien qu'avec le mot « fuck » ?
– Pas de cochonneries, s'il te plait.
– C'est bien autre chose que des cochonneries. « Fuck » dans sa bouche peut vouloir dire : « Mon Dieu, dans quelle panade me suis-je fourré ! », ou encore : » Ce gars-là va me le payer cher un jour », mais aussi « J'adore ce film ». Pourquoi un type comme lui aurait besoin d'écrire. »

Ce passage est parfaitement représentatif du ton employé tout au long du roman, et de l'humour – souvent noir - qui l'imprègne. Sans parler des piques constantes sur les cultures française (que de beurre et de crème !) et américaine (« de la grosse et grasse bouffe de Yankees »). L'auteur a un don pour décrire et faire vivre ses personnages, qui fait que ces derniers m'ont habité pendant plusieurs jours après avoir refermer ce livre …

Un roman riche, intéressant, et à découvrir à tout prix si vous avez besoin de vous détendre et de rigoler un bon coup ! Mais rassurez-vous, malgré les grosses ficelles et les caricatures, il ne manque tout de même pas d'un peu de sérieux (les réflexions sur l'écriture) et de profondeur. Et il a l'avantage de m'avoir donné envie de voir le Parrain (le film culte des mafieux) et Les Affranchis (le film qu'ils détestent car il les montre comme ils sont vraiment … « dépouillés de leur légende, n'apparaissaient plus que leur bêtise et leur cruauté. »). Des « personnages » qui fascinent, malgré nous, et qui sont pour quelque chose dans mon appréciation de ce roman. Car la « mauvaise vie » (la Malavita, qui désigne la terrible mafia américano-sicilienne) est toujours présente, au coin de l'oeil, avec ses tentations et ses pièges qui attendent les honnêtes gens …

Fort heureusement pour moi, il existe une suite qui m'attend sagement : Malavita encore. Je m'en lèche d'avance les babines littéraires.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Malavita, c'est la mauvaise vie : celle de la Casa nostra et de ses capos, de ceux qui ont choisi le crime organisé et qui obéissent à un code d'honneur bien particulier. Alors le jour où l'un d'eux se décident à balancer et à passer dans le camp des repentis, contre une protection promise, c'est le début de la clandestinité, de l'itinérance, avec la famille et le chien (Malavita c'est lui). Lorsque l'on fait la connaissance des Blake (ex Manzoni) ils emménagent au coeur de la Normandie profonde dans une petite ville isolée. L'intégration se fait tant bien que mal : Fred, l'ex-mafieux trouve sa planche de salut en commençant à écrire ses mémoires (lui qui a du mal à rédiger une liste de courses!), Maggie se lance dans la solidarité, Belle…cultive sa beauté et Warren règne rapidement en petit chef, rêvant de rejoindre la terre de ses origines en digne successeur de son père.
Mais le destin peut dépendre d'une feuille de chou locale, dont le périple international pour le moins inattendu, va modifier la donne et débusquer les planqués….

Le tout est mené tambour battant, avec force humour et dérision, en alternant les récits, chaque personnage suivant son propre rythme et ses propres prérogatives.

C'est une confirmation de l'impression ressentie lors de la lecture de « Tout à l'ego » du même auteur : un style très agréable, une construction habile (impossible de s'ennuyer, risque même de nuits courtes…).

La mafia peut faire rire (et un peu peur quand même) : la preuve avec ce roman!
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Vous aimez les films sur la mafia ? Particulièrement les films pleins d'humour comme Mafia Blues avec l'incontournable Robert de Niro ? Foncez, ce livre est pour vous !
Voici donc un roman qui nous raconte sur un mode très humoristique la vie d'un repenti et de sa famille. Et cette vie est loin d'être de tout repos. La quatrième de couverture nous suggère : "s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner". Le conseil me semble judicieux car la famille Blake n'est pas une famille ordinaire.
L'équation semble d'emblée impossible : comment imaginer qu'une ex-famille mafieuse puisse vivre incognito dans un petit village normand jusque là bien tranquille ? Chassez le naturel, il revient au galop : les habitants de Cholong-sur-Avre vont vite s'apercevoir que leurs gentils voisins ne sont pas ce qu'ils semblent être.
J'ai beaucoup ri, je me suis vraiment régalée. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, l'action est très bien menée, avec des surprises et des changements de rythme bienvenus. Les personnages sont très réussis. Pas étonnant que ce livre ait été adapté au cinéma, avec... Robert de Niro dans le rôle principal. Le sachant, je l'ai "vu" tout au long de ma lecture, et je ne peux pas imaginer meilleur interprète que lui pour jouer Fred Blake.
C'est fin et pétillant : un divertissement de très grande qualité, à lire de toute urgence si vous avez besoin de détendre vos zygomatiques.
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Comme j'ai bien fait de prendre ce roman dans la boîte à livres! Malavita - la mauvaise vie -, autre nom pour la Mafia, la pieuvre, la Cosa Nostra. Et accessoirement le nom de la chienne des Blake, famille américaine qui emménage de nuit dans une maison d'une petite bourgade tranquille de Normandie.

Papa Frédérick, tendance à l'oisiveté et à traîner en peignoir toute la journée. Jusqu'a ce que la rencontre avec une vieille machine à écrire l'incite à rédiger ses mémoires, lui qui n'a jamais lu un livre ni écrit la moindre liste de courses.
Maman Maggie, énergique et bénévole auprès des associations caritatives de Cholong.
Fifille Belle, 17 ans, qui porte magnifiquement son prénom.
Fiston Warren, 14 ans, qui n'a pas son pareil pour analyser les rapports sociaux au sein de l'école et en tirer tout son parti.

Toute cette belle petite famille n'est pas là par envie d'être près des plages du D-Day. Non, il s'agit plutôt d'exil, depuis six années, après que Fred - Giovanni en vrai - ancien boss d'importance mafieux, a balancé pour sauver ses miches et causé de gros dégâts parmi les Familles new-yorkaises. le tout contre une protection en tant que repenti par le FBI.
🎼Repentiiiiii, j'ai trahiiiii🎶 comme chantait Renan Luce.
Le calme de Cholong, on le sent d'emblée, va connaître quelques remous...

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre décalé qui alterne la narration omnisciente et le travail en cours des mémoires de Fred (il s'épate lui-même sur ce coup-là). Il y a plusieurs scènes délicieusement jubilatoires.

Tonino Benacquista ne met pas l'accent sur la vraisemblance mais bien sur le côté spectacle de cette famille hors norme. Il s'amuse à accumuler les poncifs sur les gens de la Cosa Nostra. Dès le départ, on se doute bien de ce qui tôt ou tard va arriver. La façon dont cet événement survient est rocambolesque au possible, comme la suite de l'histoire. le ton de l'auteur, ironique comme tout, donne envie à chaque page de continuer la lecture pour suivre les péripéties des quatre membres de la famille Blake et de leurs (anges?)gardiens du FBI qui ont fort à faire avec pareils numéros. Leur chef Quintiliani doit avoir au moins vingt ulcères à l'estomac.

Une lecture follement barrée, drôle mais offrant aussi des reflexions sur ce qu'est la Mafia et la fascination que son monde peut susciter, la situation et le sort des repentis et de leur famille. J'ai déjà récupéré - merci une fois de plus la boîte à livres - la suite, Malavita encore. J'espère y passer un aussi bon moment.
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J'ai choisi ce livre après avoir lu une critique sur Babelio.

J'ai été très surprise par cette lecture: je ne sais pas trop à quoi je m'attendais mais j'avais cru comprendre que c'était un livre drôle et comme je n'accroche pas à tous les styles s'humour, j'avais un peu peur de ce qui m'attendait.
En fait c'est génial! Alors je ne rangerais pas ce livre dans les comédies, mais je dirais que c'est une vision décalée, celles que je préfère en général: Fred (Giovanni de son vrai nom) est un père de famille qui aurait pu être n'importe quel père désoeuvré qui trouve une machine à écrire et décide de se mettre à la rédaction de ses mémoires sous le regard ébahi de sa famille. Sauf que Tom est un repenti, un ancien mafieux qui a témoignés contre La Cosa Nostra et à permis l'arrestation du Parrain... donc le mec le plus recherché de l'histoire de la Mafia américaine...
Mais sa façon de voir, de vivre et même d'écrire sa vie ont un côté truculent.
Fred n'est pas le seul personnage savoureux de cette histoire, sa femme qui tente de se racheter une conduite, leur fille Belle pour qui tout est dans le prénom, leur fils Warren qui se voit en prochain parrain, leurs gardes du corps qui ne sont peu être pas si éloignés que çà des affranchis...
Bref une galerie de personnages croqués avec humour et dérision mais aussi une touche de gravité; des situations rocambolesques mais peut être pas si éloignées de la réalité, qui sait où commence le fantasme quand il s'agit de la mafia? Et ce passage où notre mafieux à peine capable d'écrire son nom réfléchi sur la métaphysique du point virgule... la subtilité avec laquelle chaque membre de la famille résout ses problèmes...
J'adore!!! et j'en veux encore... alors que lire après Malavita, Malavita encore certainement si j'arrive à mettre la main dessus.
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Un pur feel good book, extravagant et drôle dont la seule limite sera le manque d'ambition du scénario.

Le pitch : L'histoire d'une famille de mafieux américains qui vient se cacher, sous couverture, dans un petit village de Normandie pour échapper aux foudres revanchardes de la Cosa Nostra. Pour la petite histoire, Luc Besson en a tiré un film avec Robert de Niro et Michelle Pfeiffer.

Truculent, jubilatoire, hilarant, ce livre est une pépite de charbon qui va allumer un grand barbecue dans votre cœur. Un foyer aux braises chaudes incandescentes dont les flammes vont vous lécher les zygomatiques et alimenter votre larynx d'un rire compulsif sorti de votre gorge sans prévenir. Pas tout du long. Par bribes éparses mais toujours bienvenues.

Vous y trouverez une ambiance décalée avec des personnages perchés et des situations délirantes. Au risque du grand n'importe quoi parfois.

Ce n'est pas l'histoire qui va vous transporter dans "Malavita". Ami(e)s amateurs/trices de scénarios complexes et tarabiscotés, fuyez !
Ce qui donne vraiment saveur et sel, ici, est le travail effectué par Tonino Benacquista sur ses personnages. Des personnalités attachantes.

En effet, la famille Blake ne manque pas de charme et chacun de ses membres en constitue un rouage essentiel. Chaque personnage est une sorte d'icône au caractère affirmé et atypique. Que ce soit le père écrivain auto-proclamé de sa propre vie, la mère qui se lance dans une repentance expiatoire de ses années passées au côté d'un maffioso, la fille dont la seule qualité qu'on lui prête est d'être belle et pleine de grâce ou le jeune fils, parrain en devenir qui s'exerce au collège. Chacun dans son genre va œuvrer réellement, consciemment ou pas, pour transformer la vie de tous ceux qu'ils vont côtoyer. Ah, la vie des normands va s'en trouver chamboulée.

Benacquista a un sens de la dérision qui n'appartient qu'à lui. Il nous raconte notamment une barbecue party à mourir de rire.

"Sans le savoir, Fred vérifiait un théorème universel, qu'il se formula en ces termes : dès qu'un con essaie d'allumer un feu quelque part, il y en a quatre autres pour lui expliquer comment s'y prendre."

Vos voisins de plage, comme les miens, risquent de se gratter la tête en vous observant rire à gorge déployé comme un dément sur votre serviette de bain. Un superbe moment d'écriture et de délectation. Parfait pour l'été.
Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Chronique d'une rencontre ratée !

C'est avec ferveur que j'avais décidé de m'attaquer à la lecture de Malavita, de Tonino Benacquista, dont j'ai plus qu'adoré l'excellentissime Saga.

C'est l'histoire d'une famille américaine venue s'installer dans un petit village de Normandie à cause du père, Fred Blake, ancien mafieux, qui a témoigné contre d'autres mafieux qui du coup veulent sa peau. Dans le cadre de ce programme de protections des témoins, l'ensemble de la famille doit se faire le plus discret possible. Tout se passe bien jusqu'à ce que Fred décide de se prendre pour un écrivain et commence à attirer l'attention sur eux. Quand un insoluble problème d'évacuation des eaux s'en mêle, chassez le naturel, il revient au galop…

Un livre plutôt bien écrit et l'annonce d'une adaptation avec Robert de Niro et Michelle Pfeiffer, deux acteurs de talents que j'adore, rien n'y a fait. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer mais je n'ai pas accroché, des longueurs, je me suis parfois ennuyé et j'ai lu en diagonale sur la fin. C'est toujours une déception quand on a très, peut-être trop, envie de lire un livre et que la rencontre ne se fait pas. Dommage !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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