Citations sur Le Barbier de Séville - Le Mariage de Figaro - La Mère Co.. (17)
Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
Écouter ? C’est pourtant ce qu’il y a de mieux pour bien entendre.
MARCELINE : [...] Ah ! quand l'intérêt personnel ne nous arme point les unes contre les autres, nous sommes toutes portées à soutenir notre pauvre sexe opprimé, contre ce fier, ce terrible... (En riant.) et pourtant un peu nigaud de sexe masculin.
(Le mariage de Figaro, Acte III, Scène 16)
LE COMTE : [...] Où m'égaré-je? En vérité, quand la tête se monte, l'imagination la mieux réglée devient folle comme un rêve !
(Le mariage de Figaro, Acte III, Scène 3)
SUZANNE. — Tu vas exagérer : dis ta bonne vérité.
FIGARO. — Ma vérité la plus vraie !
SUZANNE. — Fi donc, vilain ! En a-t-on plusieurs ?
FIGARO. — Oh ! Que oui. Depuis qu'on a remarqué qu'avec le temps vieilles folies deviennent sagesse, et qu'anciens petits mensonges assez mal plantés ont donné de grosses, grosses vérités, on en a de mille espèces ! Et celles qu'on sait sans oser les divulguer : car toute vérité n'est pas bonne à dire, et celles qu'on vante, sans y ajouter foi : car toute vérité n'est pas bonne à croire, et les serments passionnés, les menaces des mères, les protestations des buveurs, les promesse des gens en place, le dernier mot de nos marchands, cela ne finit pas. Il n'y a que mon amour pour Suzon qui soit une vérité de bon aloi.
SUZANNE. — J'aime ta joie parce qu'elle est folle ; elle annonce que tu es heureux.
MARCELINE : [...] La jalousie...
FIGARO : ... N'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou c'est la maladie d'un fou.
(Le mariage de Figaro, Acte IV, Scène 12)
ROSINE : [...] Ah, Lindor ! le plus affreux supplice n'est-il pas de haïr, quand on sent qu'on est faite pour aimer?
(Le barbier de Séville, Acte IV, Scène 6)