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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'histoire commence à Salies-de-Béarn en 1943.
Alice, une fillette de 4 ans est placée chez Jeanne, dans une ferme.
Il est prévu que sa mère vienne la rechercher après la guerre. Alice le souhaite et l'imagine comme une grande dame belle et élégante.
Après avoir vécu 3 ans près de Jeanne, rassurante, qui tente de répondre à toutes ses questions et ce, à la portée de la compréhension d'une petite fille, après avoir noué des amitiés, la fin de la guerre arrive et en 1946, sa mère, Diane, vient la rechercher. Grosse déception pour Alice qui voit arriver une dame complètement ravagée.
Elle repart à Paris où elle deviendra la protectrice de sa mère.
A New-York, elle fera la connaissance de Vadim, un photographe de guerre devenu aveugle.
L'auteure nous fait rencontrer assez bien de personnages marqués par la guerre de différentes façons et en cela le roman est très riche.
J'ai admiré la façon dont Sarah Barukh entre dans le personnage d'Alice. Ce n'est pas chose facile pour une adulte.
C'est un roman d'une grande variété de personnages, très attachants. La partie qui se passe en Amérique où les relations sont plus froides, comporte quelques longueurs mais là encore Alice trouvera de la compagnie avec Vadim et les personnes au service de la maison de son "père".
A la fin du livre, on peut lire une lettre écrite par Jeanne pour sa fille. Elle lui livre tous les secrets de sa naissance.
Une très belle lecture et un premier roman.
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Oui Sarah Barukh, votre souhait est exaucé, Alice a réussi à m'entraîner avec elle jusqu'à la fin. Il était impensable de la laisser seule même si du haut de ses quelques années elle sait se battre, avancer et trouver le courage pour ne pas sombrer. cette "fillette" est tellement attachante qu'on aimerait que tout s'arrange pour elle...
Alice va devoir avancer en s'imaginant sa mère puisqu'elle est placée chez une nourrice. Puis en 1946 lorsque sa mère vient enfin la chercher elle va essayer de comprendre qui elle est vraiment, qui est sa mère, qu'a-t-elle vécue puisque celle-ci ne veut rien lui dire. Elle essayera, avec quelques mots glanés, quelques regards, quelques indices de reconstituer son histoire mais elle n'apprendra réellement d'où elle vient et l'histoire de sa mère qu'à la fin de ce roman. Entre-temps elle sera envoyée chez son père où elle liera une relation forte et belle avec son oncle Vadim.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été "kidnappée" par une histoire "elle voulait juste marcher tout droit" m'a vraiment fait passer un moment intense et fort en émotion. Je quitte Alice avec regret mais je sais qu'elle est maintenant entre de bonnes mains, je peux alors retrouver mon quotidien que j'avais mis de côté pour ne pas délaisser notre petite Alice.
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Ce livre est un diamant brut, une pépite ! C'est un immense coup de coeur ! Une fois ma lecture finie, mon esprit s'est retrouvé tout emmêlé et surtout tout chamboulé !

Très sceptique durant les quinze premières pages, je me suis d'abord dit que ce roman était encore un énième livre traitant de la Seconde Guerre mondiale… Eh bien, tout faux ! Absolument tout faux ! Mais que c'est bien de se tromper à ce point !

Ce roman, ce n'est en réalité pas du tout cela, on ne voit pas le temps passer et les pages s'enchaînent à une vitesse folle – en un petit peu moins de deux heures – le temps d'un trajet en TGV pour rejoindre la capitale -, il ne me restait déjà plus qu'une trentaine de pages à lire !

Avec une sensibilité incroyable, Sarah Barukh arrive à nous faire comprendre les émotions et les tourments que ressent une enfant prise dans l'horreur de la guerre et de l'après-guerre. J'ai tellement aimé les questionnements si profonds d'Alice sur l'ordre des chose et du monde, et la façon qu'elle a de répondre « parce que c'est la guerre » quand on lui pose une question. Certes, elle est parfois capricieuse mais elle ne manque ni de courage ni de détermination.

Ce livre est une quête vers la vérité, une quête sur la construction d'un individu. Bref, je ne peux que vous conseiller cette lecture en espérant que cette jeune fille de huit ans saura vous toucher aussi profondément que moi.
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Excellent livre avec beaucoup d'émotions.
L'héroïne est attachante. J'ai tourné les pages.,avide de savoir ce qui allait se passer.
Meme si les deux revelations pointent le bout de leur nez des les deux dernières centaines de pages.
J'affectionne particulièrement les livres se déroulant pendant ou apres la seconde guerre mondiale. Ne me demandez pas pourquoi c'est depuis que jai lu la bicyclette bleue de Regine Deforges.... Il y a longtemps.... 😉
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 239 pages sur ma liseuse.
Cette lecture a été un réel plaisir. L'auteure nous raconte le destin d'Alice qui a 5 ans en 1945. Alice se pose des questions pourquoi ne peut elle pas faire ceci ou cela "parce que c'est la guerre" mais la question essentielle pourquoi maman m'a abandonnée. Jusqu'au jour au Diane sa maman refait surface et vient chercher Alice.
Et la une autre vie l'attend et elle va faire différentes rencontres jusqu'au jour où Alice doit aller aux Amériques chez son père. Un père distant une belle mère qui l'ignore et un oncle aveugle et acariâtre.
Je ne vous cache pas que j'ai suivi les péripéties d'Alice avec un vrai bonheur. Qui se bat et qui ne se laisse pas abattre. Une lecture coup de coeur comme on dit.Alors bien sur le style de l'écriture est simple mais que c'est bon et beau à lire.
On peut se poser des questions sur l'histoire du vélo,les caisses à transportés dans le bateau mais c'est surtout l'abnégation d'Alice qui a envie de connaître la vérité SA vérité. Et que dire de l'oncle Vadim !!!!! Et la vérité Alice va enfin la connaître. Petit bémol à mon sens lorsque Diane donne les explications à Alice disons que c'est un peu trop barbant pour une enfant. MAIS merci à Sarah Barukh car je me suis régale à lire son livre.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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J'ai trouvé cette lecture bouleversante, pleine d'émotions. On est entraîné par une intrigue bien menée jusqu'à la fin du roman qui arrive bien trop vite à mon goût. Les personnages sont saisissants, l'écriture de l'auteur nous permet d'entrer dans la tête de cette petite fille ce qui fait que cette histoire nous touche encore plus. Pour moi ce roman est tout simplement incroyable.
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C'est l'histoire d'une petite fille qui n'est pas née à la bonne époque. Quand elle demande à sa nourrice pourquoi elle ne pas faire ci ou ça, la réponse est toujours la même : Parce que c'est la guerre.

Mais au fond la guerre c'est quoi ? Alice ne le sait pas vraiment. Elle sait juste qu'à cause de ça elle doit vivre loin de sa mère, qui l'a déposée chez une nourrice lorsqu'elle était petite. Et Jeanne, dans sa ferme a beau être la femme la plus aimante du monde, rien ne remplace jamais une mère. Alors sur son petit sac d'écolière, elle accroche ses habits de bébé, dans l'espoir qu'un jour, si sa maman passait par là, elle puisse alors la reconnaître.

Ce livre est une pépite. Un coup de coeur monstrueux qui m'a laissée toute chose une fois ma lecture terminée. Un petit trésor insoupçonné, bref, une bombe – sans vouloir filer la métaphore plus longtemps.

Je m'attendais à un énième roman sur la seconde Guerre Mondiale, et très clairement je m'étais mis le doigt dans l'oeil. Elle voulait marcher tout droit, c'est un concentré d'émotions sur quatre cents pages, où on ne voit pas le temps passer et où on ne s'ennuie pas une seconde.

Alice est une petite fille à laquelle on s'attache dès les premières pages. C'est une enfant un peu espiègle, qui comme tous les enfants de son âge à des questions à revendre sur l'ordre des choses et du monde et qui fait quelques caprices, sans pour autant manquer de courage. Elle a huit ans quand sa mère vient la chercher chez sa nourrice après la guerre, et ce devrait être le plus beau jour de sa vie. Mais celle-ci ne ressemble en rien à l'image qu'elle s'en était faite : elle est toute chétive, n'est pas bien causante et surtout, elle ne semble pas d'humeur à jouer ou à faire des câlins. Elle débarque dans le Paris encore remué par la guerre et personne ne s'en est vraiment remis.

Comment évoluer lorsqu'on est une petite fille, que l'on a rien connu de tout ça et qu'il faut se construire dans les décombres d'un pays endeuillé ?

Alice fait alors un grand périple de Paris à New York sur les traces de sa famille, mais la déception est souvent au rendez-vous. C'est finalement un grand roman initiatique, sur une jeune fille qui veut tout faire pour se faire accepter des siens et leur faire retrouver la joie qu'ils ont perdue dans des circonstances dont elle ne sait rien.

Sarah Barukh signe un roman incroyable, dont on ne perd pas une miette. Il n'y a pas une page en trop, et j'ai terminé le livre en très peu de temps tant il m'en fallait toujours plus. Son écriture est magistrale, douce-amère, sans fioritures. Je me suis laissée bercer tout au long du roman et je n'ai pas pu m'empêcher de relever de nombreuses citations.

La force de ce roman réside aussi dans son aspect historique : on y retrouve de nombreux détails qui ajoutent énormément d'authenticité à l'histoire, que ce soit à Paris comme à New York. On sent que l'auteur maîtrise son sujet et l'histoire n'en est que plus vivante.

Sarah Barukh nous offre donc un premier roman d'une force incroyable, qu'on ne peut pas lâcher. Un portrait d'une jeune fille de l'après-guerre sublime, qui mériterait bien plus de visibilité !
Lien : http://laroussebouquine.fr/i..
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Lu dans le cadre du prix des juré livre de poche 2018.
Et véritable coup de coeur !

Ecrire un roman avec comme point de vue une jeune fille de huit ans est souvent un exercice compliqué, Sarah Barukh le réussi haut la main !
"Elle voulait juste marcher tout droit" est un roman bouleversant, avec une belle écriture, fluide, pleins de sentiments.

Etant juré du prix livre de poche de 2018, j'avoue avoir eu un peu peur en ouvrant ce livre car "encore un livre sur la seconde guerre mondiale" ; j'ai l'expression de ne lire que des romans sur cette période historique.
Mais dès les premières pages, j'ai été emporté par l'histoire d'Alice.

Après avoir vécu dans la compagne française auprès d'un nourrice pauvre, a huit ans Alice retrouve sa mère : pourquoi Diane, sa mère l'a laissé seule pendant toute ces années, quel est les chiffres tatoués sur son bras, pourquoi fait-elle des cauchemars toute les nuits ?
Alice quitte la campagne pour Paris, où une nouvelle vie l'attend avec sa mère. Jusqu'au jour, ou, Diane tombe gravement malade et doit partir à l'hôpital. Alice doit partir à New York du jour au lendemain retrouvée son père, un homme riche, qui est indifférent a son arrivée. Qui est t-il ?

La toile historique est forte et très documentée de la part de Sarah Barukh. L'auteure nous fait ressentir toute sa sensibilité, nous fait voyager, et nous poser des questions.
Les personnages sont attachants, touchants, avec un fil conducteur riche et sublime.
Un roman espoir, incroyable, fort ; un premier roman totalement réussi ! Conquis totalement !
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Coup de coeur pour ce roman parce que j'ai beaucoup apprécié que l'histoire soit vue à travers le regard d'Alice. Sa vie est une succession de pertes.
L'histoire démarre en 1943 à la campagne où Alice, âgée de quatre ans, vit chez Jeanne, une nourrice. Elle aimerait bien comprendre pourquoi sa mère l'y a laissée, pourquoi des hommes portent des uniformes, pourquoi Jeanne est parfois triste, ce que être juif et la guerre signifient ...
En 1946, la guerre est enfin finie. La joie éclate dans les coeurs. Un jour, un fantôme débarque chez Jeanne. Ce fantôme n'est autre que sa mère libérée des camps. Commence alors la vie parisienne d'Alice. En peu de mots et,de mon point de vue, encore mieux qu'un cours d'histoire, Sarah Barukh nous fait comprendre la difficulté des survivants à se réadapter à la vie quotidienne. Impossible d'oublier les horreurs vécues pendant la guerre. Et si jamais c'était le cas, le numéro tatoué sur le bras ferait remonter les tristes souvenirs du passé. La cohabitation s'avère difficile. Fort heureusement la vie d'Alice est adoucie par tous les moments partagés avec Jean-Joseph un voisin un peu plus âgé qu'elle.
En 1947, Alice embarque pour New York afin d'y rejoindre son père. Alors que beaucoup voient les US comme l'eldorado à cette époque, Alice appréhende cette nouvelle vie dans un pays et une langue inconnus et chez un père dont elle ignore tout.
Parviendra-t-elle enfin à trouver le bonheur ? Vous le saurez en lisant ce livre. Personnellement je l'ai dévoré tellement j'ai été touchée par la force d'Alice. Je suis passée par toutes ses émotions jusqu'à la dernière page.
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« Elle voulait juste marcher tout droit », continuer à voir ses amies, s’occuper de Crème son petit chat, apprendre Bach à la flûte, connaître ses parents, se promener, jouer,...
Voici une partie des rêves d𠆚lice.

Confie〞 par sa mère alors qu𠆞lle était be𰆾́ à Jeanne, une nourrice, Alice vit entoure〞 d𠆚mour dans les Pyréne〞s auprès de cette femme jusqu𠆚̀ ce qu’une inconnue vienne la chercher un jour de 1946. D’une maigreur extrême, le regard vide : il faut maintenant aller à Paris et tenter de faire connaissance avec cette mère qu𠆞lle imaginait tellement différente. Et ces numéros tatoués sur son bras, à quoi servent-ils?

Paris, puis New-York. Un nouveau voyage, un nouvel arrachement. Où vais-je? Pourquoi? Qui suis-je vraiment? 

Dans ce livre, tout est perçu à travers le regard d𠆚lice dans sa quête d’identité. Celle que personne ne peut lui révéler, avec ces drames que l’on cache car bien trop douloureux pour en parler. Elle en entendra et en verra des bribes mais ne pourra compter que sur elle-même pour recoller les pie𰃎s du puzzle.

Cette lecture fut éprouvante (surtout la première partie car certains sujets m’ont énormément touche〞), émouvante, tout en délicatesse et en pudeur.

C𠆞st le deuxième roman de l𠆚uteure que je lis. J𠆚ime la douceur de son e〜riture, sa capacité extraordinaire à me faire visualiser les lieux et les personnes. Elle m𠆞mmène chaque fois avec elle là où elle l𠆚 de〜idé. La magie opère, fonctionne parfaitement sur moi, et j𠆚i hâte de de〜ouvrir son prochain roman.

Merci mille fois à elle pour ce livre, pour les recherches faites, pour les témoignages recueillis, pour cette imagination, pour ce travail de Mémoire, pour mes larmes aux yeux et mes sourires.
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