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3,88

sur 4464 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je pensais avoir lu au collège le roman De Balzac, mais force est de constater que mon professeur de lettres de l'époque n'avait pas dû nous faire étudier l'oeuvre dans son entier... Car non, si à l'âge adulte, j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire, je me vois mal le faire adolescente. Et pourtant, j'en gardé un bon souvenir de cette peau de chagrin.

Le texte en lui-même est pourtant beau dans le sens où Balzac a une écriture entraînante, fluide, imagée et pleine d'esprit, cependant, j'ai rapidement eu l'impression d'avoir été trompée sur la marchandise. le roman gothique fantastique que j'attendais n'a jamais réellement vu le jour. Et j'ai eu beau persister, rien n'y a fait. C'est à peine si notre peau de chagrin est un élément du décor qui de temps à autre vient nous saluer. En fait, il faut avoir eu le courage de passer les bons trois quarts du roman pour enfin arriver dans le vif du sujet.

Fresque bourgeoise qui se veut probablement une dénonciation d'une certaine catégorie de la population de l'époque, nous suivons donc Raphaël, jeune dandy ruiné prêt au suicide. Sa rencontre avec la peau de chagrin va cependant lui donner un sursis... Pauvre de nous. Un héros qui se plaint constamment, couard, qui subit de A à Z, dont les histoires de coeur sont quelque peu risibles et dont on aurait fortement envie de secouer pour qu'il se reprenne en main (ou se prenne tout simplement).

Mais non, Raphaël poursuit bel et bien dans sa bêtise, gâchant le pacte du diable en frivolité et désirs peu intéressants. Décidément, non, je ne m'attache pas. Pire encore, quand on croit qu'il retrouve un peu le salut avec Pauline, qui ne trouve grâce à ses yeux qu'une fois riche..., il persiste et signe. Et quant il est trop tard, le pleurnichard gâche encore ses derniers moments. A trop vouloir, on ne s'aperçoit pas de ce que l'on a...

Un conte, une critique surtout de cette jeunesse désargentée qui ne se rend compte de rien et qui au final ne m'a pas parlé mais ennuyée et qui n'a pas su exploiter la peau de chagrin à sa juste valeur (c'est quand même le titre du roman ! Je m'attendais à ce qu'elle soit LE personnage principal). J'ai joué à la puce, sautant des passages. Quand une description d'un personnage que l'on ne va voir qu'une fois fait plus de trois pages... Non, vraiment, ce n'est pas possible. Et les débats philosophiques stériles encore moins. A croire que l'auteur était payé au mot (ce qui devait d'ailleurs être le cas à l'époque...). C'est dommage, j'avais gardé un bon souvenir de l'extrait étudié. Je donnerai peut-être sa chance à l'auteur avec une autre oeuvre... A voir...
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Quelle frustration d'entamer un livre et de ne pas le finir... et en plus, c'est du Balzac !

Si tous les ingrédients du récit fantastique semblent magistralement réunis et n'entrent pas en conflit avec l'écriture réaliste de l'auteur, si l'histoire, devenue mythique, ménage au lecteur une curiosité haletante, comment supporter sans mot dire les lourdeurs et les digressions balzaciennes qui font de cette superbe histoire un boulet de plus en plus lourd à traîner ?

Vraiment, Balzac, je t'adorais, mais il semble que quelques années passées dans un amphi blindé à m'extasier de ton talent et de tes lumières ont eu raison de moi...
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'ai lu 29 pages et je vais jeter la lecture car je me suis déjà ennuyé de ses lourdes descriptions... c'est dommage car la thématique est bonne. Je vais chercher autre lecture plus amusante. Je dois dire que je me suis forcé continuer mais je ne peux plus...
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Quelle déception ! Quelques fulgurances quand Raphael de Valentin se met à s'exprimer dans les dialogues ; mais que c'est long, que c'est lent... La soirée chez la princesse Foedora est tout simplement soporifique.
Abandonné à la fin de la deuxième partie. Hélas.
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un incontournable étudié partiellement au collège, je pense que j'étais alors bien trop jeune pour appréhender une telle lecture, alors j'ai voulu le voir avec mes yeux d'adulte mais comme j'en ressors déçue, trop long, trop de descriptions pas assez de rythme
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