Loupé lors d'une précédente Masse Critique, j'ai finalement réussi à mettre la main dessus.
Il se suffit quasiment à lui-même, pistage, trouver le Nord, débrouillardise, respect de la nature, certains chapitres n'ont pas besoin de plus quand d'autres nécessitent quelques recherches (ou un instructeur scout).
En dehors de l'allégeance au roi et à Dieu, il me semble toujours utile aux petits, comme aux grands qui ont envie d'apprendre à se débrouiller dans les bois, ou savoir sortir du rang pour prêter main forte à quelqu'un dans le besoin. Véritable philosophie de vie, il apprend l'aide, le respect de soi des autres et de la Nature, les gestes de premier secours, bref il prend les enfants pour des adultes en devenir. J'ai aimé l'autonomie que les scouts apprennent, ils doivent de servir de couteaux, connaître leurs environnements et les jeux sont de bonnes mises en situation. de plus il n'est presque pas question de religion contrairement à mon idée reçue.
Certains conseils m'ont fait sourire, comme celui de ne pas boire ni fumer, pour des enfants cela semble logique de nos jours (même pour les adultes), donner à boire aux chevaux, tout ce qui montre l'écart entre les époques.
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Des dégourdis dans un monde d'empoté ; mus par un idéal chevaleresque en des temps qui le sont bien peu. Quand l'époque commende de vivre avec son temps, eux préfèrent vivre avec le temps : sous le cagnard ou les ondées, dans le petit matin des berges ou la brume des sommets.
En observant en permanence les animaux dans leur état naturel, on s'attache trop à eux pour avoir envie de les abattre. Tout le côté sportif de la chasse réside dans le fait de savoir les traquer, pas dans la mise à mort.
(Page 16)
Baden-Powell entend transformer ce qui était un art d'apprendre aux hommes à faire la guerre en un art d'apprendre aux garçons à faire la paix.
(Préface - page 10)
Résumé en images et en musique de la naissance du scoutisme par le fondateur Lord Baden Powell