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EAN : 9798643304562
489 pages
Amazon Publishing (14/05/2020)
4.58/5   6 notes
Résumé :
"De toutes les divinités, Mort, le gardien des portes est celui qui souffre le plus de son image. Plus que tout, il voudrait connaître la paternité, mais comment la mort pourrait-elle donner la vie? C'est la question que se pose Bia, dame Nature.
Quelque part à Belanoor, le berceau de l'humanité, Louise, jeune femme aux étranges yeux couleur de braise, attend la délivrance accompagnée de ses soeurs d'infortune sur le bûcher.
Heureux, ils avaient tout p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Automne m'a scié les pattes. Crecendo. du doute à une belle découverte !

Je commencerai par dire que j'ai beaucoup de mal avec les livres descriptifs. J'ai besoin de plus d'actions. EN GENERAL. Parce que là, même si j'ai eu peur en début de lecture sur les quatre premiers chapitres, j'ai été entraîné par la suite. C'est super de se dire qu'un auteur arrive ainsi à nous sortir de notre zone de confort, à ne pas toujours lire le même style ! Elle ne court pas après l'action à tout prix mais arrive tout de même à nous transporter dans son univers et pas des moindre : celui de la Mort.

Je l'ai lue progressivement pour ne pas louper une miette de la richesse descriptive de l'auteure.

Je me suis promenée dans le royaume de mort et la promenade était très agréable. Mort est un personnage attachant autant que troublant.

De par son écriture des plus fluides, Automne se laisse facilement lire. L'histoire de fond peut choquer, d'ailleurs je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, je pense, mais c'est voulu et en refermant ce livre, je m'interroge encore.

Automne fait travailler nos neurones. Son style est très particulier et unique, je trouve.

Je recommande cette lecture.
Prenez le temps de déguster sa manière de nous faire voyager.
Sa manière de parfois nous choquer.
Sa manière de créer un univers bien plus grand que le nôtre.


Merci pour cette belle découverte.


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Quand je me suis lancé dans cette lecture, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. La phrase du sous-titre – « Et si, pour une fois, la Mort avait le plus beau des rôles » – avait attisé ma curiosité. J'ai donc lu l'extrait disponible. le style agréable de l'autrice m'a plu. Je me suis lancé et... bien que je ne sois pas du tout le lecteur cible de ce type d'histoires, ce fut bonne surprise.
Mais quelle étiquette coller à cette oeuvre ?
Est-ce un conte ? Est-ce de la Fantasy ? de la SF ? de la Romance ? Impossible à dire pour moi. Néanmoins, une chose est sûre. À l'instar de quelque peinture du renommé Salvatore Dali, ce roman est absolument onirique. Une véritable plongée dans un univers où s'entremêlent rêves et cauchemars. Quand on commence à tourner les pages, l'envie de connaître la fin s'impose dès les premières lignes.
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Automne nous offre une ôde à la mort, entre mythologie et poésie. Un univers incroyable, presque à la Tim Burton, dans lequel il faut trouver ses marques pendant les premières pages puis rapidement, on entre dans ce royaume créé de toute pièce de main de maître par l'auteure. On s'attache intensément à Mort et sa "fille", qu'il a modelée selon ses moindres désirs. La lecture devient addictive, le rythme s'accélère et les sentiments s'embrasent.
Une vie incroyablement organisée et énergique existe dans l'au-delà selon l'imagination de l'auteure. J'ai adoré les différents univers décrits où vont évoluer les personnages à différents moments de l'histoire, la noirceur machiavélique de certains s'oppose à la pureté d'un amour intense mais complexe
En réalité, j'ai été bluffée par chaque étape de ce roman : la présentation de l'univers, l'apparition des personnages, les rebondissements dans l'intrigue, la richesse de l'écriture.
Cette lecture a provoqué un panel d'émotions incroyable chez moi. Je ne sais pas si chaque lecteur y trouvera son compte, mais si vous vous laissez emporter dans ce monde à part, vous serez à coup sûr bouleversé…
J'ai adoré le rythme de l'histoire, la plume d'Automne, somptueuse et riche, les descriptions de son univers, la richesse des personnages, l'évolution de Louise, les bouleversements dans l'histoire, l'ombre qui flirte avec la lumière… bref, un régal !
Pour moi, ce roman est une sacrée performance et j'ai beaucoup aimé !
Lien : https://rimedebervuy.wixsite..
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Premièrement je tiens à remercier l'auteure de m'avoir permis de découvrir son roman.
Deuxièmement, je ne m'attendais pas à une telle histoire.
J'ai trouvé l'idée originale, représenter la mort par un personnage.
Ce roman mêle différents thèmes tels que le fantastique et la romance. Même si il est assez particulier pour le classer dans une seule des catégories !
L'écriture est très agréable à lire.
Je recommande le roman pour justement changer des romans "traditionnels".
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Un récit qui ne peut qu'interpeler le lecteur et l'intriguer. D'emblée on s'attache à Mort, personnage central et on assiste à la naissance ( dans la douleur) de sa promise Louise qui d'enfant devient femme...les émotions fortes sont au rendez-vous, on reste fasciné par cette histoire hors du commun dont l'univers crée par l'auteure est riche et complexe. A lire!
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il approcha une seconde table de celle où Louise gisait. Assis entre les deux, sur un petit tabouret, il admira une dernière fois les yeux couleur de braise qui fixaient un point quelque part sur le plafond. Elle dort, jugea-t-il en voyant le torse roussi se lever puis s’abaisser régulièrement. Mort avait préparé tout un tas d’antisèches qu’il avait accroché sur le mur, face à lui. Il contrôla une dernière fois son matériel, prit une grande inspiration et commença l’opération.
Le corps humain s’apparentait au montage d’une maison : l’ossature, le réseau de câbles, les tuyaux, ensuite l’isolation et enfin le papier peint. Les os étaient la partie la plus facile : chacun d’eux avait une forme et une place bien définie. La boîte crânienne était livrée vide et ouverte au sommet afin qu’on puisse y insérer le cerveau le moment venu. Il devrait pour cela ôter toutes les chairs mortes et dénuder la calotte crânienne. L’énucléation demanda réflexion : ôter ses yeux avant ou après son cerveau ? Avant, elle souffrirait et après, elle souffrirait aussi. Choix cornélien…
Mort n’aurait su dire depuis combien de temps elle le fixait du regard. Sûrement aussi impatiente que lui d’en avoir terminé, elle scrutait chacun de ses gestes. Lorsqu’il approcha, une scie à la main, il put y lire la terreur, elle qui lui était entièrement soumise. Déstabilisé, il stoppa net son mouvement et prenant son mouchoir, il le posa tel un linceul sur son visage. Avec une infinie précaution, il découpa l’os sans endommager le précieux organe et déposa le cerveau dans un plat qu’il tendit à Isaac. Entre temps, celui-ci avait préparé toutes ses pinces, son scalpel, son compas et une petite fiole de matière grise.
Le regard du gardien des portes pesait sur les épaules du technicien et il lui fallait beaucoup de concentration pour oublier la divinité et travailler comme il faisait avec n’importe quelle autre âme. Il commença par couper tout ce qui ne pourrait être sauvé. Ne resta plus qu’un morceau gros comme une belle prune.
- C’est plus qu’il n’en faut. J’ai déjà sauvé des âmes à qui il ne restait qu’un morceau pas plus gros qu’une noix, expliqua-t-il fièrement en contemplant le résultat de la première étape.
Le plus difficile restait à faire : recréer dans le nouveau cerveau un emplacement rigoureusement identique au morceau qu’il venait d’extraire et de nettoyer afin que celui-ci s’insère à merveille. Le moindre interstice de vide la projetterait irrémédiablement vers le Noznoor et Isaac n’osait même pas imaginer cette éventualité. Il mesura la pièce sous tous les angles, prit quelques notes, vérifia plusieurs fois et à l’aide d’une cuillère, il se mit à creuser l’endroit exact où le morceau de cerveau se logerait.
- Gardera-t-elle des séquelles de cette opération ? demanda Mort en susurrant les mots.
- C’est possible. Hélas, je ne peux te répondre car chaque âme réagit différemment. Selon mes statistiques, quatre-vingt-cinq pour cent des opérés retrouvent toutes leurs facultés, et trente pour cent de ceux-là gardent tous les souvenirs de leurs existences dans l’autre royaume.
Le cœur de Mort eut un sursaut désagréable. Il n’avait pas pensé qu’elle pourrait se souvenir des êtres qu’elle avait aimés jadis. Cela serait-il une entrave pour leur vie future ? Il demanda à tout hasard s’il était possible d’inhiber à jamais certains souvenirs. Bien sûr, ça n’était pas possible. Il faudra faire avec !
Enfin, les longs et fins doigts dévissèrent le flacon de matière grise. Isaac essora le surplus du pinceau et appliqua une couche de cette colle sur le morceau du cerveau puis sur le support qui devait le recevoir. L’opération était terminée : elle avait pris la semaine entière.
- Ne t’inquiète pas pour l’âme qui l’habite, c’est un peu comme si elle dormait. Tu dois laisser sécher les morceaux quelques heures avant de les manipuler. Veux-tu que j’en profite pour connecter ses globes oculaires ? Elle ne sent encore rien, le moment ne pourrait pas être meilleur. Cela reste une opération délicate… Enfin si tu préfères, j’ai de l’expérience et cela ne prendrait que quelques minutes.
Au point où il en était, Mort le laissa faire, conscient qu’il serait dommage de l’éborgner maintenant que le plus gros du travail était achevé.
- Lorsque tu es venu me passer commande, j’ai complètement oublié de te prévenir sur l’implantation des nerfs/…/, ajouta Isaac mal à l’aise.
/.../
Le dernier organe incéré ne restait plus à Mort qu’à implanter les nerfs. Lorsque ceux-ci seraient bien enracinés, il recouvrirait le tout avec la peau qui lui avait été livrée dans une housse telle une robe précieuse. Il avait d’abord été étonné par la taille de l’enveloppe, pensait qu’Isaac s’était trompé dans sa livraison. Ne voulant prendre aucun risque, il la rapporta lui-même aux Ateliers. On lui expliqua que la peau est élastique et qu’elle s’étirerait suffisamment pour contenir le corps.
- Ton élue ressemblerait à une petite vieille, lui avait lancé Isaac d’un rire nerveux.
S’excusant du dérangement et rageant intérieurement contre sa propre stupidité, Mort s’en retourna achever son œuvre.
- /…/ Lorsque tu auras planté tous les nerfs, il te faudra attendre trois semaines avant de poser la peau. Les racines vont s’insinuer dans les muscles, se connecter au cerveau et le corps reprendra alors vie. Tu devras la coudre dans ce sac, très serré car elle ne doit pas bouger. Imagine bien ces nerfs qui vont ranimer tout son corps. Elle va les sentir se ramifier, un à un et la douleur qu’elle ressentira sera sans comparaison avec l’imaginable. Il faudra te montrer patient et courageux Mort : ce ne sera pas chose facile , l’avait mis en garde Isaac avant de quitter sa demeure.
Après une courte période où rien ne se passa, le corps se cambra, les hurlements qu’elle poussait n’avaient rien d’humain. Jamais personne n’avait ressenti une telle douleur. Les écorchés vifs peut-être et encore : eux au moins savaient que leur supplice prendrait fin rapidement.
Isaac n’avait rien exagéré. Elle sentait les nerfs pousser dans ses muscles à vifs et tout son corps reprenait vie, transformé en une boule de pure douleur. Elle entendait un bourdonnement strident qui n’en finissait pas et partout où son regard se posait, elle ne voyait que des éclairs flamboyants qui brûlaient ses yeux. Ses viscères reprenaient vie. La première chose que son corps voulait, c’était vomir, mais son estomac ne contenait rien. Son cœur menaçait d’exploser, mais elle n’eut pas cette chance. Ses muscles se contractaient si violemment qu’elle arrivait à peine à reprendre son souffle. D’abord confiant, lorsqu’il assista au supplice infernal, Mort commençait à douter.
- Qu’ai-je fait ? se lamentait-il. Est-ce que je dois l’achever et la soulager maintenant ? Non ! Un peu de courage. Isaac a dit trois semaines. En voilà une d’achever, plus que deux et ensuite tout ira mieux.
Assis près du corps fermement maintenu dans une toile translucide, Mort ne fléchit pas ; il aurait été si facile de la laisser seule ici et attendre confortablement chez lui ! Il ne pouvait même pas la toucher et ignorait si elle entendait ses paroles de réconfort.
La peau se manipulait avec précaution : ne pas la déchirer et surtout pas de faux plis en lui enfilant. S’il se trompait, s’il bâclait son travail, Mort serait dans l’obligation de l’écorcher et recommencer, mais la malheureuse avait déjà bien assez souffert comme cela !
Une petite cicatrice, toute blanche, avait été ajoutée sur la fesse gauche et c’est à cet endroit précis qu’il choisit d’insérer la pièce qu’il sortit de son écrin. Un grain de beauté se trouvait sur son sein droit, un autre juste sous l’œil gauche, ressemblait à un petit cœur. Ne restait plus que les cheveux qu’il avait choisis couleur châtain, comme les siens. Brin par brin, il les introduisit sous la peau du crâne, puis les sourcils et les cils qui demandèrent moins de temps et plus d’attention pour ne pas lui crever un œil en manipulant le fin crochet.
Mort pouvait admirer son œuvre. Enfin !
Elle semblait parfaite. Restait encore à savoir si elle se réveillerait car après deux semaines et demie de souffrances intenses, elle n’avait plus manifesté aucun signe de vie.
Le corps inerte fut remonté dans la chambre qu’il lui avait préparée. Mort nettoya quelques résidus de colle blanchâtre, un peu de sang qui coulait encore de la transfusion et la couvrit d’un drap. S’installant dans un fauteuil près du lit, il n’y avait plus qu’à attendre et pour la première fois de son existence, le temps lui parut long.
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La Grande Faucheuse prit le temps de contempler l’œuvre de destruction qui se déroulait sous ses yeux. Jouissait-elle du spectacle ou méprisait-elle les Hommes qui se substituaient à son pouvoir ? D’un geste lent, elle attrapa la faux coincée entre ses ailes. Ses pas d’abord lents s’accélérèrent à l’approche du champ de bataille. Levant l’instrument très haut, elle se mit à faucher têtes, bras, mains et toutes les vies qui passaient à sa portée. En réalité, elle ne mutilait pas au hasard les figurants. Si elle jouait avec de véritables acteurs, beaucoup n’étaient que des corps vides et programmés. Comme un regroupement de perdrix affolées, des membres, des morceaux de vêtements, d’armures volaient à la ronde, de grandes gerbes de sang éclaboussaient les spectateurs les plus proches, mais ceux-ci semblaient apprécier. Dès que l’un d’eux était souillé, dès que l’un d’eux attrapait une tête ou un pied, il se levait et brandissait son trophée aux grands rires de tous.
Toute la musique qui accompagnait ces tableaux avait été spécialement écrite par Sigurda. Celle-ci avait accompli un travail prodigieux car il lui avait fallu apprendre l’histoire complète de toutes les musiques, tous les instruments utilisés et toutes les modes pour chaque période et chaque lieu où se situait l’action.
Les pièces de tissus les plus légères finirent par retomber, oiseaux morts. Les acteurs se figèrent dans leur dernière posture. Nus, de grandes ailes blanches se déployèrent à l’unisson dans chaque dos. La faucheuse avait transformé tous ces guerriers avides de sang en anges, frères complices et bienveillants.
Louise avait minutieusement réglé ses pas pour terminer pile devant Mort. Agenouillée dans une attitude guerrière, la faux encore levée et menaçante, elle se permit un regard avant que le rideau ne se baisse.
L’aventure se terminait, la leçon venait d’être récitée.
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Son seul nom faisait trembler : Guillermo DiGuianti. Il était connu pour être aussi dur de cœur que d’âme, surtout envers le beau sexe qu’il accablait de tous les maux de la terre. DiGuianti avait écrit dans un de ces ouvrages que :

« /…/Dès sa naissance, une âme est conditionnée pour emprunter le chemin de la raison ou celui du vice. En ce qui concerne la femelle, elle n’a qu’un seul choix possible et n’en prendra jamais d’autres. Aussi faut-il se méfier de toutes ces créatures, de la plus jeune à la plus âgée.
Toutes se tourneront pour servir le Malin. Il est du devoir de chaque membre de l’Église, chaque père, chaque frère, chaque époux de se soucier tout particulièrement de l’éducation donnée aux filles. Ils ne doivent en aucun cas laisser cette tâche à une femelle qui n’éduquera sa progéniture que pour servir son seul véritable maître. En va ainsi de la nature de ces créatures perfides. Dès son plus jeune âge, il faut avilir cette âme impure, la jeter à terre et l’écraser sous son pied comme on le ferait avec un vermisseau, lui faire comprendre dès le berceau la véritable nature de son sexe et à quel point sa présence n’est qu’offense et dégoût aux yeux de tous.
Ainsi, si du fait de sa nature, la femelle ne peut, ne pourra jamais suivre la voix de la sagesse comme nous l’a enseigné notre seigneur, au moins le père, le frère, l’époux écartera tout risque d’être, à son tour, séduit et corrompu par elles/…/. »
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« Et si, pour une fois, la mort avait le plus beau des rôles »
Au royaume de Vazlanoor, Mort, le gardien des portes, est une divinité malheureuse. Il n’a que peu d’estime pour lui-même et souffre de l’image qu’il renvoie aux Hommes : celle d’une cruelle Grande Faucheuse. Il faut dire que son physique n’aide en rien : trop grand, trop imposant enveloppé dans son manteau de veline noire. Il a beau posséder les traits fins et agréables, ceux-ci sont gâchés par de terrifiants yeux noirs.
Un projet fou, ambitieux, irréalisable à première vue lui trotte dans la tête. Comme les autres divinités, il aimerait partager lui aussi son existence éternelle avec une autre âme, mais pas n’importe laquelle : Mort veut un enfant.
Quelque part à Belanoor, le berceau de l’humanité, Louise aux étranges yeux couleur d’automne, attend la délivrance en compagnie de ses sœurs d’infortunes sur le bûcher.
Mort la cueillit, la transforma à l’image de la perfection, mais ce rapprochement n’est pas pour plaire à tout le monde.
Aux côtés de la fillette, le gardien des portes apprendra le sens des émotions : la joie, l’amour, mais aussi la peur et l’impuissance. Mort goûtera à l’amertume des Hommes face à sa propre image et pour que son bonheur auprès de Louise perdure, il devra se battre et affronter un monde d’où l’on ne revient jamais.
Alors ? Serez-vous assez curieux pour entrouvrir la porte qui vous mènera droit au royaume des morts ?
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