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EAN : 9782373057553
Aux forges de Vulcain (19/01/2024)
4/5   7 notes
Résumé :
Une adolescente en rébellion contre une cigogne, un enfant chaman découvrant les animaux d'un cirque, un SDF un peu fou squattant une maison en ruine, des frères siamois à la voix miraculeuse ou un reclus schizophrène, tous ces personnages portent en eux une vision du monde critique, drôle et désenchantée. Evoluant dans un univers à la lisière du fantastique, ils passent des alliances avec des figures tutélaires, d'étranges bestioles à plumes, à poils ou à peau.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un enfant qui préfère nettement la compagnie de ses animaux, avec lesquels il dialogue, à celle des autres humains. Surtout sa famille. Surtout son frère, qui le frappe souvent. Une cigogne qui prend progressivement la place d'une épouse auprès d'un père plus à l'aise avec sa ménagerie faite de bric et de broc qu'avec son entourage. Et tout cela dans une ambiance de magie diffuse, ancestrale, fantasmée. Dix nouvelles hors du temps, hors de tout, surprenantes et fascinantes.

Décidément, en ce moment, je fais dans l'atypique. Après le premier tome d'Arborescentes de Frédéric Dupuy, je me suis attaqué à L'Enfant chamane et autres bestioles à plumes, à poils, et à peaux. Je ne connaissais pas l'oeuvre de Jean-Luc A. d'Asciano. J'ai donc été pris totalement par surprise à la lecture de ce recueil. Dès les premières lignes. Dès le titre, en fait. Parce qu'il est singulier, ce titre. Par les mots qu'il emploie : un « chamane », donc pour moi de la magie associée à la drogue, plutôt sur les continents américains ; des « bestioles », terme peu valorisant alors que les animaux semblent au contraire mis en valeur par leur présence dans ce titre (sans parler de la couverture) ; « plumes », « poils », « peaux », liste qui évoque Prévert et en même temps paraît vouloir faire le tour de la question, associer le maximum de ces bêtes à l'ouvrage. Singulier également par sa taille et son format-liste, comme je viens de l'évoquer.

Les premières lignes également de la première nouvelle : tout de suite, on est placé dans ce monde de l'enfance où le réel et l'imaginaire sont inextricablement liés. le narrateur dit qu'il devait « inventer des mondes minuscules peuplés d'êtres et de choses aux destins brefs ». le jeune garçon vit, comme souvent à cet âge, aussi bien dans le monde terre à terre qui l'entoure que dans celui, plus haut en couleur, plus riche, qui peuple son esprit. Et c'est une parfaite représentation de l'ensemble des nouvelles qui composent ce recueil. J'ai eu l'impression d'être dans la tête, sans filtre, de l'auteur. Et au début, ça a bien secoué. Mais rapidement, c'est devenu lumineux et j'ai adoré m'y promener.

Car dans ce monde règne un merveilleux plus proche des récits fantastiques que des contes. Même si les chats y parlent, tout comme les hiboux. Même si des personnages possèdent une voix au pouvoir miraculeux. La nature y est belle et puissante. Et donc dangereuse. N'oublions pas qu'il faut se nourrir pour vivre. Et aussi qu'on peut faire mal, voire tuer, sous le coup des émotions. de la colère. de la jalousie. de la folie.

Et ce dernier thème est là partout, entre les lignes. Avec ce frère donc on comprend qu'il est différent et qu'il ne gère pas ses émotions. Il s'en prend régulièrement au narrateur, le brutalise. Mais celui-ci ne s'en formalise pas outre mesure. de toute façon, il est dans son propre univers. Et sort. Se promener. Sa maison est un peu isolée, en bout de rue, entourée de terrains vagues, abandonnés. Où un cirque peut s'installer. Autre figure de la différence.

Si l'on observe la table des matières, difficile de trouver une logique claire. Certains titres reviennent avec des numéros qui se suivent pour la « Tétralogie chamane », mais qui semblent fantaisistes dans « Les Voyages du professeur Otto ». Mais dans les textes eux-mêmes, si au début on ne voit pas de lien et si les nouvelles semblent a priori séparées les unes des autres, des idées, des personnages apparaissent, qui tissent une trame, une connexion : la jeune fille à la mobylette portant une cigogne sur son dos de « L'Ami 8 » est en fait Mariam, la narratrice de « Cigogne ». le docteur Loizeau, au patronyme animal, traverse plusieurs textes. Et les exemples se multiplient. Comme si tout était finalement lié et formait un tout cohérent.

L'Enfant chamane et autres bestioles à plumes, à poils, et à peaux s'est avérée une lecture déstabilisante mais dans le bon sens du terme. Jean-Luc A. d'Asciano se montre capable de nombreuses audaces, tant stylistiques que thématiques, mais avec talent et naturel. Ainsi, après avoir franchi un seuil de quelques pages, on se retrouve happé par son imagination débridée et en même temps maîtrisée. Une expérience que je suis prêt à tenter à nouveau.
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Auteur d'un sacré pavé en 2019, Souviens-toi des monstres, et d'un plus léger Tamanoir l'année suivante, Jean-Luc A. d'Asciano nous revient cette fois dans une forme courte avec L'Enfant chamane et autres bestioles à plumes, à poils, et à peaux. Derrière ce titre à rallonge pour le moins intriguant se cache un court recueil de nouvelles qui cherche à tromper son monde, feignant de croire que l'imagination du français évolue dans des univers séparés alors qu'on peut voir les trait d'unions entre les récits, comme autant de coutures volontairement laissées à l'air libre par son auteur. Que cache donc ce brodeur d'histoires sous cette étrange couverture rose et violette signée Elena Vieillard ?

Parmi les dix nouvelles de ce recueil, des êtres fabuleux sortis tout droit de l'ordinaire. Un gamin qui vit dans une famille compliquée, des parents déboussolés par la maladie de leur enfant, un Chat certainement trop bavard pour être honnête, des Siamois dont le chant a quelque chose d'extraordinaire ou encore une adolescente qui n'en peut plus de la cigogne ramenée par son père. de ces gens à la fois ordinaires et improbables, d'Asciano va tirer des récits fantasques où son style clair et ruisselant, qui poétise tout ce qu'il touche sans même y prendre gare, permet au quotidien de revêtir les oripeaux de la fable.
Mais chaque nouvelle n'est pas autonome, pas vraiment.
On retrouve de-ci de-là des rappels, des correspondances, des clins d'oeil. Un docteur Loizeau ou un Chat, un SDF et ses chiens ou encore une cigogne presque fantomatique. L'univers tissé au gré de ces dix nouvelles acquiert alors une cohérence nouvelle, offrant au lecteur un rêve étrange qui le tient à demi-éveillé devant ces faits rapportés, ces étrangetés qui surgissent alors qu'il ne s'y attend pas.
Quatre nouvelles forment la « Tétralogie chamane » et se raconte par l'entremise d'un jeune garçon qui semble pouvoir communiquer avec les animaux. Et pas seulement ce satané Chat ou l'Ourse du cirque qui a élu momentanément domicile à côté de chez lui. Sa famille, comme on l'a dit plus haut, n'est pas des plus simples puisque son frère semble sujet à des accès de violence et qu'il entend même des voix dans sa tête. le pauvre.
Ne parlons d'ailleurs pas de Régis. Jamais
Au cours de ces quatre histoires, d'Asciano capture le quotidien de ce jeune garçon et de sa façon unique de voir le monde, une manière décalée et tendre qui effleure souvent des éléments monstrueux du bout du doigt. Parce que le sombre règne dans les recoins et que d'Asciano aime les fouiller régulièrement.
Ce qu'il aime également, c'est tirer le portrait à des personnages marginaux, un peu fous (voire même beaucoup) qui vont souvent épuiser leurs proches. Demandez à Monsieur et Madame Toutou, ils vous en diront de belles sur leur fils qui refuse obstinément de ranger son appartement.
Adressez-vous aussi à cette jeune fille dont le père ne cesse de ramener tous les animaux qu'il croise. Même les plus inattendus, comme cette cigogne qu'il pourrait bien confondre avec une épouse aux plumes tranchées. Ou à ce SDF qui entre dans une forteresse de ronces avec ses deux chiens. Tout cela paraît bien absurde en vérité.

Pourtant, c'est par ce sens de l'absurde, du bizarre, du grotesque, de l'étrange que L'Enfant chamane et autres bestioles prend tout son sens.
Voici un ensemble d'histoires qui retrouve l'humanité de ses personnages en fouillant dans les folies — grandes et petites — de chacun d'entre eux.
La beauté surgit chez d'Asciano lorsqu'on y pense le moins et l'on comprend, petit à petit, que c'est l'incongruité des situations et des pensées de ses personnages qui amène le lecteur à les regarder sous un jour nouveau, faisant de ces marginaux de magnifiques exemples de notre humanité perdue. C'est aussi une façon en apparence légère d'aborder des sujets très graves. Qu'il s'agisse du destin tragique d'un enfant difforme, de la maladie psychiatrique qui condamne à l'isolement ou au suicide, ou de ces hommes qui enferment et tuent les animaux qu'ils croisent sans comprendre la beauté qu'ils détruisent.
À plus d'un titre, la dernière nouvelle, la seule clairement science-fictive du lot et que n'aurait pas renié un certain Paolo Bacigalupi, synthétise parfaitement l'équilibre opérée par d'Asciano, cette volonté d'absurde pour illustrer la faillite de l'homme mais aussi l'espoir.
L'espoir d'un survivant tellement modifié et tellement ravagé par la guerre qu'il ne lui reste plus que les pilules pour oublier et les fantômes pour compagnie. La beauté du tragique rencontre l'extraordinaire et l'impossible, transformant l'homme-monstre en un témoin de sa propre humanité.

Surprenant, à la fois tendre et grave, absurde et cruellement réaliste, L'Enfant chamane et autres bestioles à plumes, à poils, et à peaux tisse des liens entre ses histoires pour offrir un magnifique moment de littérature surréaliste. du fantastique à la science-fiction, Jean-Luc d'Asciano vous invite à l'ailleurs, autrement.
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La première fois que j'avais lu du d'Asciano, c'était en 2015 et déjà un recueil de nouvelles (Cigogne, Serge Safran éditeur, épuisé).

Puis il y avait eu l'inoubliable Souviens-toi des monstres en 2019, suivi du Tamanoir (tiens une bête à poils !) en 2020 (à quand une deuxième aventure d'i-celui ?) ; deux romans de genre mais de genres très différents : du mythologique fantastique pour le premier, du policier ésotérique pour le second !

C'est sans doute ça le truc de Jean-Luc André d'Asciano : mélanger les genres, hybrider les émotions, celles de ses personnages comme celles qu'il fait naître chez ses lecteurs.
Un écrivain alchimiste !

Donc ici, à nouveau des nouvelles. Dix. Une note de l'auteur explique la genèse de ce nouveau recueil qui reprend plusieurs des textes du premier (six). Trop facile pensez-vous ? Que nenni.

Déjà, parce que le premier recueil étant épuisé il aurait été dommage et triste pour vous de ne jamais connaître Klappi la cigogne, le docteur Loizeau, le maître de Zsa-Zsa, le corbeau qui disait Viva el Duce, et d'autres encore. Moi je les ai retrouvés avec infiniment de plaisir et j'ai adopté avec enthousiasme les nouveaux venus.

Ensuite, quand on compare les tables des matières, on voit se dessiner des entrelacements, des liens tentaculaires entre les histoires. Un corpus organisé prend forme, dirait une exégète trop sérieuse et un peu ridicule.

Avec la nouvelle inédite L'Ami 8, La Trilogie chamane du premier recueil, devient tétralogie dans le second. La dixième nouvelle, inédite elle aussi, a des allures de début de quelque chose d'ambitieux. L'auteur laisse entendre dans sa note qu'il pourrait s'agir des prémisses “ d'une monstrueuse histoire des lointains ”... L'auteur est malicieux mais on peut lui faire confiance pour tenir ses promesses : une nouvelle du premier recueil (Siamois) lui avait servi d'amorce pour le gros roman de Raphaël et Gabriel (Souviens-toi des monstres). On la retrouve entière avec bonheur sous un autre titre, volcanique : Manuscrit trouvé dans les champs Phlégréens, en tant qu'épisode douze d'une série mystérieusement intitulée Les Voyages du professeur Otto. Au passage, on a seulement deux épisodes de la série, le troisième et le douzième ! Où sont les autres ? L'auteur est taquin... À suivre.

Je vous ai perdus ? Je n'aurais peut-être pas dû commencer par une analyse de tables des matières !
Je vais aggraver mon cas avec l'observation suivante : il n'y a pas que dans l'organisation des recueils que l'on découvre des liens entre les textes. On en trouve aussi au détour d'une histoire, quand on entraperçoit une scène, un lieu, ou l'évocation d'un personnage (humain ou animal) d'une autre nouvelle. Il ne faut pas les chercher, juste se laisser surprendre par la fantaisie onirique et débridée de l'auteur, se laisser aller au charme (dans tous les sens du terme) de son imaginaire. Avec exemples, ce sera plus clair ; désolée si je divulgâche un peu.

À la fin de L'esprit des ronces un magnifique hibou blanc s'élève au dessus du roncier qui va servir d'abri à un pauvre hère déboussolé et à sa chienne proche de mettre bas : un saint-esprit profane qui signale au vieil homme que son errance est finie.
Des ronces, il y en a sur un terrain vague pas loin de chez l'enfant qui parle avec les bêtes, et qui s'y réfugie le soir. Son amie la chouette ressemble pas mal au hibou du clochard. L'enfant avait d'ailleurs vu passer l'homme et ses chiens mais n'en parlera pas quand la police s'intéressera à des ossements découverts non loin.
À la fin de Cigogne, Mariam l'adolescente révoltée rêve qu'elle s'enfuit avec Klappi la cigogne apprivoisée par son père. le volatile est juché derrière elle sur la selle de sa mobylette rouge. Toutes deux s'évadent gaiement en riant à la sauvagerie retrouvée. Cette jeune fille à mobylette est celle qu'aperçoit l'enfant chamane en voiture sur la route des vacances dans L'Ami 8. Elle a l'air heureuse, elle lui fait envie. Sur les genoux de l'enfant, sa lecture de route : Les Voyages du Professeur Otto (!).
Ce ne sont que quelques exemples de croisements entre les histoires, entre les rêves, vous en trouverez d'autres...

L'enfant chamane, héros et narrateur de la Tétralogie, est le petit personnage qui fait passer les émotions les plus vives par ses observations naïves teintées de cruauté et de drôlerie. Il grandit au milieu de drames et secrets familiaux sans en avoir pleinement conscience. Son intelligence particulière et son don pour communiquer avec les animaux lui servent de béquilles dans un environnement dysfonctionnel qu'il découvre peu à peu, et nous avec lui.

Le Premier arbre de la forêt est la dernière nouvelle du recueil, la plus étrange de toutes, très différente des autres. Un tremplin pour une nouvelle création ? C'est la seule du recueil à basculer franchement dans la science-fiction. Un univers dystopique où le témoin humain survivant doit sa subsistance à des machines, où les fantômes d'animaux massacrés le hantent, où le souvenir de la violence le poursuit. Sombre. S'y glisse malgré tout comme un clin d'oeil spectral certain... tamanoir !

Merci beaucoup à Babelio et aux Forges de Vulcain pour cette re-découverte enthousiasmante et augmentée des bestioles littéraires de Jean-Luc d'Asciano.
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« Et nous rions. Nous rions sans cesse.
Nous rions à la vie, à la joie et au voyage.
Et à la sauvagerie.
La sauvagerie de celui qui jamais n'est domestiqué.
Nous rions d'être vivants. »

L'enfant chamane et autres bestioles à plumes, à poils et à peaux, Jean-Luc d'Asciano @auxforgesdevulcain #rentreelitteraire

C'est un récit qui se présente un peu comme un recueil de nouvelles mais dont certains chapitres se croisent et certaines aventures s'entrecroisent…

C'est une histoire comme une chimère, un rêve éveillé, une divagation, une errance de l'esprit et de l'imagination…

Un monde fait d'hallucinations, folles et échevelées…

« L'homme géant voulut fuir lorsque son regard comprit qu'un être se tenait là, debout, à l'exact centre de son rêve. Quand il comprit que la forme de la chose était une Enigme, il n'eut que la réponse du réveil et la vision de l'héroïque assistant veillant sur le groupe. »

Rentrer dans ce roman, c'est laisser sa rationalité de côté, oublier son bon sens et plonger à pages perdues dans un océan délirant d'absurdité effrénée…

Et quel mal y a-t-il? allez-vous me dire! il faut bien un peu de folie pour rallumer la flamme de notre monde…

Une loufoquerie qui n'est pas sans rappeler un autre auteur qui eût en son temps une imagination débordante et enivrante…

« Leur parcours était un chemin de légende parsemé d'embûches livresques avant de les mener en un lieu secrètement essentiel. Ils étaient au centre du récit et ce récit les conduisait au plus profond de nos mémoires, exhumant des comptines anciennes, nous rappelant que ce prénom de professeur en miroir est l'énigmatique symbole des envers qui jalonnent un voyage au centre des mondes, là où l'aube des temps se niche dans le creux d'une caverne cyclopéenne, domaine lumineux aux couleurs inoxydables, monde affranchi de l'usure des jours et des nuits, brillant de tous ses artifices originels, se déployant figé en une immuable journée sans ombre. »

Si vous avez besoin de facétie, vous serez servis!
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Le titre intriguant donnait envie de découvrir le contenu de ce recueil de ces dix nouvelles avec lesquelles l'auteur joue entre indépendance et allusion, tout en laissant se dessiner un fil rouge à travers quatre nouvelles qui constituent les chapitres d'un court roman. L'ensemble du recueil est marqué par un onirisme où la réalité et l'imaginaire n'ont pas de frontière franche. le lecteur est comme plongé dans un demi-rêve : tous les éléments sont vraisemblables et pourtant émaillés d'éléments qui appartiennent au fantastique ou à la fantaisie. Récit et conte se mêlent l'un l'autre, correspondants à la description la quatrième de couverture : "dans un univers se situant à la lisière du fantastique".
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
J'aime bien élaborer des théories parfaitement fausses : les gens ont tendance à me croire, ou à croire que j'y crois. Je ne sais pas ce qui est le pire.
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Moi qui n'ai fait que tuer, j'aimerais être ému par ce qui ne m'a jamais ému : des rires d'enfants, un corps lové contre le mien, la chaleur de la peau, des cheveux à l'odeur de d'une, le goût du sel sur la rondeur d'une épaule, une main et une main minuscule, une berceuse, une langue qui se fraie un chemin entre les lèvres, une femme donnant le sein, des rires d'enfants et d'épouse mêlés.
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Nous rions à la vie, à la joie et au voyage.
Et à la sauvagerie.
La sauvagerie de celui qui jamais n'est domestiqué.
Nous rions d'être vivants.
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