Des Roux civilisés.
Réhabilité, Lien Rag, notre héro glaciologue, a pour mission de tester la résistance de la glace en direction de l'ouest. En effet, la Compagnie a décidé d'engager le conflit avec la Panaméricaine! et il faut s'assurer le passage pour ses monstrueuses machines de guerre! Dans le no man's land laissé vide par le nouvel ennemi, Lien va découvrir des Hommes Roux organisés et prêts faire le coup de feux! Mais qui les a civilisés? les néo-catholiques? et dans quels buts? Entré en contact avec eux, il va tomber amoureux de l'une d'elles, Jdrou. Mais quel avenir pour cette relation hors norme? Il décide de déserter...
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Alors que la Compagnie tente d'ouvrir un nouveau front avec la Panaméricaine, les rares résistants que les patrouilleurs vont rencontrer surprennent et inquiètent. Ils vont alors dépêcher Lien Rag pour étudier la glace avant de la faire traverser par leurs énormes machines, puis lui adjoindre le lieutenant Skoll pour essayer de résoudre le mystère de cette étrange résistance.
On continue donc ici à suivre Lien Rag dans ses pérégrinations. Son intérêt grandissant pour les hommes-roux le perturbe et rend ses relations avec ses semblables de plus en plus compliquées.
Un épisode encore intéressant, aussi bien pour l'intrigue que pour la suite de la découverte de cet univers.
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La compagnie des glaces a toujours une saveur particulière, je ne saurais l'expliquer, mais en lisant ce roman on rentre dans le rétro et les clichés de l'époque début des années 80 pour un ouvrage d'anticipation. C'est sûr que dans les années 80 il était difficile d'appréhender ce qui allait se passer surtout les développement technologiques. Alors on garde ce que l'on connait de l'époque et on avance pleine balle sur ces rails à perte de vue.
Lien qui était dans les deux premiers tomes charmé par les Hommes roux a atteint ici le niveau de l'obsession et en particulier pour une femme rousse : Jdrou. L'instinct primal refait surface, le fantasme dévore, l'envie fait loi. le livre prend une tournure sensiblement différente et je ne sais pas encore si j'apprécie cela.
Les personnages secondaires m'ont paru éclipsé par le sang brulant de Lien et j'ai été un peu déçu de ce manque d'interaction et pourtant l'histoire continue de se mettre en place et on voit arriver les massacres, les peurs et les cris pour ceux que l'on ne connait pas. L'histoire se répète, exit les erreurs du passé, on prend les mêmes et on recommence : suprématie, volonté de domination. A suivre ...
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Un tome qui reste dans la lignée des deux précédents : très court, peu d'action. L'intrigue s'en retrouve nettement amoindrie et on parcourt les chapitres sans vraiment savoir si elle finira par décoller. C'est dommage, l'idée de cette série me plait beaucoup et j'aimerais ne pas avoir ce sentiment d'inachevé après chaque tome. A suivre.
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— En somme, dit Harl Mern, quelques Hommes Roux ont reçu une formation solide, profonde, étalée certainement sur des années. A leur tour ils transmettent aux leurs des données de première nécessité. C’est une éducation accélérée et circonstancielle.
— Une éducation uniquement guerrière ?
— Je l’ignore, mais d’après ce que nous voyons il ne semble pas. Ils ont dû faire la part du feu, sacrifier une génération chargée des coups de main et de la défense, mais ces enfants doivent recevoir une éducation pacifique.
— Sur quelles bases culturelles ? Les nôtres ? Ce serait une folie. Notre société actuelle n’est pas organisée très sainement. Cette notion de profit et en même temps de dépendance vis-à-vis de la Compagnie, c’est une situation névrotique.
Il n’y avait plus que des cellules d’habitations militaires sans grâce et peintes en blanc. Deux bordels aux armées, des cantines. On distribuait des bons pour les repas, pour coucher avec une fille, pour boire une bière. En temps de guerre, c’était la règle.
Il était lui aussi terrorisé par ces Hommes Roux qui pouvaient tuer. C’était comme si, un beau matin, une puéricultrice s’était trouvée face à face avec ses bébés armés jusqu’aux dents et décidés à la tuer.
Le front doit s’étirer sur des dizaines de kilomètres pour être un véritable front. Les militaires ne plaisantent jamais avec l’art de faire la guerre.
— Un jour ils seront les plus forts et vous enverront au bûcher.
Le major Londal eut un sourire très pâle.
— Nous nous y retrouverons.
Chronique consacrée aux grands noms de la littérature policière, et animée, depuis octobre 2018, par Patrick Vast, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin).
Pour la 26ème chronique, le 12 décembre 2018, Patrick présente Georges J. Arnaud.
Patrick Vast est aussi auteur, notamment de polars. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://patricksvast.hautetfort.com/
Il a également une activité d'éditeur. À voir ici : https://lechatmoireeditions.wordpress.com/
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