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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce recueil est magnifique et très particulier, dans l'oeuvre d'Apollinaire. Comme le titre l'indique, ces poèmes sont dédiés à Lou, alias Louise de Coligny-Chatillon.

Cette jeune femme, il l'a rencontrée à Nice, en 1914, à une époque où il pensait déjà s'engager comme soldat dans la guerre. Leur relation est complexe, Lou est fantasque, se donne puis se dérobe. C'est lorsqu'il pense leur liaison rompue qu'il se décide à partir sur le front. Elle le rejoint pour lui dire au revoir.

Entre prose, poèmes et lettres, ce recueil est riche, novateur et surtout , dans sa spontanéité, sincère et touchant. Depuis les premières lignes, où il est artilleur, Apollinaire , fasciné malgré lui par le feu et les obus, offre une vue saisissante de la guerre, où s'entremêlent ses sentiments pour Lou et le quotidien d'une armée en action.

Tour à tour plein d'espoir, jaloux, désespéré, se sentant souvent abandonné, oublié d'elle, il n'en continue pas moins, même s'il est assez désabusé, à en glorifier la beauté, les métaphores sublimes d'imagination jaillissent, la sensualité , très audacieuse ( parfois trop...) explose, sur fond de tirs de canons...

" Quatre jours mon amour pas de lettre de toi
le jour n'existe plus le soleil s'est noyé
La caserne est changée en maison de l'effroi
Et je suis triste ainsi qu'un cheval convoyé"

C'est toute la sensibilité blessée d'un homme qui s'exprime, un homme qui garde pourtant de l'humour et de l'auto-dérision, un homme qui sait qu'il peut mourir à tout instant.

L'éphémère de la vie, les beautés et les fêlures de l'amour, le cruel décor guerrier, tel Cyrano écrivant à Roxane, Apollinaire fait entendre une voix unique, magique et si émouvante...



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Lou
Où es-tu qu'es-tu devenue
Une fois que ces mots d'amour te furent offerts ?
Puis-je m'adresser à toi pour parler un peu d'Apollinaire en ce temps de 1914 ?
Te dire que j'ai aimé les vers qu'il t'offrit à l'aube de cette guerre
Se croyait-il déjà éphémère dans cette tourmente à venir ?
Apollinaire qui t'aima entre un printemps et un hiver
Quatre saisons qui valent la peine d'aimer
Oui ce fut sans doute un amour vain
Oui ce fut un amour à sens unique
Ô Lou tu en sais quelque chose
Je sais la souffrance d'un amour qui ne trouve pas écho
Ni dans la voix ni dans les mots
Ni dans ce corps qui devient seul brusquement ballant balloté
Les plus poèmes ne savent pas forcément appeler la personne aimée
Même à l'aube d'une guerre
Peut-être est-ce pour cela que j'ai aimé ces vers de celui qui t'aima
La guerre reste à venir lorsqu'il t'aime Ô Lou
Et puis la guerre est venue
La guerre a jeté des trains sur des rails et des hommes aimants aimés par milliers dedans
Apollinaire dans un de ces trains quittant Nîmes pour le front
Trains bondés de jeunes hommes partant la fleur au fusil
Éperdus d'amour et de fraternité
Lui t'écrivant
Qu'est devenu ce soldat amoureux épris de toi jusqu'au train qui l'amenait à la guerre ?
Qu'est devenu ce ciel chargé de pluie et d'étoiles où il t'aimait ?
Plus loin sans doute il y a des femmes tristes et puis tes cheveux dorés
La guerre a défait les roses les lèvres les baisers
Les étreintes des corps et leurs chemins insoupçonnés
Quelle est la part d'aimer quelle est la part d'écrire ?
Lou
Où es-tu qu'es-tu devenue
Une fois la guerre venue ?
Apollinaire parmi la guerre
Parmi les obus qui tombent
Les pieds debout au milieu de l'amour et des cadavres
Au milieu de la boue et du sang
La guerre dont on ne revient jamais indemne
Mort ou fantôme de soi des autres aussi
Renaître au bout du champ de bataille à l'aube de l'éternité
La vie où on se brûle les ailes
Quelque chose de plus grand que soi
De plus grand que toi Ô Lou
Plus grand que nous
Lou tu fus une muse
Quelle est la part qui fut de toi ?
Un geste de toi peut-être dans ces poèmes
Mais voilà !
Partir gai à la guerre
Apollinaire est gai en partant à la guerre
Ô Lou y es-tu pour quelque chose dans cette joie ?
Personne n'envisage encore la mort là-bas
Ni lui ni les autres
Encore moins lui peut-être
Lui qui est étranger et se rallie à la nation française
Il n'est pas obligé de partir vers cette boucherie
Mais il y va
Le fait-il pour toi pour d'autres pour lui pour la France ?
Que reste-t-il de l'amour lorsque l'être aimé est lointain absent ?
Cette rive impossible à rejoindre
La séparation donne une couleur à l'amour
La frontière entre l'imaginaire et le réel compte-t-elle ?
Il y a une alchimie
L'acte d'aimer l'acte d'amour
L'amour pour toi Ô Lou et la peur de la guerre
Que reste-t-il de nos blessures ?
Lou
Où es-tu qu'es-tu devenue
Une fois la guerre finie ?
Voir surgir la nuit et plus loin que la nuit il y a la mort
Ô Lou le songe d'un peu de ton corps au milieu de la guerre
J'imagine ce corps frêle ardent parmi les obus
Ou plutôt j'imagine Apollinaire songeant à cette lumière parmi les bombes
Comment tenir dans la glaise sans rêve ?
La glaise collée aux bottes
Et toi Ô Lou comme une chair brûlante
Vos lettres comme des écrins à ces poèmes
Sous les mots j'entrevois la lumière de ta peau
Un sein rose palpite comme un cœur
Éphémère amour
Comment prolonger le geste d'aimer de celui qui fut brûlé en plein vol ?
J'aurais voulu tant savoir de toi
Ce que tu fis de cet amour éphémère
Après la guerre et longtemps après cette guerre
Plus tard la terre est mouillée là-bas
Le soleil meurt un peu plus loin
Plus tard Marie et son père Jean-Louis dirent vos mots sur scène
Je m'en souviens comme quelque chose de fusionnel entre les deux comédiens
Et peu après Marie fut assassinée à Vilnius
J'ai pleuré
La guerre la mort le recommencement
Et j'imagine quelque part dans le monde actuel
D'autres guerres
Une femme qui te ressemble Ô Lou
Et puis Apollinaire ou d'autres soldats comme lui aujourd'hui
En 2018 dans la glaise ou bien le sable d'un désert
Je vous aime tous les deux
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Qu'est-ce qui donne ce charme si particulier aux mots d'Appolinaire? C'est une sorte de mystère simple, ou de familiarité originale, le vers ancien qui rime avec le vers libre, les dessins que l'on déchiffre avec peine. Il y a aussi l'amour qui se frotte à la guerre et le mélange si détonnant et si nouveau de la femme aimée, de son corps attendu, avec la mitraille, les terribles tranchées de 14-18, les obus, toujours liés intimement aux seins, comme si la guerre était une continuation de l'amour par d'autres moyens, les lettres quotidiennes d'un poète perdu loin de sa muse et qui, dans l'horreur, s'en amuse. Il y a dans les petits mots d'Appolinaire une légèreté bizarre, comme s'ils avaient pour mission d'éloigner le lecteur et Lou, femme plus imaginaire que réelle, de la brutale réalité du champ de bataille, pour s'ébattre dans un autre corps à corps, dans ces guerres d'une nuit qui ne connaissent sur le moment que des vainqueurs, et qui, à la longue, quand le poète meurt au front, ne créent que des vaincus.
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Appolinaire, poète à l'immense talent du XX° siècle, après avoir publié(entre autres) le recueil "Alcools" à l'envoutement subtil, en 1913, a écrit ses "Poèmes à Lou" qui relate sa correspondance avec Louise de Coligny Chatillon entre octobre 1914 et septembre 1915. Calligrammes à l'aventureuse esthétique, verra le jour en 1918.
André Breton disait de lui qu'il était un maître de la génération nouvelle. Je rajouterais: intemporel, il nous transporte aux portes du rêve et de visions chères aux surréalistes.
Deux recueils en un.
"Il y a", textes au charme acide des citrons verts, à la séduction insolite,aux tournures quelque peu baroques et audacieuses et "Poèmes à Lou" passionné, mon préféré sur lequel je m'attarderai.
Amour fou.
Lou ma rose, pt'it Lou, mon adorable jardinière,chère chère bien aimée,jolie bizarre enfant chérie, si belle Colombelle, Lou Démone enfant, mon coeur, mon adorée... que d'appellations! Que de dévotion!
Une passion empreinte de désir que je rapprocherai de celle de Louis Blériot pour Nora dans "La vie est brêve, le désir sans fin " de Patrick Lapeyre, car nous retrouvons un homme éperdu de désir face à la femme enfant qui tour à tour se dérobe, se prête, se détache, se laisse ..désirer.
Mais en plus c'est du vrai! de la passion pure.
Fascinante, puérile,frivole, avec ses grands beaux yeux de biche,Louise Chatillon Coligny sait jouer de son charme lorsqu'Appolinaire la rencontre en septembre 1914.Elle le provoque, spirituelle, impétueuse.
Insaisissable, elle se dérobe, lui échappe. Il part à Nimes et rejoint le 38° régiment d'artillerie en décembre. Elle le rejoint, mutine, langoureuse. Se donne, l'affole. Repart. le revoit quelques fois. Et s'en suit cette correspondance.
Elle le traite de "Toutou", qu'importe, il est à ses pieds.Spontané, vrai, il espère.
Journal dans lequel il se raconte.
"Je fume un cigare à Tarascon en humant un café".
Passion déchainée à l'érotisme violent:
"Ô mon unique amour et ma tendre folie";
"Si tu te couches Douceur tu deviens mon orgie"
Il chante la joie et la douleur des corps, l'attente et la souffrance:
"De toi depuis longtemps je n'ai pas de nouvelles"
"Chaque heure infiniment augmente sa souffrance"
Il connait cette souffrance et le prix de l'attente.
"Car ô ma chevelure de feu tu es la torche
Qui m'éclaire ce monde et flamme tu es ma force."
"Je rêve de t'avoir nuit et jour dans mes bras
Je respire ton âme à l'odeur des lilas".

Quelle femme n'a rêvé d'être l'objet de tels débordements?
Appolinaire émeut et touche de ses vers sublimes et également lorsqu'il entremèle ses poèmes enflammés de calligrammes( poèmes dont la topographie a la forme d'un dessin, tour à tour croix,fleur, tête au chapeau..) à la réelle portée esthétique comme de petits tableaux offerts à l'aimée.
Un beau portrait d'homme tendre et amoureux s'élève alors!
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Les "Poèmes à Lou" sont un ensemble de poèmes rassemblés en 1947, bien après la mort du poète. Ecrits pour Louise de Coligny-Châtillon (ptit Lou), le plus souvent sur des cartes postales d'ailleurs, ces poèmes aux vers irréguliers sont donc issus d'abord du domaine privé, de la corespondance intime d'un coeur d'amant. Rencontrée en septembre 1914 à Nice, juste avant qu'Apollinaire ne soit affecté (sur sa demande) au 38e régiment d'artillerie de campagne à Nîmes, Lou restera la correspondante privilégiée et régulière de "Gui", même après la fin de leur amour, intervenu officiellement au début de l'année 1915. Sauf peut-être qu'en effet ce recueil de lettres poétiques n'a pas été voulu en tant que tel dans la forme où le lecteur (voyeur?) le fréquente, par le poète lui-même (un peu comme l'édition de 1868 des Fleurs du Mal), il n'en demeure pas moins envoûtant, voire même initiatique pour quiconque cherche à taquiner les muses en dehors du chemin qu'a balisé depuis des siècles déjà le vers régulier classique, je nomme ici l'alexandrin. Mélangeant mots rares, guerre, sensualité liée au souvenir de l'image de la femme aimée, fantasmagories intimes inspirées de mythologies personnelles, de rêves avoués se balançant sous un ciel envolé d'obus boches, comme un collier d'étoiles, mêlant les astres balbutiés, ce recueil étonne et fait aimer, malgré soi peur-être, la poésie apollinienne, parfois hermétique, casse-tête, mais qu'importe car, comme disait Lamartine : preux coeur amoureux qui veut peut !
PS. Lamartine n'a jamais dit telle futilité. La postérité poétique me pardonnera à moi, pauvre évidence biologique, parce que j'aime inventer des citations.
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La plume d'Apollinaire est toujours aussi somptueuse, elle est remplie de désir, de sensualité, d'espoir, de désespoir, de tendresse, d'amour, de passion, d'attente. On ne peut pas y être insensible. Elle suscite toujours de fortes émotions chez le lecteur. Ici, dans ces poèmes, l'amour qu'il a pour Lou, sa muse, semble lui rendre la guerre soutenable, supportable. Il la métaphorise pour exprimer ses sentiments envers sa bien-aimée. Certains poèmes sont déchirants car nous comprenons rapidement que l'amour, qu'il lui porte, finit par être à sens unique. D'autres font naître l'espoir d'un amour possible, un jour, après cette interminable guerre.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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En cette période de célébration du centenaire de la guerre de 14, espérons qu"Appolinaire sera lu dans les écoles, les collèges, les lycées sans attendre novembre 2018.
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Guillaume Apollinaire est sans conteste l'un des plus grands poètes français, toutes époques confondues. Ce recueil de vers posthumes comporte deux parties, "Il y a" (publié en 1925) et les célèbres "Lettres à Lou" (publiées à partir de 1947). Lou, c'est Louise de Coligny-Châtillon, une jeune femme hardie avec laquelle le poète a noué une liaison torride. Puis il devint soldat: la Grande Guerre venait d'éclater. Encore ensorcelé, il lui écrivit presque quotidiennement des lettres accompagnées de poèmes dont il n'ignorait pas la valeur. L'intensité de la passion - et surtout le fort érotisme qui se dégage dans certains textes - apparaissent vraiment sincères et spontanés. Le génie d'Apollinaire se montre sous son plus beau jour, dans la plupart de ces poésies vite écrites et envoyées. On notera que l'esprit cocardier se révèle dans certains vers, ce qui est compréhensible dans la situation d'Apollinaire. J'aurais envie de mettre beaucoup de poésies en citation sur Babelio, mais je serai raisonnable ! Donc je me contenterai de quelques-unes.
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A lire, rien que pour "Si je mourais là-bas", mis en musique et chanté par Jean Ferrat. Un grand moment de poésie, d'amour et de chanson. Pour le plaisir, la dernière strophe.

Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie
Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur
Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie

Ô mon unique amour et ma grande folie.

Pour les fans, je signale une édition Textuel, de 2007, intitulée "Je pense à toi mon lou" qui reproduit en fac-similé des Poèmes à Lou et lettres du poète. En sus, des commentaires.
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Les Poèmes à Lou – précédés de Il y a – sont le testament d'une passion courte et intense ; celle que connut Guillaume Apollinaire pour Louise de Coligny-Châtillon, avec qui, après leur rupture, il continua d'entretenir une correspondance jusque sur le front de la guerre 1914-1918. C'est d'ailleurs Louise qui publia ces poèmes extraits de sa correspondance avec le poète.

Si le présent recueil n'a pas peut-être pas la puissance poétique, sur le fond et la forme, d'Alcools, il n'en recèle pas moins des pièces où s'exprime une poésie tout à la fois mélancolique et charnelle d'une grande intensité.

Je pense, notamment, à « Si je mourais là-bas… », mélange de regrets amoureux et de fatalité quant à la guerre, qu'Apollinaire s'apprête à rejoindre depuis Nîmes où il est en caserne à la suite de son engagement enfin accepté, malgré le fait qu'il n'ait pas encore la nationalité française :

« le fatal giclement de mon sang sur le monde
Donnerait au soleil plus de vive clarté
Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde
Un amour inouï descendrait sur le monde
L'amant serait plus fort dans ton corps écarté. »

On trouve aussi des vers qui disent toute la tension sexuelle – l'obsession même, maintenant que les deux anciens amants ne sont plus que des amis, ce qui frustre le poète et l'abandonne à ses souvenirs d'étreintes – à la moindre évocation de Lou, qui ne s'est pas laissé aimer comme Apollinaire l'aurait voulu, c'est-à-dire exclusivement :

« Je touche aussi la toute petite éminence si sensible
Qui est ta vie même au suprême degré
Elle annihile en agissant ta volonté tout entière
Elle est comme le feu dans la forêt
Elle te rend comme un troupeau qui a le tournis
Elle te rend comme un hospice de folles
Où le directeur et le médecin chef deviendraient
Déments eux-mêmes. »

Puis il y a la guerre et l'on se dit que songer à Lou c'est aussi un moyen de supporter l'insupportable pour Apollinaire :

« Quelle triste chanson font dans les nuits profondes
Les obus qui tournoient comme des petits mondes. »


Côté style, on comprend, en lisant ceci, que les surréalistes – le mot est d'ailleurs une invention d'Apollinaire – aient à ce point admiré le poète :

« Les jeunes filles qui passent sur le pont léger
portent dans leurs mains
le bouquet de demain
Et leurs regards s'écoulent
Dans ce fleuve à tous étranger
Qui vient de loin qui va si loin
Et passe sous le pont léger de vos paroles
O Bavardes le long du fleuve
O Bavardes o folles le long du fleuve. »

Imaginons maintenant ce qu'aurait pu encore produire Guillaume Apollinaire s'il n'avait pas été blessé, fragilisé par cette blessure et si la grippe espagnole n'avait pas profité de cette fragilité pour l'emporter ce 9 novembre 1918, le privant jusqu'au bonheur de l'Armistice, qui mettait fin au carnage. Mais il est vrai qu'avec des « si » on mettrait Paris en bouteille…

Il nous reste au moins ça :

« Je joue un air d'amour aux cordes de cristal
De cette douce pluie où s'apaise mon mal
Et que les cieux sur nous font doucement descendre. »


(PS : les quelques calligrammes présents dans le recueil auraient mérité un agrandissement pour être plus lisibles)
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