Les petits

lecture dont je retiendrai le bel amour d'un père et la perversité d'une mère, je laisse le reste de côté. le style ne m'a pas emporté mais je voulais savoir comment ils évolueraient dans cette relation et me frotter au style Angot dont on a entendu beaucoup parlé avec son dernier roman notamment

'ai débuté avec un petit sourire dubitatif, un peu sûr de moi, -les interviews radios de l'auteure me laissait penser de la sorte. Trop confuse, sûre d'elle, de ses propres qualités, du "phénomène littéraire" qu'elle représente. Tout ce que je fuis.- me disant : "allez, on va voir ce que ça vaut, mais à mon avis, ce n'est pas terrible." Les premières pages ont confirmé mon sentiment : des tonnes de "il y a", de "on", de "ça" qui rendent la lecture très désagréable, pesante. Je me suis dit encore -décidément, je me parle beaucoup pendant mes lectures : "Qu'il est cruel de passer de Makine à Angot ! D'un orfèvre du style à une écriture adolescente." L'écriture est sèche, les phrases sont rapides. Trop. Pas de temps mort pour respirer. Et puis, certaines phrases sont bancales, mal construites, dont je me demande encore la signification.
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Un récit un peu étrange, équivoque dans un style haché troublant...
Aussi troublant que l'histoire, par ailleurs non dénuée d'intérêt, qui décortique de façon provocatrice la fin d'une histoire de couple...
Sur quoi bâtit on une relation de couple et une famille ?...
Quels sentiments, ressentiments mènent à l'insupportable ?...
Dans une histoire y aurait il plusieurs histoires ?...
En effet, la perception d'une situation et d'une histoire qu'elle soit heureuse ou malheureuse est propre à chacun et diverge selon sa propre histoire, personnalité, culture, sensibilité, tolérance... d'où passages à l'acte, incompréhension, rancoeur qui mènent à des situations ingérables... ce que ce livre tente de démontrer.

Les petits – Christine Angot

Avec Christine Angot, il y a toujours un problème. Toujours un débat. Toujours un combat. Impossible de lire un forum littéraire à son sujet sans tomber sur des allers-retours de louanges exceptionnelles ou d'insultes terribles ! Incroyable ce que les écrivains peuvent provoquer comme sentiments. Dès le début de sa carrière déjà, Gallimard refuse l'un de ses manuscrits, la jugeant « dangereuse pour son entourage » ; Christine Angot se défend en disant qu'ils ont confondu sa vie privée et ses livres…
A la sortie de « l'Inceste », elle tue et se fait tuer dans les émissions littéraires ou grand public. Parfois c'est même limite : chez Ardisson ou dans « le masque et la plume ».

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