Mais il concerne aussi tous les micro-moments d'échanges positifs, de résonance positive entre deux ou plusieurs personnes. Il concerne l'amour dans le couple, la famille, l'amitié, l'affection, la sympathie, l'écoute d'un inconnu...*
Il concerne les sourires, la gentillesse, les gestes d'aides : tout cela, ce sont des actes d'amour. L'amour c'est l'intentionnalité de faire du bien à autrui, quel que soit le moyen choisi. Laisser passer un piéton au feu : acte d'amour ! L'acte est un don : on n'attend pas de contrepartie, pas de retour, même si on est heureux lorsque cela existe. Mais il est aussi une proposition de partage, car le partage c'est le don et la rencontre associés.
L'amour est la grande source de bonheur. Et de malheur aussi, lorsque l'on ne sait ni en donner ni en recevoir. De quoi suffoquerons-nous à l'heure de notre mort ? Du travail que nous n'aurons pas fait ou de l'amour que nous n'aurons pas donné ou pas écouté ?
Être - quelqu'un de réactif - est une qualité admirée. Et si on ne l'est pas, on sera rappelé à l'ordre : si on ne répond pas tout de suite à un appel téléphonique ou à un mail, on est relancé, c'est-à-dire sommé de répondre. - relancé - ? Relancé dans la gueule du moloch de la réactivité et de l'urgence, jamais satisfait de tout de façon par la rapidité de nos réponses prendre son temps : c'est se désengager de tout ça. C'est décider que non, on ne va pas céder, que régulièrement on ne sera plus réactif. Qu'il y aura des balades dans les bois sans téléphone portable : eh oui, personne ne pourra nous joindre ! Qu'il y aura des journées entière sans connexion internet. Qu'il y aura des vacances sans programme. Décider aussi, un peu plus tard, que même dans mon travail, il y aura des moments où nous prendrons le temps. Le temps de faire des choses simples et importantes, et non plus de seulement répondre aux urgences.
Je n'ai jamais compris pourquoi il n'y a pas, dans notre langue, de mot pour designer spécifiquement la joie d'avoir donné, et son sentiment de s'être allégé, dépouillé et grandi par ce qu'ion a offert... Que les objets circulent, que les savoirs circulent ! À chaque fois qu'ils sont passés par le don d'un humain à un autre humain, ils y ont gagné quelque chose d'impalpable et de précieux. Ils ont été fécondés par l'écoute, l'amour, la bienveillance. Rien d'étonnant à ce que les âges de la vie où l'on donne le mieux, avec le plus de grâce ou le plus de profondeur, en soient les âges extrêmes : quoi de plus émouvant que le don d'un enfant ? Sinon celui d'un vieillard...
Vois toujours le bon coté de la vie ! Attends-toi seulement au meilleur et vois-le advenir ! Ne t'en prends jamais à quelqu'un d'autres par l'état négatif dans lesquels tu te trouves. Tu es ton propre maitre ; il ne dépend que de toi de retourner le tableau et de voir ce qu'il y a de l'autre coté. Si tu choisis de voir le coté sombre de la vie, ne t'attend pas à attirer à toi les âmes qui connaissent la joie. de la vraie liberté, car qui se ressemble s'assemble. Tu n'attireras à toi que les âmes qui sont dans le même état. Lorsque tu seras en pleine forme et que l'amour coulera de toi librement, tu attireras tout à toi, car tout le monde apprécie une âme joyeuses.
La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité d'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du gout de l'aventure sur l'amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parc qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
Jeune et celui qui s'émerveille. Il demande comme l'enfant insatiable : - Et après ? -
Il défie les évènements et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-même. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini. Si un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
Christophe André - S'estimer et s'oublier : abécédaire de l'estime de soi et de tout le reste