Mon frère, pour tout ce qui te passe par la tête, ferme ta gueule. Dis juste à ta femme que tu l'aimes tant qu'elle est là. Parce qu'elles sont tout ce qu'on a, nous, les gosses orphelins du Queens.
Si notre passé nous permet de nous construire, il ne détermine pas notre avenir.
C’est dur à entendre, mais je crois qu’elle a raison. Si je me comporte toujours comme une victime, c’est forcément ce que les autres verront de moi.
Comment peut-elle me manquer alors qu’elle est à côté de moi ? Je suis vraiment atteint, sérieusement… En plus, c’est une furie, aujourd’hui. Pourtant, je la regarde et je me sens un peu mieux. Le dirlo devait avoir raison en disant qu’on sait qu’on est amoureux quand on aime avoir mal.
« - Comment peux-tu savoir que c’est ce qu’il me faut, quand moi-même je ne suis pas capable de m’en rendre compte ?
- C’est juste que j’ai peur de toi, tu sais...
Elle éclate de rire.
- Et tu fais bien, Teagan Doe, du Queens. »
Tu vas me manquer, maman... C'est te quitter toi qui est le plus difficile, parce que c'est laisser derrière moi les plus beaux moments de mon enfance... Je ne t'ai jamais vraiment remerciée de m'avoir sauvé. Si j'en suis là aujourd'hui, c'est grâce à toi.
Dessine le monde et il sera à toi, Teag.
Le passé m’effraye le présent me tétanise et l’avenir me terrifie …
" — Peut-être un Jason Dash s'en prendra-t-il à toi, ou à toi. Peut-être l'a-t-il même déjà fait. Mais tu as la force pour t'en relever. Tu ne le laisseras pas impacter ton avenir. Il n'a pas réussi avec moi, il n'y arrivera pas avec toi non plus, même si tu n'as pas un trou du cul d'orphelin du Queens pour te soutenir." (p. 553-554)
Tu sais, Teag n'est pas aussi complexe que tu sembles le penser. Il a juste besoin qu'on soit là pour lui, qu'on lui prouve qu'on sera toujours là, quoi qu'il fasse.