🏴 Lorsque
Mélanie Guertau m'a proposé de bêta-lire
Édimbourg Noire, j'ai directement accepté de découvrir cette histoire malgré son thème douloureux. Forcément, la peste est un sujet sensible et compliqué à contourner tant les conséquences qu'elle engendre sur son sillage sont tragiques, laissant peu de place aux scènes lumineuses et à l'humanité.
Toutefois, dès les premières pages, j'ai été happée par la narration de Lazare, un physicien fraîchement diplômé, qui nous invite à le suivre à travers sa première mission, durant laquelle il se confrontera à de terribles épreuves, aux rats, à la souffrance, aux complots, aux doutes, à l'amour...
Car oui, vous l'aurez compris :
Édimbourg Noire nous offre une palette d'émotions intenses qui ne m'a pas laissée indemne sur le coup. Bien sûr, de nombreuses scènes m'ont glacé le sang, mais aussi de nombreuses scènes m'ont attendrie grâce à la voix de Lazare, qui est un protagoniste brave et touchant. Envoyé quasiment à la mort par le Roi, revêtant la silhouette d'une faucheuse crainte par tous, il tente d'apporter une lueur d'espoir à celles et ceux qu'il secourt avec dévotion. Pour cette mission, il ne sera pas seul, puisqu'il est assigné à Ernest, un confrère frêle et maladroit, et soutenu par Apolline, leur logeuse au tempérament optimiste. D'ailleurs, de ce trio en découlent de nombreux rebondissements mais, bien évidemment, je vous laisse la surprise !
Conclusion : une lecture que j'ai énormément appréciée du début à la fin pour plusieurs raisons : pour son ambiance sinistre, le contexte historique, qui m'a permis d'apprendre des faits réels, et bien sûr un certain lien qui m'a émue mais, encore une fois, je n'en dis pas plus ! Je peux juste vous conseiller cette lecture en toute honnêteté, si vous vous sentez prêt(e) à plonger dans un récit poignant mais saisissant de bout en bout !