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Expert moyen-âge

Cet insigne distingue tous ceux qui vouent une passion à la période médievale : chevalerie, féodalité, croisades font partie des thèmes de prédilection de ces lecteurs d'essais ou de romans.
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Les meilleurs   Dernières critiques
Croix de cendre

Au terme de ma lecture, je n'ai aucune idée de la façon dont je vais critiquer ce roman.

Parce que j'ai trouvé l'histoire tout à fait particulière et qu'elle est assez difficile à résumer clairement.

Ceci étant, j'ai mis une cote mitigée parce que mon point de vue est mitigé.

Autant l'intrigue, la détention de Robert dans les gêoles de l'inquisition, l'histoire d'amitié entre Robert, Antonin et le tanneur ou encore entre Jean et Guillaume étaient agréables. Autant l'aspect "théologie de Maître Eckhart" me semblait rébarbative.

Un roman en demi-teinte, en effet, qui a des aspects intéressants pour ceux qui apprécient les histoires de Croisades, de Grande Peste et d'inquisiteurs mais il faudra subir toute la réflexion philosophique sur Dieu.
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Asie centrale 300-850 : Des routes et des r..

"Asie centrale, 300-850, Des routes et des royaumes" est d'abord un beau et fort volume broché, à la couverture soignée, à la riche cartographie accompagnant le texte, et plein de belles illustrations. Une fois lancé dans sa lecture, le lecteur, même un peu frotté d'histoire, est vite perdu dans une série de toponymes et autres noms pour lesquels il n'a aucune familiarité, habitués que nous sommes au monde méditerranéen, proche-oriental et européen. La composition du livre n'aide guère, puisque l'auteur, archéologue, doit consacrer de longs passages à décrire, analyser et introduire des réalités (commerce, agriculture, société) qui n'ont rien de familier. Si donc l'ouvrage est beau, il ne faudra pas s'attendre à prendre grand plaisir à le lire, sauf vers la fin, disons après les trois cents premières pages, quand on commence à s'habituer un peu. L'auteur, conscient de cela, nous fournit un guide de lecture dans son propre livre.



C'est en fait le sujet proprement dit qui impose ces contraintes : on appelle "Asie centrale" l'espace immense et original où se brassent avec les cultures locales, et se heurtent entre eux, les pouvoirs hun, turc, persan, chinois et indien. Sous tant de couches d'influence, on a du mal à repérer ce que cet espace possède en propre. D'autre part, même la géographie permet de douter qu'il existe vraiment une "Asie centrale". Les réalités qui s'imposent à Etienne de la Vaissière l'obligent à forger son propre instrument historique, ce qui donne à ce livre un grand intérêt épistémologique.



En gros, l'auteur décrit l'évolution de cet espace : vers 300, l'Asie centrale est un monde de relations entre empires successifs, auxquelles participent et dont profitent les nations locales (surtout les Sogdiens, ancêtres des actuels Tadjiks) ; en 850, on aboutit à une tout autre situation : les transferts de la Chine à la Perse s'interrompent, de même que vers l'Inde, et donc tout se cloisonne. La dynastie T'ang connaît une série de troubles politiques, et une nouvelle puissance bouleverse la civilisation centre-asiatique : l'islam, qui n'est pas seulement une domination politique, mais un vrai changement de civilisation (bien au-delà de la seule "religion"), imposant un certain cloisonnement.



La lecture de cet ouvrage, le temps de l'adaptation passé, est d'un grand profit : l'auteur, pour un historien et archéologue, ne massacre pas le français, et nous donne un incomparable observatoire d'où l'on peut voir l'Iran, la Chine et les steppes, à travers des documents et des objets inédits.
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La Dame à la licorne et le beau chevalier

Je remercie tout d'abord les éditions libretto et Babelio pour l'envoi de ce splendide ouvrage.

Il s'agit de la traduction d'un manuscrit en français moyen datant du XIV ème siècle par Nathalie Klobe. Il faut reconnaître à cette dernière un travail remarquable et passionnant car cet ouvrage est unique et doté de magnifiques enluminures. Il aurait même inspiré les célèbres tapisseries que l'on peut admirer au musée de Cluny.



C'est d'ailleurs la première page de couverture représentant une des tapisseries de La Dame à la licorne qui a bien sûr retenu mon attention.

Je suis très admirative de ces tapisseries et j'avais hâte de découvrir ce roman médiéval qui reprenait le thème de La Dame à la licorne.



J'ai un peu déchanté à vrai dire. Il faut croire que lire les histoires de chevalerie et d'amour courtois finissent par un peu m'ennuyer. J'y ai beaucoup retrouvé ce que j'avais déjà lu dans Tirant Le Blanc : un héros chevalier parfait, tellement trop parfait, des combats et des tournois à répétition et deux amoureux transis éloignés. Certes, il s'agit d'une pépite si on replace cet ouvrage médiéval dans son contexte mais en ce qui me concerne, je me suis ennuyée. Il donne une place importante au Beau Chevalier au Lion au détriment de la Dame à la Licorne, ce qui m'a un peu frustrée. J'espérais retrouver dans ce roman tout l'univers merveilleux que je m'imagine à travers les tapisseries.



Ceci dit, mon ressenti de lecture mis à part, je trouve fantastique de pouvoir lire un de ces romans si rares du Moyen âge et d'avoir un aperçu de ces pièces poétiques accompagnées d'enluminures. C'est un très beau cadeau de la part de la traductrice et des éditions libretto.
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Xurantar

Je m’étais dis que s’en était fini avec Daniel Piret depuis ma dernière lecture de cet auteur, très mauvaise, il s’agissait de “Vae Victis”. Et puis les hasards des challenges de lecteurs sur Babelio m’ont fait céder (Alphabet des titres en l'occurrence). Et bien celui-ci s’en sort à peu près correctement, il faut le reconnaître, ce n’est quand même pas le chef-d’œuvre qui fait lever les yeux au ciel.

Les deux tiers du roman se déroulent au moyen-âge, un jeune chevalier se trouve lancé un peu forcé, dans une quête pleine de surprises avec d’étranges phénomènes. Deux compagnons, jeunes chevaliers aussi, l'accompagnent. Il y a un mystérieux chevalier noir, des dragons, une jolie femme qui fait des apparitions fantomatiques, une vieille sorcière… Ça tient la route, il y a du suspense, de l’action, ce qu’il faut. La chevalerie est vue de façon assez caricaturale, quelques incohérences par-ci par-là, comme par exemple le chevalier qui gravit une montagne en armure avec son épée entre les dents ???? Ce n’est pas bien grave. Puis dans la deuxième partie, dernier tiers du livre, on entre dans la science-fiction, avec une histoire de voyage dans le temps, je dévoile mais on s’en doutait fortement, il y a du suspens pour l’action, assez peu pour le sujet général.

Des surprises qui n’en sont pas réellement pour le final où le héros fait un discours qui va réconcilier tout le monde, façon Chaplin dans Le Dictateur, mais sans le talent de Chaplin, là c’est assez lourdingue, et hop, une demie étoile en moins.

Bon, pour ce que j’ai déjà lu de cet auteur, c’est au-dessus du lot, j’y ai pris un peu de plaisir, pour le rythme, pour le côté chevalerie de série B, mais c’est très loin d’être indispensable.
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Le loup des Ardents

Noémie Adenis nous emmène en 1561 en Sologne dans le petit village d'Ardeloup. Alors qu'un hiver particulièrement rigoureux s'installe, le médecin Aymar de Noilat se retrouve bloqué par les éléments. C'est à ce moment qu'une mystérieuse épidémie se met à toucher les villageois: sensations de brûlures intérieures, hallucinations, gangrène, les symptômes de cette maladie qu'on appelle le mal des ardents sont terribles.

Les rumeurs et la méfiance envahissent le village. On cherche des coupables et chacun se calfeutre en espérant échapper au mal mystérieux. De vieilles histoires ressurgissent.

J'ai bien aimé ce roman qui installe une ambiance à la fois angoissante et froide. Le scénario est bien mené et les personnages du village attachants. Une bonne lecture qui vous emmène avec efficacité dans un village de Sologne au XVIème siècle.
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La reine violée, tome 2 : Le duel des dames

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons Isabeau, enfin devenue reine de France. Complots, passions amoureuses et charnelles, rivalités et conflits restent au programme à travers la vie de la protagoniste principale. Même si nous sommes dans une ambiance très romanesque, l'histoire reste plaisante à lire et davantage d'action se met en place!
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    Les insignes experts sont attribués aux spécialistes ou amoureux d'une thématique littéraire, en fonction de la qualité et de la diversité de leurs critiques sur cette thématique

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