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Les papiers de Jeffrey Aspern

Après un avis mitigé pour « La bête dans la jungle » et un sentiment d’ennui malgré l’indéniable qualité d’écriture, j’ai voulu faire un autre essai, cette fois-ci avec un roman écrit en 1888.

Nous nous trouvons dans une Venise mystérieuse, où il fait bon prendre un café sur la place Saint-Marc et déambuler de canaux en canaux à bord d’une gondole en admirant l’architecture des palais et églises.

Le narrateur, écrivain-éditeur, part à la recherche de documents : écrits, poèmes, correspondances, il ne sait pas trop au juste, d’un poète talentueux mort et oublié, Jeffrey Aspern. Il entend parler d’une liaison secrète qu’il aurait eu avec Miss Bordereau, aujourd’hui très âgée, vivant dans une vieille demeure vénitienne avec sa nièce Miss Tita. Prêt à tout pour s’emparer de ces précieux documents, il parvient à se faire accepter comme locataire. Les semaines et les mois passent sans qu’il n’ait eu l’occasion même de s’assurer de la véracité de la liaison et de l’existence réelle de ces papiers. Mais comme je l’ai dit, le jeune homme est prêt à tout et sa recherche obsessionnelle l’amènera à manipuler la candide Miss Tita.

Un jeu du chat et de la souris où ici, une fois de plus, le personnage masculin n’a pas un très beau rôle mais n’est pas antipathique pour autant. La personnalité des trois personnages est bien décomposée et Venise est fort attirante.

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Univers d'écriture

Mardi 13 mars 2024 / coin " Livres voyageurs " aux 7 Parnassiens



Allant au cinéma avec une amie, étant très en avance, j'ai déposé un ouvrage dans les rayonnages de ces livres- voyageurs , j'ai fouiné et classé les livres empilés...c'est ainsi que je suis tombée sur ce beau livre de 1996, nous proposant en photographies couleurs une sympathique et nostalgique balade sur les lieux de travail de 92 écrivains...dans les années 1990..



Cet ensemble cinématographique, les 7 Parnassiens était avant- gardiste, car ils ont été parmi les premiers, il y a plus de 30 ans, à insérer dans leur établissements, ce coin " Livres- voyageurs"...Idéal pour attendre la séance du film choisi !



Je reviens au petit trésor déniché !



Les thématiques de l'inspiration ? Les outils de l'écriture ? ( plume, ou ordinateur ?), l'écrivain écrit- il dans le style de son bureau ou lieu de travail ? Objets- fétiches indispensables ?

etc.



À gauche, photo- portrait de l'écrivain, avec une phrase de lui, accompagnatrice; à droite, photographie de son bureau ( cas majoritaire !) ou autre lieu de travail

( Café, salle de bain ou voiture...)



"Alphonse Boudard



À trop s'attacher à un bureau, on devient bureaucrate.

Un écrivain, ça doit pouvoir écrire n'importe où.Un petit crayon suffit et un carnet. "



Une jolie flânerie nous faisant un clin d'oeil sur l'intimité de " nos écrivains "...

Je me suis amusée, avant de regarder les clichés, d'imaginer le bureau des écrivains : très rangé, rangé, " bordélique ", surcharge, austère, monacal... Quelques décalages et surprises !



Un très beau livre , plaisant et joyeux...nous emportant dans quelques rêveries au pays de la création littéraire et du territoire plus intime de certains de nos écrivains préférés !



Pour ma part : Charles Juliet, Louis Nucéra, Béatrix Beck, Umberto Eco, Tahar Ben Jelloun,

Jean Giono, Jean Tardieu, Angelo Rinaldi, Jorge Semprun, Dan Franck, Dominique Fernández, Michel Butor, Michel del Castillo, Claire Brétecher, Léon Malet, Jean- Claude Carrière, Éric Orsenna, etc



Un très agréable moment de promenade....inhabituel..au Pays de la

Littérature !

Ce n'est pas pour cela, que nous saisirons le mystère de l'inspiration et de la création

littéraire !!



"Jean-Marie Rouart



Il y a toute une mythologie qui entoure le bureau des écrivains.

On voudrait enfermer en un lieu les arcanes d'une opération mystérieuse. Mais est-ce bien là que s'effectue le trait d'union entre l'inconscient et la feuille blanche ? Autant prétendre résumer l'acte amoureux à un lit !"







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Polémiques cordiales

Quittant en pensée, en lectures ou pour de bon sa Roumanie natale, l’écrivain aux allures de philosophe, nous propose des récits critiques sur divers aspects culturels de l’Occident.

Sur le titre, il s’explique (pp. 9 à 14) en insistant sur son « maudit penchant à [se] soustraire aux raisonnements, quand il faudrait observer ce qui contredit la reconnaissance de vivre, de contempler le soleil levant et le ciel limpide » (p. 11).

Sur la couverture, on peut dire qu’elle renvoie au premier texte « Priez pour qu’il ne nous pousse pas des ailes » et « noté un jour de mai sur la Grande Place de Bruxelles », mais aussi à la Grèce.

Sur la forme, cela peut paraître peu méthodique, mais cette absence de structure rigide de la pensée, rend, paradoxalement, la lecture plus agréable. Beaucoup de références artistiques suscitent la curiosité du lecteur, ou même le désaccord de celui-ci.

Le mot de la fin pour la réalisation matérielle de très bonne qualité de ce livre qui a fort bien vieilli.



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