Panama [corriger]

18 secondes, c'est le temps qu'il faut à Sherry pour changer, ou pas, le cours d'une enquête. Donner la possibilité à ceux qui restent de faire le deuil d'un être perdu.

18 secondes c'est aussi le temps qu'il suffit pour être traumatisée par ces visions de derniers instants des victimes.

Des images qui se gravent et se répètent dans son esprit comme un écho à sa propre vie.

Le roman tient en 400 pages mais elles suffisent à asseoir un suspense et un scénario aussi intenses qu'éprouvants.

Ce qui est très appréciable avec ce roman, c'est que l'auteur ne se contente pas de suivre Sherry dans son quotidien. Le roman fait la part belle aux personnages féminins dont le quotidien s'avère être une lutte constante contre l'omnipotence et l'influence des hommes sur les mœurs de notre société. On y suit tour à tour tous les protagonistes dont les destins se croisent depuis plusieurs décennies sans qu'aucun d'eux ne se doute du lien qui les unit.

Le style et le rythme soutenu rendent la lecture très agréable. Certains passages sont assez durs à lire car très explicites. Certaines paroles peuvent blesser plus que les actes.

Bonne lecture.

Catalogue de sentences, aphorismes, mots d'esprit de 2007 sur différents sujets de société : afffaires sociales, environnement, carte électorale, fonctions publiques, affaires étrangères, jeunesse et sport, santé, famille, économie et finances, communication, affaires intérieures, banlieues, parité, discrimination, éducation nationale,religion.

Certains son bien trouvés. Lecture rapide et agréable. Voir échantillon en Citations.

Un livre à mettre entre toutes les mains !



D'une incroyable richesse, il est à la fois roman d'aventure, fantastique, gothique, conte miroir de la société des hommes. Des critiques acerbes révèlent notamment un monde de l'édition en quête de rentabilité, préoccupé par les profits et non par la qualité littéraire ou le sort des auteurs, prêt aux pires manipulations.



On passe par toutes les émotions au cours des chapitres. Le réconfort des instants chaleureux autour d'une lecture accompagnée d'un chocolat chaud à la cannelle ou auprès de personnages adorables dont j'ai adoré faire la connaissance (à quand d'ailleurs la réédition française de l'ouvrage qui leur est consacré ?). L'angoisse des endroits sombres, des destins tragiques et des personnages obscurs. L'émerveillement des instants poétiques et de la grâce de l'inspiration.



La cité des livres qui rêvent demeure avant tout un livre sur les livres et pour les livres (on notera les clins d'œil des noms d'auteurs mis en anagrammes). La portée de l'ouvrage érige le livre comme un étendard face à l'inculture, et pour certains, même, comme une lumière contre l'obscurantisme.