Critic [corriger]

Jérémy Corbin est trader, il boit trop, il fume trop, il a commis un acte impardonnable et pourtant on l'aime bien, on a presque envie de le rencontrer afin de passer une soirée avec lui un verre à la main.

Un jour, il apprend que le père qui l'a abandonné, lui et sa mère alors qu'il avait moins de 10 ans vient de mourir, mais après tout qu'est ce que cela peut bien lui faire, les liens étaient rompus depuis bien longtemps, sauf que, peu de temps après la CIA met à sa disposition une jeune femme afin de le protéger, mais le protéger de qui ? et surtout de quoi ?

Commence pour le lecteur une aventure palpitante, faite de multiples rebondissements, on ne subit aucun temps mort et surtout l'envie de connaître le fin mot de l'histoire nous fait tourner les pages à grande vitesse.

J'ai adoré les personnages, j'ai plus qu'apprécié l'histoire, seul petit bémol, une partie une peu brouillonne qui à un moment donné m'a fait craindre une fin décevante mais non le résultat final est inattendu et surtout il n'est pas bâclé comme c'est quelques fois ce qui arrive avec ce genre de livre, je recommande vivement ce livre qui se lit très bien.

Antoine Traqui. Lune de glace. 2020. Editions Critic. 666 p. 2,5 étoiles.

Ouvrage d’anticipation.

Cela aurait pu être un excellent thriller s’il n’y avait pas autant de scènes de tortures, de massacres plus immondes, longues et détaillées l’une que l’autre.

Donc cela a choqué ma sensibilité car c’est inutile. J’avais quelquefois envie de vomir.

Alors ma question : pourquoi ? Pourquoi tant de violence ? « Antoine Tracqui est médecin légiste, spécialiste en toxicologie et expert auprès des tribunaux » Babelio.

Je reviens maintenant sur ce livre que j’ai lu il y a 6 mois (au moins).

J’ai tout oublié ! Plus rien n’émerge, à part l’horreur « gore » (son tome 1 est une panacée du genre). La seule chose qui l’ait dépassé en horreur dans mon esprit est le film du Belge « L’empire du silence » sur le massacre toujours en cours de populations africaines au Congo, sous couvert de l’ONU.

C’est un roman intéressant. Dans chacun, l’auteur développe sa vision sociopolitique et militaire des russes (t.1), des chinois (t.2), des coréens du nord (t.3). Il est bien informé en matière d’armes de tout type (passionné sans doute par tout ce qui lui amène des clients).

Des observations sociopolitiques pertinentes, et la trame de ses romans est bonne mais tout est gâché par la violence à outrance.

J’ai noté plusieurs invraisemblances en fin de roman. L’auteur aurait fait de se pencher sur ces défauts (majeurs, vu leur répétition).

Je m’arrête là car je n’ai plus envie de penser à Tracqui aujourd’hui, surtout qu’il me reste à faire les critiques des tomes 1 et 2… 😊.

Je regrette amèrement d’avoir acheté les 3 tomes en même temps : leurs critiques étaient tellement bonnes sur Babelio : grosse erreur de ma part.

Beaucoup de bonnes idées, une écriture agréable.

Il faut toutefois bien s'accrocher car l'auteur fait avancer en parallèle plusieurs histoires avec un rythme assez soutenu : on s'y perd de temps en temps !

A partir des 4/5 du livre, on tombe dans des idées assez alambiquées. Il y a une cohérence tout au long du livre, c'est assez rare sur ce type de SF, mais la fin part vraiment sur des idées assez délirantes. Ca reste sympathique à lire.

Les personnages ne sont par contre pas vraiment poussés. C'est l'histoire qui prime, les personnages sont secondaires.

Pour les idées, et la cohérence je mets 4.