La Baconniere [corriger]

Lorsque les anglais protestants et insulaires s'essayent à la spiritualité, on tombe souvent dans le disgracieux ou la théosophie de bas étage. Eh bien, voici un ouvrage qui représente bien son pays puisqu'il possède toutes les tares possibles que l'on puisse faire à un livre de cette sorte. Il se fait croire réel alors qu'il ne l'est vraisemblablement pas. Il se fait croire profond alors que visiblement il regorge de poncifs et de recettes exotériques éculées. Non pas qu'être éculé soit une tare. Une vérité en reste une quel que soit l'espace-temps dans lequel on se trouve. Mais, ici, nous sommes confrontés à cet étrange mélange d'une pensée aristocratique mondaine et d'une excitation capitaliste moderne infondée. Il y a du marketing, du suspense et du rebondissement dans cette suite d'évènements plus ou moins miraculeux qui sont racontés dans l'Initie. On peut si l'on est sur la plage s'en faire une petite lecture d'agrément. Mais il n'y a rien de profond ni de vrai ni de bon dans cet ouvrage-là. Dommage car le titre était bien choisi. Nous sommes devant le récit d'un publiciste plein d'images dans sa tête plutôt que devant celui d'un écrivain, d'un artiste ou d'un initié...

Ironiques impressions voyageuses, notations sur le vif entre récit de voyage et réflexion sur ce qui fait une nation : son paysage ou ses maisons, ses habitants ou ce que l’on peut deviner de leurs coutumes ? Avec une vraie légèreté, un intéressant sens du rythme puisque ces Tableaux hollandais était d’abord destiné à être publié dans un journal, Karel Čapek fait de ses impressions des œuvres picturales, une réflexion sur ce qu’il prend pour l’identité, éternelle, de la Hollande, les reflets et fragments, dessins et portraits, qu’il en surprend d’un trait très sûr.
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Un petit livre qui vous fera voyager le sourire au coin des lèvres, grâce au talent d'observation et à la plume délicieusement fine et acide Karel Capek. Ecrit dans la première moitié du XXe siècle, l’auteur y décrypte les paysages, les mœurs et les physionomie des néerlandais, sans oublier les vaches et les polders, avec humour et acuité, pour aborder peu à peu des questions plus générale sur l’état du monde et le tourisme.