Buchet-Chastel est une maison d`édition française créée en 1936. Elle publie des ouvrages de diiferentes sortes comme de la littérature française ou étrangère, des documents et essais, des biographies, ou encore des livres portant sur la musique ou l`écologie. La maison d`édition fait partie du groupe Libella.
Ma déception a été à la hauteur des attentes que j’avais de cette lecture… IMMENSE !
J’avais pourtant eu un coup de cœur énorme pour son autre roman, « Le silence des repentis » (après recherches, il semblerait que « Les rancœurs et la terre » ait été écrit en premier, mais traduit en français en second - c’est p-e la seule circonstance atténuante que je lui concéderai).
Ici, on est encore plus dans le nature writing, sauf qu’on passe soudainement à une trope de triangle amoureux à la Twilight (les loup-garous en moins, heureusement) dont on se passerait clairement.
À part quelques sursauts de prises de conscience et de moralisation écologiques, il n’y a rien à sauver dans ce roman qui m’a ennuyée du début à la fin.
Les personnages ne sont pas attachants, certaines de leurs actions sont carrément injustifiées. On reste toujours en surface concernant leur psychologie, là où le traitement des personnages dans son précédent roman était d’une précision inouïe.
C’est long, c’est plat, c’est mal contextualisé (certains éléments du récit semblent essentiels et pourtant ne sont clairement pas expliqués, comme la situation familiale du protagoniste principal, à savoir le shérif Red). Le dénouement ne relève même pas le niveau.
Honnêtement, autant je continuerai de recommander « Le silence des repentis », autant, passez votre chemin sur ce deuxième opus.
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Deux temporalités vont rythmer ce roman sur une famille de chercheurs d’or dans le Klondike : 1896 à 1898 et 2015.
Fin 19ème, la terre de Californie est devenue stérile et n’apporte avec elle que la misère pour ceux qui la cultivait. La famille Bush s’apprêtait à être expulsée quand un courrier arrive les informant que leur fille ainée et son mari avaient trouvé de l’or au Canada et que la richesse était assurée ! Alice, la cadette n’a aucun avenir en restant avec ses parents et ose tout pour accompagner sa soeur à la zone de prospection.
En 2015, Anna la descendante part au Klondike à la demande de son grand-père pour tenter des réparer les erreurs et les injustices commises contre les autochtones qui travaillaient avec eux depuis la découverte du filon !
De retour au 19ème siècle ; les conditions de voyage sont cauchemardesques et la vie sur place à peine mieux. Pour s’en sortir, Alice va être capable de toutes les bassesses et trahisons qui se présenteront à elle ! Cette attitude n’a pas été réellement une surprise pour les lecteurs car même en Californie, elle n’était pas des plus agréables mais réaliser qu’elle a été capable de tout, reste une constatation désagréable !
Alice Bush est une aïeule d’Ariel Djanikian qui n’a pas cherché à masquer le côté sombre de la famille et remis en lumière les indiens infatigables sans qui rien n’aurait été possible aux blancs !
Une épopée en clair-obscur avec une description minutieuse des paysages et des conditions de vie des prospecteurs, d’une manière très accessible et sans lasser, apportant la dose réalité qui aide à toucher du doigt l’idée des conditions dantesques et des relations délétères qui se développent avec l’appât du gain et la spoliation des terres ancestrales !
Lecture ponctuée par de désagréables moments tant l’autrice a réussi à m’immerger dans son roman mais qui finit par être un presque coup de coeur ! Mention spéciale pour la traductrice qui a su retranscrire l’ambiance de cette époque et de cette ruée vers l’or moins connue que celle de l’ouest américain !
#Leschercheursdor #NetGalleyFrance
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