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Citations de Ying Chen (80)


Connaitre une guerre simplement par l'intermédiaire de la radio et de journaux remplis de slogans, de rumeurs, de préjugés immuables, dans le confort de sa maison, est différent d'une expérience directe. Il est dangereux d'accorder trop d'importance aux informations de secondes main.
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- Tu sais bien qu'il est parfois plus facile de mourir tôt que de vivre.
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[...] toutes les blessures reçues de chaque côté du front lui paraissaient infligées sur un seul et même corps qu'était l'humanité.
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Il hésita un instant sur le mot "heureux", conscient de la quantité d'encre que l'on avait versée depuis des siècles au sujet de ce sentiment ineffable, impossible à saisir, à démontrer, à prouver. Il eut une brève pensée pour ses parents, qui avaient consacré leur vie entière à une abstraction. Il m'avait ni la force ni le temps d'analyser sa courte existence, de réfléchir à ce qui l'avait pousser à se croire heureux. Il s'imaginait qu'on lèverait les yeux au ciel en lisant son dernier message : lui heureux, mais comment est-ce possible?
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....." Sur le dos des femmes, nous disait-on, il y avait trois montagnes qui risquaient de les écraser : le droit de leur père, le droit de leur mari et le droit de leur fils... Une fois libérées, ces femmes pourraient soulever la moitié du ciel."
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Il faudrait garder un oeil sur ces jeunes, ils sont affolés aujourd’hui, il s se permettent de tout dédaigner, leurs profs, leurs parents et leurs ancêtres. Mais, croyez-moi, le jour où ils tueront leur passé, il pleureront leur avenir!

(Québec Loisirs, p. 27)
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N'a-t-il pas coupé les ponts en partant de chez lui?
Il est vrai qu'il déteste les ponts. Les arrières-pensées, les prétextes, les précautions, les compromis que sous-entendent les ponts. Les ponts renvoient à des structures solides, à des oppositions insurmontables, à des écarts toujours persistants, à des divisions et des séparations changeantes mais éternelles. Ce mot fait partie du vocabulaire des stratèges, des diplomates, des guerriers, des savants, de ceux qui s'appuient sur des catégories rassurantes. Il refuse de devenir cette chose sur laquelle on marche en agitant un drapeau, en emportant un plan dans sa poche, en entonnant une chanson selon la direction du vent.
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[...] la guerre, voulant imposer un autre rythme et d'autres modalités, cherchant à réduire le monde à une seule civilisation, était capable de balayer toute trace humaine, d'enterrer plusieurs générations, en très peu de temps. Cela au profit d'une minorité de gens puisque, au détriment d'une masse manipulable, grâce au sacrifice du sang jeune, car dans tous les camps, ce sont des jeunes plein de vitalité, des jeunes brûlants de révolte et d'exaltation, qui sont envoyés au front et qui meurent les premiers.
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C'est ainsi depuis toujours, que les médiocres ciblent les êtres qui semblent vivre dans une autre dimension, jaloux de leur vitalité, de leur audace, de leur aspiration naïve à quelque chose de mieux.
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Ying Chen
Jour après jour



Des maisons calmes
Dans le vacarme du port
Jour après jour
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Seule sur le quai, elle regarda le bateau partir vers son pays natal. Elle eut soudain l’impression que la vie s’éloignait d’elle comme ce bateau, emportant des êtres chers ou détestés, et surchargés d’amour ou de haine.

(Leméac, p. 96)
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Ying Chen
Quel enfant toi…



Quel enfant toi !
Je soupire, et il dit
Mais quelle maman !


                                         BONNE FÊTE À TOUTES
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On n'est jamais seul. On est toujours fille ou fils de quelqu'un. Femme ou mari de quelqu'un. Mère ou père de quelqu'un. Voisin ou compatriote de quelqu'un. On appartient toujours à quelque chose. On est des animaux sociaux. Autrui est notre oxygène. Pour survivre, tu ne peux pas te passer de ça. Même les minuscules fourmis le comprennent mieux que toi.
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[...] Dieu - il n'aime pas beaucoup prononcer son nom, mais comment le dire autrement? - n'a créé qu'une terre, qu'un peuple. On peut bien appeler cela une utopie, mais ce ne sont pas les utopies qui sont de trop dans ce monde, aujourd'hui comme hier.
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"Depuis ton départ, on dirait que le mot" Liberté" n'est plus aussi péjoratif qu'auparavant.
Il n'est plus synonyme d'irresponsabilité, d'immoralité ou même de criminalité ".
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Ying Chen
Tout le réconfort
dans le souffle
d'un enfant endormi
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Pour pouvoir vivre dans un monde civilisé, il faut s'identifier, c'est cela.
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Quand A… me dit qu’il méprise son enfance, c’est comme le riche qui discourt devant le pauvre sur la vertu du dépouillement, sur l’ennui de l’assouvissement. Cela me dégoûte.

(Boréal, p.45)
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Tu vois tu te trompes. Tu t'es mortellement trompée. Oh, ma fille, tu paies trop cher ton erreur. Évidement, les livres ne t'ont pas rendue plus intelligente. Combien de fois je vous ai dit, à toi et à ton père, qu'il faut être raisonnable avec les livres comme avec l'alcool. Ils déroutent l'esprit et endurcissent le cœur. Mais on ne veut pas me croire. Quand on a trop lu, on mélange le blanc et le noir, on prend les amis pour des ennemis, on piétine les êtres chers.
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[...] - Te souviens-tu, m'a-t-elle dit, de l'histoire de cette femme qui, à force d'attendre son mari séparé d'elle par une large rivière, est devenue une pierre et plus tard une curiosité pour les touristes ?
N'est-ce pas agréable de devenir une pierre en mourant ? Mais l'idée de devoir m'exposer aux regards des touristes me terrifie.
Tu sais, plusieurs soupçonnent que la rivière ne soit pas le véritable obstacle pour ce couple, mais bien le coeur de l'amoureux en question. On complète même cette histoire en décrivant le retour du jeune homme dans son pays : il est passé près de la pierre en disant à sa nouvelle épouse qu'il trouvait la statue jolie.
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