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Citations de Yann Martel (135)


Choisir le doute comme philosophie de vie, c'est comme choisir l'immobilité comme mode de transport.
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- Si vous trébuchez sur la question de ce qui est crédible, à quoi sert la vie ? Est-ce que l'amour n'est pas difficile à croire ?
- Monsieur Patel ...
- Laissez-moi tranquille avec votre politesse ! L'amour est difficile à croire, demandez à n'importe quel amoureux. La vie est difficile à croire, demandez à n'importe quel scientifique. Il est difficile de croire en Dieu, demandez à n'importe quel croyant. Quel est votre problème face à ce qui est difficile à croire ?
- Nous sommes tout simplement raisonnables.
- Et moi donc ! J'ai fait usage de ma raison à chaque instant. La raison est excellente pour se nourrir, se vêtir, se loger. La raison est la meilleure boîte à outils. Il n'y a rien comme la raison pour maintenir les tigres à distance. Mais si on est excessivement raisonnable, on risque de jeter tout l'univers par la fenêtre.
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Ce qui est élevé abaisse, et ce qui est bas élève. Je vous le dis, si vous étiez dans une situation désespérée comme celle où je me trouvais, vos pensées aussi s'élèveraient. Plus on est dans l'abîme, plus notre esprit veut s'envoler. Quoi de plus naturel que, démuni et désespéré comme je l'étais, livré à une souffrance implacable, je me sois tourné vers Dieu?
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Yann Martel
"Choisir le doute comme philosophie de vie c'est comme choisir l'immobilité comme mode de transport." [
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Yann Martel
Choisir le doute comme philosophie de vie, c'est comme choisir l'immobilité comme mode de transport.

(L'histoire de Pi)
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Je dois dire un mot sur la peur. C'est le seul adversaire réel de la vie. Il n'y a que la peur qui puisse vaincre la vie. C'est une ennemie habile et perfide, et je le sais bien. Elle n'a aucune décence, ne respecte ni lois ni conventions, ne manifeste aucune clémence. Elle attaque votre point le plus faible, qu'elle trouve avec une facilité déconcertante. Elle naît d'abord et invariablement dans votre esprit. Un moment vous vous sentez calme, en plein contrôle, heureux. Puis la peur, déguisée en léger doute, s'immisce dans votre pensée comme un espion. Ce léger doute rencontre l'incrédulité et celle-ci tente de le repousser. Mais l'incrédulité est un simple fantassin. Le doute s'en débarrasse sans se donner de mal. Vous devenez inquiet. La raison vient à votre rescousse. Vous êtes rassuré. La raison dispose de tous les instruments de pointe de la technologie moderne. Mais, à votre surprise et malgré des tactiques supérieures et un nombre impressionnant de victoires, la raison est mise K.-O. Vous sentez que vous vous affaiblissez, que vous hésitez. Votre inquiétude devient frayeur.
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Dans le métier, nous avons l'habitude de dire que l'animal le plus dangereux dans un zoo, c'est l'homme.
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Toute mort est ressentie par quelqu’un comme un meurtre, comme le vol injuste d’un être cher. Et même les plus chanceux d’entre nous rencontrerons au moins un meurtre dans leur vie : le leur. Tel est notre destin. Nous vivons tous dans un roman policier dont nous sommes la victime

(XYZ, p. 172)
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Quand on a beaucoup souffert dans la vie, chaque douleur additionnelle est à la fois insupportable et insignifiante.
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Pourquoi est-ce que les gens déménagent ? Qu'est-ce qui les fait se déraciner et abandonner tout ce qu'ils ont jamais connu pour le grand inconnu au-delà de l'horizon ? Pourquoi grimper cet Everest de démarches qui vous donne l'impression d'être un mendiant ? Pourquoi pénétrer dans cette jungle inexplorée où tout est nouveau, étrange et difficile ?
La réponse est la même partout au monde : les gens déménagent dans l'espoir d'une vie meilleure.
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Tous les êtres vivants ont en eux une mesure de folie qui les pousse dans des directions étranges, parfois inexplicables. Cette folie peut être salutaire ; elle est intimement liée à la capacité d'adaptation. Sans elle, aucune espèce ne pourrait survivre.
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À quoi sert d'être une mère si on n'a personne à materner? C'est comme être une fleur sans tête. Le jour où notre fils est mort, je suis devenue une tige dégarnie.
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Une parabole est une allégorie prenant la forme d’une simple histoire. C’est une valise qu’on doit ouvrir et défaire pour en voir le contenu. Et la seule clé qui permet de la déverrouiller et de l’ouvrir grand, c’est l’allégorie.

(XYZ, p. 158)
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Choisir le doute comme philosophie de vie, c'est comme choisir l'immobilité comme mode de transport.
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Comme c'est vrai que la nécessité est la mère de l'invention, comme c'est vrai !
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Le deuil est une maladie. Il nous a criblé comme la variole, nous a tourmenté de ses fièvres, nous a brisés sous ses coups. Il nous a dévorés comme des asticots et nous a attaqués comme des poux - nous nous sommes grattés jusqu'à frôler la folie. Nous sommes devenus aussi flétris que des criquets, aussi fatigués que des vieux chiens.
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« Choisir le doute comme philosophie de vie c’est comme choisir l’immobilité comme mode de transport. »
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Dans les instants d'émerveillement, on parvient aisément à sortir de la petitesse, à élever son esprit aux dimensions de l'univers jusqu'à embrasser le tonnerre et le murmure, le bon et le mauvais, le proche et le lointain.
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La désespérance était une profonde noirceur qui ne laissait ni entrer ni sortir la lumière. C'était un enfer indescriptible. Je remercie Dieu qu'elle ait toujours fini par disparaître.
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Le premier émerveillement est le plus profond ; l'émerveillement qui suit s'inscrit dans l'impression créée par la premier.
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