Virginie Lefebvre

Et aujourd’hui, en cette période de Covid, qui restera dans nos mémoires durant des siècles sans doute, les guides n’ont-ils pas soufflé à nos brillants chercheurs les bons vaccins ? J’ai longuement échangé avec mon guide à ce sujet. D’abord, il m’a expliqué que le virus doit permettre aux consciences d’évoluer. Au début de la crise sanitaire, nous étions tous égaux, nous avons repris conscience de nos besoins primaires, à commencer par nous nourrir. Certains qui vivaient dans le luxe, les excès, l’abondance ont dû comprendre que les besoins vitaux étaient primordiaux. Riche ou pauvre, le plus important était de vivre. Tout à coup, ce qui semblait essentiel passait au second plan, comme voyager à l’autre bout du monde ou avoir des envies futiles… Par exemple, lors du premier confinement à cause de la crise sanitaire, beaucoup ont compris que le fait d’aller chez le coiffeur toutes les semaines n’était plus une priorité, oui c’est un plaisir, mais pas primordial. Il nous fallait tous revenir aux bases, à l’essentiel. Je ne parlerai pas de politique dans cet ouvrage car ce n’est pas le but, mais j’ai aussi souvent échangé avec mon guide à ce sujet. Le Covid-19 est aussi, selon lui, un message pour l’humanité afin d’aider à la réconciliation et au partage. Certains pays parmi les plus démunis ont réussi à bien gérer la crise sanitaire en termes de prévention et de vaccins. Mais des millions de morts sont néanmoins à déplorer, quelle tristesse. Je veux rendre ici hommage à toutes ces familles qui ont perdu des êtres chers dans ces circonstances traumatisantes de culpabilité. Elles ne pouvaient pas être présentes auprès d’eux, mais des âmes familières étaient là pour les accueillir, soyez-en sûrs.

Et comme vous, j’ai pensé aux terroristes qui sèment la mort, j’ai donc posé la question à mes guides et la réponse fut que pour ces meurtres de haine il existe un autre plan de conscience. Mes guides n’ont pas été plus clairs, ils n’ont pas vraiment répondu à ma question, mais je n’ai pas insisté. En effet, ils ne me transmettent que ce que je dois savoir et rien d’autre. Je suis curieuse, mais je sais aussi que je dois respecter ce que l’on peut me dire et ne pas me dire.

Pour en revenir aux missions des défunts, ceux qui se sont suicidés m’ont beaucoup appris aussi. Plusieurs m’ont dit être désormais en paix avec leur vie terrestre, le suicide était leur choix et ils ont compris leur geste. Mais il est important de savoir qu’en aucun cas ils ne sont punis de l’autre côté. Combien de familles ai-je reçues qui m’ont dit que des médiums leur ont prétendu le contraire pour expliquer que le contact ne pouvait donc pas s’établir. Non, arrêtons tout de suite ces bêtises ou plutôt d’écouter ces charlatans, une personne qui se suicide n’est pas punie, elle doit revivre son geste afin de ne pas recommencer dans une future vie tout simplement. Les guides ont aussi une mission, mais de cela je vais en reparler dans le chapitre qui leur est dédié.

En effet, dans ce plan, notre âme revit tous les moments de notre existence terrestre : de notre naissance à notre départ. Ce cheminement nous permet de comprendre que ce que nous avons vécu a un sens. Mais surtout cela nous permet de faire disparaître les sentiments négatifs qui nous pèsent, que notre âme semble encore porter depuis notre arrivée de l’autre côté. Nous comprenons pourquoi à un moment nous avons été abandonnés ou trahis afin que la colère nous quitte. Durant ce plan de conscience, un groupe d’âmes nous entoure de son amour et nous accompagne. Alyson, par exemple, fait partie d’un de ces groupes, c’est sa mission actuelle.

Je dois ce chapitre à Alyson, une jeune femme décédée des suites d’une maladie et qui m’a beaucoup éclairée sur le cheminement de l’âme, mais pas seulement elle. Alyson m’a expliqué que lorsqu’on arrive dans l’au-delà nous retrouvons les êtres aimés. Pas uniquement des membres de notre famille, mais aussi ceux que nous avons aimés. Ce sont eux qui nous accueillent. Puis, après les retrouvailles, nous partons dans ce qui s’appelle le plan de conscience. Ce sont plusieurs défunts qui m’ont appris lors de séances avoir parfois des regrets.

Cela me fait penser à une autre jeune fille qui avait été assassinée. Elle avait dit à sa maman lors d’une médiumnité que le procès de son tueur ne l’apaiserait pas car la peine infligée par la justice sera minime. Je me souviens encore des paroles de la jeune fille : « Maman, j’ai pardonné, tu sais. La justice divine est là, mon meurtrier sera face à son âme et il devra revivre son geste qui m’a ôté la vie. » Quelle belle évolution pour cette magnifique jeune fille, passée du côté positif.

Il était gentil, mais il collectionnait les ennuis comme d'autres les timbres.

La réincarnation, un sujet sensible, car beaucoup n’y croient pas. Si tel est votre cas, vous pouvez vous abstenir de lire ce qui suit