Timothé Le Boucher

Les gens te montrent ce qu'ils veulent que tu voies.

Une victime est un terreau favorable à le redevenir.

Vous savez je trouve que le sort qui m'est réservé est injuste. Des hommes d'état s"octroient le droit de mener des guerres qui provoquent des milliers de victimes. Les grands patrons exploitent les plus faibles au mépris des droits de l'Homme. Ils détruisent les ressources nécessaires à la survie de l'humanité. D'ailleurs une petite minorité possède la quasi totalité des richesses mondiales. Et enfin des millions d'animaux sont tués chaque jour dans l'indifférence la plus totale pour être consommés, ils sèment la mort en toute impunité. Je fais pâle figure face à eux.

Lui pour la baise et toi pour la conversation. C'est très équilibré comme relation.

L'autre devient riche avec son boulot, alors j'ai toujours de la bouffe gratuite. Et il finance ma passion en quelque sorte.

Je ne sais même pas comment me considérer. Je peux aussi m'appeler Lubin ?

Notre corps est fragile et je n’ai plus rien à perdre si le phénomène perdure.

- Tadahh!
- Mais Lubin, qu'est-ce que t'as fait?
- Je pouvais pas m'endormir sans lui faire une petite vacherie.
- C'est vrai que tu pouvais pas choisir pire coiffure.

-Il était doué, tu sais.
Il saignait même des autographes aux gamins.

Non. Je ne veux plus jamais lui parler. Il me détruit ma vie.

- Bon, passons à l'action triples buses ...
- Hein ?
- Bah, on est trois.
- Mes condoléances pour le décès de ton humour, Charlène.

- Mais t'inquiète. Je suis une pro de la survie. J'ai passé deux semaines paumée dans le désert de la Syrie.
- Moi, je suis un pro de la survie. J'ai passé quarante ans dans ton cœur.

C'est bon, elle a les fesses propres, arrête de les lécher.

Y a rien de plus tendre que le regard d'un homme.

La vie n'a pas besoin de mise en scène, parfois.

Je pense qu'il y a un confort à se faire dicter les choses, ne pas choisir.

-- Tu n'aurais pas abusé de la fontaine de sang?
-- Comme un moustique dans une salle remplie de tétraplégiques.

Tu considères ton auditoire comme ton ennemi.

Si tu n’as pas confiance en toi, comment avoir confiance en ceux qui t’écoutent...

Tu me fais penser à un livre placé de travers dans une bibliothèque parfaitement rangée.
Comment ne pas te remarquer...