Citations de Thomas F. Monteleone (16)
Frederico fusilla Beldone du regard, mais l’idée d’avoir la gorge tranchée et la langue pendant hors de la blessure le ramena à la raison. Il avait vu des hommes gargouiller et gigoter comme des poissons hors de l’eau, une entaille béant tel un sourire obscène dans leur nuque grasse, leur vie s’échappant de leur corps à gros bouillon écarlate.
Malheureusement, à l’instar d’un capitaine de navire, le patron d’une Famille ne déserte jamais son poste en cas de danger.
— La mégapolisomancie. (Carter hocha la tête d’une mine sombre.) C’est une théorie mystique compliquée énoncée par un occultisme du début du siècle, un nommée Thibault de Castries dont le livre avait pour titre La Mégapolisomancie. Traduit librement, ce terme signifie à peu près la magie noire urbaine. De Castries était persuadé que quand une ville vieillit, elle acquière une vie métaphysique propre en attirant certaines des formes de vie les plus éthérées de la nature : esprits, démons et autres nébuleuses. Moi aussi, j’en suis arrivé à y croire tout récemment.
- "Pour connaître le bonheur, il faut d'abord avoir connu le malheur."
- "La plupart des gens se fichent de ce que veut la police dès lors que ce n'est pas après eux qu'elle en a. On est toujours soulagé d'expédier les flics le plus loin possible."
- "Lorsque le héros tombe sur un truc insolite, il cherche toujours à en découvrir la raison. Et le type qui est capable de flairer quelque chose d'important dans un détail a priori insignifiant est toujours gagnant."
- "Quand on vit dans le noir, on finit par avoir des idées noires."
- Des trous ? s'étonna Michael.
- Oui ! Rendez-vous compte ! Des portes ouvrant sur d'autres mondes ... Des lieux où les choses et les êtres peuvent changer le monde !
Carter l'avait achetée pour sa beauté. Il avait été attiré par la perfection de ses facettes. Quand il regardait au coeur de la pierre, il croyait voir l'arc-en-ciel.
- "Et non, mes chers concitoyens, aucun de ces psychopathes n'a jamais "l'air du type qui...". Les gens ne se rendent pas compte que nous sommes tous "le type qui...". Ils ne savent pas qu'en chacun de nous, un monstre est enfermé. Un monstre avec des crochets et du venin, et du feu dans les yeux. Une chose très ancienne qui se dresse la nuit, hurle à la lune et hante nos cauchemars. Le seul problème est de garder ce monstre enfermé, bloqué sous la trappe qui masque notre subconscient.
La plupart des gens obtiennent assez de la vie - amis, amours, rêves, travail, enfants - pour trouver la force de maintenir cette trappe soigneusement fermée. Mais il y en a toujours quelques-uns à qui cette force manque - à cause d'une enfance difficile, d'une carrière brisée, d'une mutation génétique ou d'un millier d'autres raisons - et le verrou qui maintient la trappe fermée commence à céder.
C'est aussi simple que ça. Une fois que le verrou a craqué, le monstre soulève la trappe, arpente les escaliers, tire sur les leviers, tourne les boutons et nous pousse à faire des choses dont, habituellement, on se contente de rêver."
- "Il y a toujours eu des fous pour annoncer la fin du monde depuis que nous sommes sur cette planète."
- "Certains penseurs avaient écrit que la plus grande peur de l'homme est celle de la mort. [...] La plus grande peur devrait être celle de mourir dans l'ignorance, d'être rayé de l'existence sans avoir compris les mécanismes de l'univers, être demeuré à l'écart de ses plus importants mécanismes. Qui avait dit qu'une vie sans pensée ne vaut pas la peine d'être vécue ? Socrate, naturellement."
- "Il y ait des mystères que l'homme n'est pas censé découvrir."
- "Quand l'esprit découvre une chose totalement inattendue et inconnue, il lui faut un instant pour que les images prennent un sens, s'assemblent pour former une configuration plus familière."
- "Le mariage, c'est fait pour s'engueuler, mais les bons mariages connaissent d'heureux moments. Avec le temps, les obstacles finissent par s'aplanir."
- "Cette nuit terrifiante et pétrifiée où nul bruit de pas ne résonne dans les rues, chaque élément est réuni pour l'œuvre qui nous attend : terrible, féroce, et sanglante."
~ Shakespeare - Julius Caesar ~