Sophie Strnadel

Ce roman est le premier tome de la série "Quatre saisons dans la vie d'une femme." J'ai déjà eu la joie de lire le 3ème tome "Le chant des rainettes" dans lequel j'ai ressenti encore plus de fluidité et de maturité dans l'écriture et la construction du récit.
Dans ce premier tome, nous suivons Mona, Sylvie et Patricia, trois amies d’enfance, trois quadragénaires, aux prises avec des questionnements existentiels, tant personnels que professionnels. C'est une histoire d'amitié, de famille, de secrets, de solidarité. Au départ, je l'avoue, j'ai été un peu déboussolée par le nombre de personnages et les sauts temporels, mais assez vite, l'histoire a commencé à prendre forme. La fluidité de l'écriture et les touches d'humour ont rendu la lecture agréable.

Nous héritons tous de l'histoire de notre famille. Et même si elle ne nous est pas ou peu connue, notre personnalité est imprégnée de ce passé, des perpétuations généalogiques.

- J’ai lu qu’étymologiquement le mot « crise » signifie « décision ». C’est une rupture d’équilibre et un point où tout doit se décider

Mathilde chérissait ses trois enfants et était une mère comblée. Elle était également une épouse heureuse, mais… Elle se demandait à partir de quand elle avait perdu pied et se contentait de subir sa vie.

Depuis, Mona, Patricia et Sylvie, les trois mousquetaires, comme on les appelait alors, ne se séparèrent jamais plus.

Pour être heureux, il suffit de cultiver son don, d'être en accord avec son moi profond et de ressentir intensément la gratitude pour tout ce que la vie nous offre.

Son bonheur ne dépendait que d'elle, de ses choix, et des efforts à fournir pour y parvenir. Il fallait simplement y croire et avoir confiance.

Accomplir ce que son intuition nous dicte, ne serait-ce pas là le secret d'une existence réussie ?