— Quoi ? l’interrogé-je, acide.
— Désolé, j’ai saisi l’occasion, car je n’en vois pas d’autres. Il est rare que tu te retrouves seule, donc je me lance.
— Tu te lances pour… ?
— On peut se voir ?
— Bah… là, on se voit, non ? Je te vois et tu me vois. On se voit. Nous nous voyons.
Je devrais le mépriser, mais je n’y arrive pas au fond. J’essaie, je tente par tous les moyens de repousser mes sentiments, mais je fonds, m’affaiblis à ses côtés. Il envoûte mes sens, en même temps qu’il captive mon cœur chaque fois qu’il me sauve, chaque fois qu’il me rend unique et spéciale à ses yeux.
L’auteure de ce roman n’est pas encore au maximum de ses capacités tordues, alors elle s’entraîne encore à tourmenter son héroïne.
-Tu l’as pourtant présentée comme ta petite amie.
-Ce n’est qu’une chatte à baiser, affirmé-je.
-Alors tu ne m’en voudras pas si je la tue?
-Tu touches à un seul de ses cheveux et je ferai de ta vie un enfer, Baalskuul.
… Si Chloé meurt avant la fin du championnat, mes espoirs de réaliser mon rêve partiront en fumée.
- Tu as mis le feu aux cheveux de Sundae. Ça s'appelle de la jalousie.
- Pardon ? T'es taré ?! Moi, jalouse ? Pour quoi exactement ? Tu fais ce que tu veux !
- Ah, ouais ? Et pourquoi ton cœur bat anormalement là ?
Ah, oui... C'est vrai qu'il a la faculté d'entendre ce son.
- Parce que je fais une crise cardiaque.
Son faciès se tord entre incompréhension, amusement et étonnement.
- Qu'est ce tu racontes ? Dit- il, un sourire très rare naissant sur ses lèvres charnues que je ne peux m'empêcher de regarder.
Mes voisines de chambre se mettent à discuter de taille de sexe, et je me demande bien l’importance que ça a. Un vagin est si petit qu’un pénis normal devrait suffire. Je ne comprends pas ces tarées qui veulent être écartées par un mastodonte. Les femmes pleurent parce qu’accoucher est douloureux, mais elles désirent un serpent géant entre les jambes ???!!! Sincèrement, il y a des choses qui m’échappent.
Je suis à lui et il est à moi. Dans nos cœurs au moins, à tout jamais, jusqu’à ce que la mort vienne me prendre.
Il sera mon plus grand secret.
Je ne me contrôle plus vraiment quand il s’agit d’elle. La seule chose qui me déplairait dans ma dépravation, c’est de voir tous ces mecs mater son corps.
Même si elle ne peut pas être à moi, elle m’appartient.
Elle m’appartiendra toujours.
Je prends mon courage à deux mains pour aller l’affronter. Ne pas venir lui aurait prouvé qu’il m’a chamboulée. C’est réellement le cas. Mes barrières se sont tellement effritées à son contact que mon cœur subit des turbulences ingérables.
- Leçon numéro un avec les femmes: ne jamais tomber amoureux.
J'acquiesce. Je le sais déjà ça. "Il n'y a que les tapettes qui tombent amoureux. Les petites merdes. Les vrais hommes baisent et se vident les couilles. Point barre.