Citations de Scott McCloud (61)
Le sculpteur du futur aime la beauté brisée.
Chaque minute est un océan... Profites-en... Profite de chaque minute.
Enfin, tu croyais vraiment qu'il y a une sorte d'artomètre suprême dans le ciel qui sépare le bon grain de l'ivraie ?
-Les musées se battront pour exposer vos œuvres. Quel événement artistique ce sera !
-Hum...Je n'ose pas vous demander la différence entre "événement artistique" et "art" tout court.
-3 à 6 millions de dollars net.
-Putain
La conscience ne peut concevoir sa propre absence. Pas sans une petite aide.
- Il y a une différence entre un Kandinsky et un... un porte manteau. Et même si personne voyait la différence, il y en aurait une. Toujours. Une différence.
- Ouais... le porte-manteau a l'avantage de servir à quelque chose.
- Ta gueule.
Hommes d’affaire, serveurs, chauffeurs de taxi…aucune importance. Tous sont secrètement danseur, comédien, écrivain, peintre…Nous sommes un million à avoir ce même rêve de créer, de toucher, de rester dans les mémoires.
Eh bien vas-y... Dis moi que tout va bien se passer.
Même si ce n'est pas le cas. Même si c'est des conneries vas-y.
- On était des mauvais juifs. Enfin, mauvais comme un plat de nouilles chinoises sautées. Mais on célébrait toutes les fêtes.
- Nous aussi. De ma mère et de mon père...
- Je ne saisis pas. Si tu n'as pas de respect pour leur choix... qu'est-ce que ça peut te faire de savoir ce qu'ils pensent?
Quand un type de sa trempe te lâche, c'est très difficile de remonter la pente.
En un demi-million d'années, beaucoup de choses ont changé, mais ce qui est fondamental reste inchangé. Les processus sont devenus plus subtils, mais nous sommes toujours menés par l'instinct de conservation et par l'instinct sexuel - ces instincts étant accompagnés et masqués par une foule de sentiments et de coutumes.
-Harris, il a de l'influence. Mais son truc, c'est le fric.
-Ben, j'en aurais bien besoin de fric.
-Non, ce que je veux dire c'est qu'il a commencé dans la finance, pas dans l'art. Il ne ferait pas la différence entre un Brancusi et un Barbell, il achète avec ses oreilles.
— Ma chérie, n'embête pas ce monsieur, il est dérangé.
— Il n'est pas dérangé, il est triste !
"Et moi, je suis "supersculpteur". Je modèle ce que je veux avec mes mains." (p. 15)
- Tu n'as pas intérêt à me ressortir la scène du tapis roulant de Toy Story 3.
- Ça... Ça passait sur...
- Merde, je t'avais dit de ne pas regarder ça !
BRRR! EN VOILÀ UNE IDÉE. NOUS POURRIONS TOUS ÊTRE LES ESCLAVES DE KOONS DANS UNE CENTAINE D'ANNÉES.
(p.200)
L'ellipse dans la bande dessinée favorise entre le lecteur et le créateur une intimité qui n'est surpassée que par le monde de l'écrit, elle est l'origine d'un contrat silencieux et secret.
La manière qu'a le créateur d'honorer ce contrat dépend à la fois de son art et de sa technique.
- Tu sais que tu devrais me quitter.
- Je sais beaucoup de choses, Meg, mais elles n'ont aucune importance désormais. Qu'importe ce qui est intelligent ou ce qui est bien. Ou ce qui est bon pour toi ou bon pour moi. Toute la ville peut s'effondrer sous nos yeux. Je ne bougerais pas. Je ne peux pas. Je ne peux plus. J'en ai fais la promesse.
La nature est une source quotidienne de grandes beautés, pourtant les seules règles de composition qu'elle suit sont celles de la fonction et du hasard.