Citations de Sarah Morant (116)
Il n'était pas doué pour réconforter les gens. Encore moins les filles. Les draguer, les complimenter, c'était dans ses cordes... Mais, dés qu'elle se mettaient à chialer, il s'éclipsait en douce et laissait généralement au pot de glace le soin de les consoler.
On ne naît pas en étant timide.
Soit les autres, et leurs regards, nous mettent mal à l'aise. Peut-être parce qu'on est mal dans sa peau. Peut-être parce qu'on a peur d'être jugé ou qu'on a des complexes. On peut alors surmonter ce fichu trait de caractère qui bousille nos examens oraux. Pour certains, il suffit d'un relooking, d'un régime ou d'une nouvelle coupe de cheveux pour s'accepter et s'ouvrir aux autres.
Soit on s'est simplement renfermé après avoir affronté un obstacle trop grand... Et il est presque impossible de s'en sortir seul.
Tu crois que je ne le sais pas ? Que je n'ai pas essayé de changer ? Seulement voilà, quoi que je fasse, je n'y arrive pas ! Je vois leurs regards, je les sens sur moi... Et ça me bloque. J'ai envie de parler, mais ma voix ne sort pas. Je bute sur des mots complètement banals comme un simple bonjour ! Alors, on se moque de moi. Et c'est encore pire. Tu crois que c'est moi qui me suis dit que j'étais timide ? Et ben non, c'est ce que les gens m'ont répété, encore et encore. Jusqu'à ce que je comprenne que c'était vrai, jusqu'à ce que je le croie.
On dit que tout le monde a vécu quelque chose dans sa vie qui l'a changé d'une manière ou d'une autre.
Pour certains, c'était un cancer qu'ils avaient su combattre. Pour d'autres, une addiction dont ils s'étaient débarrassés. Il y en avait même pour qui une simple rencontre avait fait basculer leur quotidien. Mais, pour la majorité des personnes, c'était la perte des êtres chers. Cela les bouleversait au point que, peu importe le nombre d'années qui s'étaient écoulées, ils ne pourraient plus jamais redevenir les mêmes.
Je savais pourtant que je ne devais pas tendre l'oreille. Je n'étais pas de ces filles qui encaissent les remarques les unes après les autres sans broncher. J'avais ce défaut stupide de prendre à coeur les critiques. Et c'était peut-être pour ça que j'avais peur des jugements. J'avais peur de ne pas savoir m'en remettre seule si j'étais blessée trop profondément.
J'avais cherché à me fondre dans le paysage, en grosse froussarde que j'étais. Car, si certains craignaient les gens, j'avais surtout peur de leurs jugements. Ces préjugés de tout le monde envers ses contemporains.
Toutes les femmes de ce monde possédaient un regard doté d'un rayon laser qui vous perçait la peau en espérant lire en vous.
(...) , parfois, j'aurais aimé être une super héroïne invisible.
Tu crois que je ne le sais pas ? Que je n'ai pas essayé de changer ? Seulement voilà, quoi que je fasse, je n'y arrive pas ! Je vois leurs regards, je les sens sur moi... Et ça me bloque. J'ai envie de parler, mais ma voix ne sort pas. Je bute sur des mots complètement banals comme un simple bonjour ! Alors, on se moque de moi. Et c'est encore pire. Tu crois que c'est moi qui me suis dit que j'étais timide ? Et ben non, c'est ce que les gens m'ont répété, encore et encore. Jusqu'à ce que je comprenne que c'était vrai, jusqu'à ce que je le croie.
Je ne me taillais aucune veine, mais je lacérais mon esprit de souvenirs jusqu'à ce que mon coeur ne le supporte plus. Et, parfois, cela faisait aussi mal qu'un rasoir tranchant la chair.
-Et ils vécurent heureux, c'est ça? Combien de temps? Combien de temps avant que le prince ne fasse des gosses dans le dos de cette pétasse de Blanche-Neige? Combien de temps avant que Raiponce ne meure d'un cancer? La vie est une pute, Fricht, et rien n'est éternel.
On dit que le temps guérit les blessures. C'est faux. Le temps fait en sorte qu'on les oublié. C'est tout.
Et un mec jaloux, c'était presque un mec amoureux.
N'abandonne pas parce que tu as peur. Ne traîne pas déjà des regrets derrière toi, pour que cela t'assomme dans dix ans lorsque tu regarderas ce que tu as fait de ta vie. Vis, Ali.
-Tu es une rose, Fricht. Sublime, séductrice et aux épines plus tranchantes qu'un poignard, termina-t-il en rigolant légèrement.
.......
-Elle est fanée, bouffée par les limaces et rongée par les pesticides alors, plaisantais-je à mon tour pour essayer de chasser le sérieux de la discussion.
Gabriel leva les yeux vers moi et fit son sourire arrogant qui m'énervait tant. Ma main frôla la sienne j'attrapai son index, pour avoir quelque chose à quoi m'accrocher.
-Peut-être. Mais c'est plus beau, les fleurs fanées. Elles repoussent encore plus belles, sourit-il plus tendrement.
-Sa folie réveillait la mienne, et ses yeux...Ses yeux fracassaient mon âme.~ Gabriel
-Un jour, Evangeline, je serai grand, aussi grand qu'un géant, et je t'emmènerai loin d'ici
Il fut presque surpris de voir la détermination briller dans les yeux verts de la fillette de six ans
-J'ai peur que tu sois grand trop tard, rétorqua-t-elle d'un air sérieux qui était rare chez elle
J’avais lu des centaines de livres où la jeune fille croise le regard du garçon rebelle à la veste en cuir, puis ils vivent heureux avec plein de gosses. Dans la vraie vie, pourtant, le beau garçon finit toujours avec la jolie fille en minijupe. La timide du fond de la classe termine plutôt en bibliothécaire célibataire avec dix chats. Et je me dirigeais à grands pas vers cette destinée de vieille fille sentimentalement insatisfaite.
J'avais besoin que les autres m'admirent. J'avais besoin de le voir dans leurs yeux pour ressentir un peu d'estime personnelle.
C'était tellement ridicule. J'avais besoin des autres pour m'aimer.
Brittany
Si personne ne vient nous chercher, moi je serai là. Je t’emmènerais avec moi et on partira loin, très loin. Au pays imaginaire pour rencontrer Peter Pan