Citations de Sabrina Philippe (348)
« Et puis je t’ai connu, à l’aube de ces jours blêmes.
Sans te chercher vraiment, bateau guettant son port
Et pour la première fois je le dis sans effort
J’espère un avenir, je veux y croire, je t’aime »
C’est bien d’avoir un partenaire dans sa vie. Ces mots me sont restés. C’était cela finalement être en couple, vivre avec quelqu’un, c’était « avoir un partenaire dans sa vie », quelqu’un sur qui l’on pouvait compter, quelqu’un qui vous accompagnait, quelqu’un qui se souciait de vous, et réciproquement.
Aimer est mille fois plus puissant que d’être aimé, aimer n’appelle aucune réciprocité. Aimer est la lumière.
Avec la perspective qu’offre le temps, je sais aujourd’hui que ces rencontres étaient le fruit de la providence. De toute façon, les personnes qui croisent votre route ne sont jamais là par hasard pour vous, comme vous ne l’êtes pas pour elles. Il y a toujours un sens à leurs paroles, leur présence, leurs actions, qui orienteront votre vie, un peu ou radicalement, sans même parfois que vous ne vous en rendiez compte.
Oui, même le pire, reprit-elle, car seule la souffrance nous oblige à apprendre et à nous transformer. La joie nous fige, la souffrance nous anime, car nous cherchons à lui, échapper, et, par là même, nous nous transformons. Si vous envisagez chaque épreuve de votre vie comme un apprentissage, alors vous verrez qu’il n’y a plus d’épreuves, il n’y a que des leçons.
[…] 𝑬𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒐𝒏 𝒏𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍’𝒐𝒏 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆, 𝒋𝒆 𝒏’𝒂𝒊 𝒓𝒊𝒆𝒏 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆́
J’eus pour la première fois le sentiment qu’il était ma moitié manquante, sans vraiment comprendre cette perception. (P.141)
Parce que, me suis-je dit, quand le cœur est sec, tout est compté, mais lorsqu’il est plein, tout est donné…
…Benimar ne put s’empêcher encore une fois de penser qu’elles étaient éclatantes ces fleurs mauves nouvellement plantées, penchées les unes vers les autres, qu’elles l’aveuglaient même, lumière vive éclairant ses ténèbres.
Il n’osa pas lui demander quand elle pensait plier bagage. Il ne s’avoua pas non plus qu’il n’en avait pas forcément envie, que ces petits rendez-vous nocturnes avaient ajouté une minuscule tache de rose sur sa vie grise.
Les amours sans espoir sont des amours sans fin,
Car ils restent vivants, à jamais assouvis,
Et demeurent malgré nous sans scrupule aucun
Avec le temps, gravés dans notre cœur puni.
Toujours mes yeux te chercheront.
Et à l’heure où je t’écris ces lignes, Paris c’est vidé de lui. Les têtes brunes qui parcourent la capitale me sont inconnues, et mon regard le cherche en sachant que c’est inutile. Il faut qu’il apprenne à ne plus le deviner dans les rues du hasard. Les chapeaux clairs sont redevenus des chapeaux, et les boucles, des cheveux. Paris n’est plus qu’une capitale, mon âme n’est plus qu’un souffle solitaire.
Il y a définitivement des vêtements qui ne veulent pas de nous, avait-il dit. Ce n’est pas la coupe, ce n’est pas l’étoffe, on a beau aimer les regarder, lorsque l’on tente de se les approprier, ils nous rejettent. Et plus on insiste, plus les porter devient désagréable. Tant pis pour eux, ils sont victimes de leur sale caractère, ils finissent oubliés dans un placard. Au fond, c’est peut-être ce qu’ils souhaitent. Ils ne sont pas intéressés par la lumière.
De toute façon, les personnes qui croisent votre route ne sont jamais là par hasard pour vous, comme vous ne l’êtes pas pour elles.
Il y a toujours un sens à leurs paroles, leur présence , leurs actions, qui orienteront votre vie un peu ou radicalement, sans même parfois que vous ne vous en rendiez compte.
Et souvent d’ailleurs, ce n’est que bien plus tard que votre conscience parviendra à faire le lien, à construire un pont entre votre route et la leur.
Tout le monde peut voir, vous le pouvez aussi, c’est cela « croire en la magie Sienne ». Enlevez la peur, le jugement, l’ego, enlevez tout ce qui parasite vos pensées, et vous verrez, pour vous-même comme pour les autres.
Votre âme vous parle, en permanence, mais vous ne l’écoutez pas, et pourtant elle a réponse à toutes vos questions. Les signes vous orientent, chaque jour mais vous ne les voyez pas, et pourtant ils vous indiquent le chemin à suivre.
Si vous deviez écouter et voir, vous ne vous tromperiez que rarement. Ce n’est qu’une question de confiance envers vous-même, envers l’univers m, car sachez que tout est toujours pour le mieux, même le pire.
Lorsque vous jetez un gobelet en plastique dans un carré d'herbe, vous considérez que vous êtes plus important que le sol que vous foulez, que l'herbe ne fait pas partie du vivant, que votre Moi passe avant tout. « Après moi le déluge » est une expression si juste. En effet, s'il n'y a que des « moi », il y aura déluge. Nous évoluons persuadés que nous sommes coupés du reste du monde, de la nature, de nos semblables, coupés donc de cette source d'amour.
Seul l'Amour nous sauvera, Sophie, l'amour de chaque cellule, végétale, animale et humaine. Seul l'Amour inconditionnel qui nous relie tous nous empêchera de détruire notre belle planète et notre prochain. Mais pour toucher cet Amour du doigt, il nous faut nous transformer, à l'intérieur.
Pour que la Terre et ceux qui l'habitent perdurent, ils n'auront pas d'autre choix que d'élever leur conscience.
La peine est souvent le dernier lien avec celui qui n’est plus. Alors on s’y accroche, aussi douloureux que cela soit, on s’y agrippe à cette souffrance, jusqu’à épuisement. (p.13)