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4.4/5 (sur 49 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris
Biographie :

Auteure française de romances sentimentales
Rose Morvan vit à Paris mais est très attachée à la Bretagne ou se situent par ailleurs certaines de ses intrigues.
Ces romans, qu'ils soient historiques ou non, tracent de beaux portraits de femmes.

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Deuxième émission live facebook avec quatre auteurs de l'anthologie Nuits de Bretagne : Séverin Foucourt, Rose Morvan, Camille Salomon et Morwenna le Bevillon. Nous y abordons quatre nouvelles légendes : la sorcière Naïa, les korrigans, Yannig an Aod et les lavandières de nuit. Retrouvez le livre sur notre site : http://editionsluciferines.com/catalogue/nuits-de-bretagne/


Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Romaric se redressa le premier, lassé de sa baignade et suffisamment rafraîchi. Il remarqua alors la jeune fille campée au bord de la crique, qui faisait tournoyer son ombrelle de dentelle. La brise coquine qui soufflait sur sa robe soulignait ses formes avantageuses. Si elle avait su... Romaric remarqua les doux zéphyrs qui présidaient à ce spectacle. Il resta dans l'eau, à contempler, sans bouger, de peur de perdre dans les derniers rougeoiements du couchant cette apparition presque évanescente. Elle avait déroulé son chignon et ensuite tissé ses cheveux en une natte grossière qui revenait vers le devant. C'est surtout cette image que Romaric avait retenue de leur passé. Cette coiffure et l'absence de chapeau rendaient son visage moins altier et plus naturel.
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Nous, médecins, faisons face à une pathologie de guerre inédite : les impacts créent des orifices larges, en lacèrent les bords, s’insinuent loin dans les tissus de manière
anfractueuse, broient les muscles, éclatent les os. Les soldats s’effraient de leurs propres blessures lorsqu’ils voient les mêmes sur leurs camarades. Ils en bavent. Et ce depuis presque quatre ans. Comment arrivent-ils à survivre à cette monstruosité ?
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 - Pourquoi ne puis-je pas choisir moi-même mon époux ?
- Ma fille, tu n’y songes pas ? Quelle idée inconséquente ! Les enfants – car tu n’es encore qu’une enfant – ne savent pas bien juger. La fougue de la jeunesse les emporte, ils s’entichent de passions éphémères et artificielles. C’est le devoir des parents de veiller à leur avenir, en se laissant guider par la raison et l’intérêt des familles.
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Les baisers sur sa bouche, son cou,ses seins accentuaient l’humidité de son entrejambe. Eulalie pantelait sous les
oscillations que le corps de son amant imprimait au sien. Un vrai vertige de sensations dépassant de loin ce qu’elle aurait pu soupçonner. L’homme signalait
la progression de sa volupté par des sons rauques. Elle osa porter un regard vers son visage, mais, comme tout à l’heure, elle ne distingua rien, hormis ses yeux limpides. Son domino gardait tout son mystère, ce qui ajoutait au plaisir de la scène. Elle exhala un gémissement de surprise quand le majeur s’aventura
dans son buisson ardent et moite. D’abord timide, il explora l’orée de son intimité, puis chercha à se frayer un passage dans sa terra incognita.
Un léger rire nerveux s’échappa de la bouche d’Eulalie ; c’était
chatouilleux. Son sexe chantait ! Oui, il chantait ! Elle-même en
perdait le souffle ; elle ne se reconnaissait plus.
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J’ai renoncé à la vie mondaine qui m’était promise, perdu la considération de mes pairs, la fausse affection de mes fausses amies, mon titre, mais j’ai gagné un époux qui me respecte, que j’aime et dont je suis aimée, répliqua-t-elle avec fermeté, mais sans aigreur. J’ai découvert que c’était le plus important.
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Gayatri détestait quand la princesse s’adressait ainsi à sa fille. Elle mesurait toute l’impuissance de leur condition. Lorsqu’elle serait devenue vieille et impotente, Ayesha reprendrait ses fonctions, sans avoir jamais été une femme réellement libre. La servitude se transmettait de génération en génération.
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Ce sont les femmes qui, désormais, font tourner les usines : les manufactures, les filatures,l’armement. Certaines d’entre elles traînent des marmots pleurant dans le froid, mal réveillés, la morve au nez, les joues rougies, le bonnet de travers, le gilet
troué.
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Une fois ses yeux ouverts, elle découvre l'univers blanc de la chambre éclairée par un joli tu t'entends de persil à travers un rideau vénitien qui a oublié les qualités et le luxe de son nom d'origine.
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Quelle idée inconséquente ! Les enfants – car tu n’es encore qu’une enfant – ne savent pas bien juger. La fougue de la jeunesse les emporte, ils s’entichent de passions éphémères et artificielles. C’est le devoir des parents de veiller à leur avenir, en se laissant guider par la raison et l’intérêt des familles. Et l’obligation des filles et des fils, c’est de leur obéir. Nous agissons pour votre bien, au risque de vous déplaire. Tu ne peux pas t’en prendre à ton père de se soucier de toi en élisant le meilleur parti.
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Dire qu’elle avait vécu cinq ans en ce lieu inhospitalier, menant une existence rythmée par les prières et les leçons ! Elle y était entrée enfant, elle en sortait femme, du moins c’était ainsi qu’elle analysait la situation. Son corps, que le principe de la robe de bure cherchait à dissimuler sous l’ampleur, s’était épanoui en formes généreuses et appas, comme autant de lacs d’amour dans lesquels les soupirants
se précipiteraient. Les miroirs étant interdits, la nudité et l’observation de la chair réprouvées, Eulalie avait espéré qu’elle était devenue belle.

Elle regarda ses habits
religieux qu’elle avait pliés et abandonnés sur le prie-Dieu, telle une
dépouille de chrysalide. Elle jeta un ultime coup d’œil à cette cellule tendue
de deux tapisseries qui l’avaient souvent préservée de l’humidité et du froid.
Cette pièce avait été mieux aménagée que celles de ses sœurs à cause de son
rang. Elle avait eu droit aussi à davantage de nourriture et avait été exemptée
de certaines
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